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Benalla: la responsabilité du mouvement ouvrier, 2 (page 9) - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : Benalla: la responsabilité du mouvement ouvrier, 2
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 3 août 2018 à 21:07
    "Nous n'aurions pas désapprouvé la formation d'un grand arc républicain contre la dérive monarchique", a tenu en effet à souligner l’intarissable Mélenchon. [2]

    A ce jeu malsain se prêtent également les élus du Parti communiste. Le vote des députés PC pour la motion de droite est d’autant plus honteuse qu’en 1991, Les élus communistes avaient refusé de s’associer à la motion de censure de la droite contre la CSG. Si ils l’avaient voté, la CSG ne serait pas passée et le gouvernement Rocard aurait été contraint de démissionner, mais, à cette époque, il semblait pour ces politiciens plus important de ne « pas faire le jeu de la droite » que de mettre en échec la CSG, par tous les moyens à disposition. Cette fois, insistons bien, voter la motion de censure de la droite est purement un geste politicien qui montre l’aptitude des dirigeants du PC à se prosterner devant Mélenchon qui, de son côté, continuera à les toiser.


    (_________________________________)



    Dans l’affaire BENALLA, il n’y a qu’un coupable : Macron ! Ce qui n’appelle qu’une seule conclusion : exiger sa démission ! Nous l’avons vu, ni les Républicains, ni le PS, ni le PC, ni LFI ne veulent que Macron s’en aille. Alors, que veulent-ils ?

    La réponse à cette question se trouve dans l’autre motion signée par les députés PS, PC et LFI :

    « (…) plusieurs responsables au plus haut niveau de l’État ont tenté de dissimuler volontairement des faits qui auraient dû être signalés à l’autorité judiciaire. (…)Ces faits interrogent les habitudes du président de la République en matière de sécurité, la pratique gouvernementale en matière d’ordre public, et plus généralement une pratique du pouvoir et des institutions. Ils fragilisent l’autorité de l’État. (…) La confiance que le peuple doit accorder au Gouvernement et dans ses institutions est donc compromise. L’Assemblée nationale doit pouvoir s’exprimer sur la responsabilité du gouvernement et lui retirer la confiance que son comportement a rompue (…). »[5]

    Ces députés affirment que le peuple DOIT accorder sa confiance au Gouvernement et aux Institutions. Le Gouvernement est accusé d’avoir rompu la confiance que nous lui devions. Ils sont affolés de voir l’autorité de l’Etat « fragilisée ».

    Voilà donc leur critère suprême, la défense de l’autorité de cet Etat ! Voilà le dernier cri de « l’insоumіssіоп » domestiquée ! La défense des matraques et des gaz « républicains » et « aux couleurs de la France » face à la petite garde prétorienne… du chef de l’Etat qu’il n’est pas question de déboulonner.

    Ne leur en déplaise, cet Etat n’est pas le nôtre. Cet Etat est, avant tout, dans son plus simple appareil « une machine faite pour maintenir dans l'obéissance la majorité du peuple » (Trotsky – La révolution trahie page 25)[6].


    (____________________________________)


    Source :

    http://www.lacommune.org/Parti-des-travailleurs/Lettre-d-infos/Il-y-a-quelque-chose-de-pourri-au-royaume-de-la-Ve-Republique-i1791.html
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 5 août 2018 à 17:04
    Ce que révèle l’affaire BENALLA – Troisième partie La Lettre de La Commune, nouvelle série, supplément au n° 58 – samedi 4 août 2018

    Pour quelques jours, le pays est en « vacances politiques ».

    Sous la canicule, la population affronte les pannes

    d’ascenseurs qui se généralisent dans les HLM

    et qui enferment handicapés et personnes âgées chez eux,

    les transports publics déréglés, la flambée des prix

    de première nécessité, sans même parler du reste.

    De plus en plus de sans abris, même lorsqu’ils sont atteints

    de maladies graves, même lorsqu’ils ont un travail,

    premières victimes des pics de pollution,

    tout comme les nombreux salariés qui travaillent

    en extérieur.

    Les pannes dans les grandes gares et le métro prennent

    des proportions inquiétantes. La vie quotidienne est

    en miettes. En temps normal, les vacances de luxe

    arrogant du chef de l’Etat, dans un Fort doté

    d’une plage privée et d’une piscine, passeraient sans doute

    inaperçues mais, dans les conditions d’aujourd’hui,

    celui-là donne l’impression de narguer des millions

    de familles de plus en plus démunies et

    toute « la France d’en bas ».

    Subitement, le « feuilleton » Benalla s’interrompt.

    Mais, comme l’a noté un journaliste, c’est « la fin du début,

    pas le début de la fin » en raison directe de tout

    ce qu’a révélé cette affaire…


    Cette affaire Macron-Benalla !



    Source :
    http://www.lacommune.org/Parti-des-travailleurs/Lettre-d-infos/L-ETAT-DANS-TOUS-SES-ETATS-Le-Melenchonisme-aussi-i1792.html

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