Burn out et reconnaissance - Politique & Droits des homosexuels

Le 1er février dernier, le groupe parlementaire La France insоumіsе a proposé à l'Assemblée nationale un projet de loi pour faire reconnaître le burn out comme étant une maladie professionnelle… sans succès. Et ce bien que plusieurs députés soient intervenus.

L’un d’eux (François Ruffin, député de la Somme) n’a pas hésité à déclarer "le management mortifère n'est pas sanctionné et jouit d'une complicité des pouvoirs publics". (faire défiler l’ascenseur pour tomber sur la vidéo, elle est dans la page)
http://www.journaldunet.com/management/efficacite-personnelle/1194398-burn-out/?een=ce9f0ec8b16e011013191e763e7755a8&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml156_payssanschomage


Selon un article du Figaro de mars 2017, 36% des Français ont déjà fait burn out…
http://www.lefigaro.fr/societes/2017/03/16/20005-20170316ARTFIG00172-enquete-cfdt-les-francais-aiment-leur-travail-mais-ils-en-souffrent.php

Ça en dit long sur les pressions subies dans le cadre professionnel ; ces mêmes pressions aux conséquences loin d’être anodines, et dont on a tous entendues parler (suicide pour les cas les plus dramatiques).

Ma question est la suivante : selon vous, le burn out devrait-il être reconnu comme une maladie professionnelle ou non ?

Non pour la bonne raison qu'on peut changer de travail ou de patron par contre les dirigeants qui abusent doivent être très lourdement sanctionnes ce qui n'est pas le cas

Bonjour Fred

En réponse au message de fred600 :



Ma question est la suivante : selon vous, le burn out devrait-il être reconnu comme une maladie professionnelle ou non ?

Le Burn out qui se traduit par saturation et épuisement est bien difficilement mesurable, sur quel critère le chiffrer ? quel spécialiste est capable d'en donner le niveau ? bien abstrait tout cela à mon avis

Veritable Maladie causée par le boulot!

Et belle opposition pour toutes les entreprises même publiques qui toutes cherchent la performance, un meilleur résultat, sont soucieuses de l'image de l'entreprise

. Que ce soit dans les boites privées ou la Police, La Poste, personne ne veut reconnaitre que la course à l'efficacité ruine des milliers d'асtіfs.

Ce serait la porte ouverte à des procédures judiciaires, des indemnisations...

L'Etat non plus notamment pour la Sécurité Sociale, peur de la multiplication des arrêts maladies? On préfère mettre ' syndrome dépressif' sur un arrêt de travail que de reconnaitre que la gestion des ressources humaines...n'est pas humaine.

Pourtant le Burn-Out n'est pas une dépression mais bien le résultat d'un climat au travail subi.

A l'E.N, on a droit au CLM ( Congé Longue Maladie), au congé formation et on met un remplaçant ( titulaire ou vacataire) pour rassurer les parents mais le collègue en souffrance n'est pas traité.

Et le Burn-Out est encore vu comme un signe de faiblesse,de manque de courage '' alors que plein de gens cherchent du boulot et toi tu te plains t'as un CDI. Sans se rendre compte que le Burn-Out détruit aussi la vie privée...

Et l'époque n'est pas à se plaindre puisque la reprise est là

Et l'époque n'est pas à se plaindre puisque la reprise est là

En réponse au message de pifou :

Non pour la bonne raison qu'on peut changer de travail ou de patron par contre les dirigeants qui abusent doivent être très lourdement sanctionnes ce qui n'est pas le cas

Je suis d'accord avec toi Pifou, à mon sens on devrait bien plus privilégier des sanctions lourdes mais bon, pour arriver à apporter la preuve de tout ce qui a conduit un employé en situation de burn out, c'est vrai que ce n'est pas évident.

En réponse au message de fred600 :

En réponse au message de pifou :

Non pour la bonne raison qu'on peut changer de travail ou de patron par contre les dirigeants qui abusent doivent être très lourdement sanctionnes ce qui n'est pas le cas

Je suis d'accord avec toi Pifou, à mon sens on devrait bien plus privilégier des sanctions lourdes mais bon, pour arriver à apporter la preuve de tout ce qui a conduit un employé en situation de burn out, c'est vrai que ce n'est pas évident.

peut être quand se sera equitable et qu'on pourra sanctionner les malade du vendredi absent pour une seule journée

En réponse au message de textoo :

Bonjour Fred

En réponse au message de fred600 :



Ma question est la suivante : selon vous, le burn out devrait-il être reconnu comme une maladie professionnelle ou non ?

Le Burn out qui se traduit par saturation et épuisement est bien difficilement mesurable, sur quel critère le chiffrer ? quel spécialiste est capable d'en donner le niveau ? bien abstrait tout cela à mon avis

Oui et c'est sans doute ce qui fait toute la complexité de la situation, pouvoir mesurer, quantifier quelque chose qui est de l'ordre de l'épuisement mental n'est pas évident. D'autant plus qu'on réagit tous différemment et qu'on n'a pas tous la même fragilité ou la même force de caractère pour faire face aux mêmes situations. Sans compter que là où on peut parler de burn out, d'autres y verraient plus une dépression du fait qu'on a tous une vie à l'extérieur qui peut influencer notre perception d'une charge professionnelle et la rendre encore plus complexe qu'elle ne l'est au final.

Hello fred , Le burn out effet de notre époque moderne plus de rendement moins de contacts entre salariés car l échange est important dans une entreprise ou autres ( souvenez vous du mal etre a la poste suivi de 3 ou 4 suicides il y a quelques années toujours demandé plus a la classe sociale au bas salaires ..!!!! pendant que MACRON vous lance en plein visages que vous etes FEINIANTS hein...!!! lui ce qu il interresse c est le rendement au profits des plus démunis voila la verité ( et je pense que le BURN OUT ne s arreteras pas de si tot avec une girouette pareille de MACRON pas oublier un BANQUIER le zig ...!!!!!! )
Fred j aurais bien voulu savoir si il y a burn out chez les rupins de notre societe

En réponse au message de sunchaser83 :

Veritable Maladie causée par le boulot!

Bien vrai, le fond du problème vient bien du secteur professionnel, mais à mon sens c'est plus par le biais d'une hiérarchie qui impose des délais ou une cadence qu'on ne peut pas tenir sur la distance et encore moins quand elle se reproduit à l’infinie (ou peu s'en faut) .

A mon sens, comme l'a relevé Pifou, le remède serait bien plus adapté si on appliquait des sanctions lourdes aux responsables de cette souffrance... voire même la prise en charge, à leur charge, du coût des traitements.