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Burn out et reconnaissance (page 4) - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : Burn out et reconnaissance
  • trams Membre pionnier
    trams
    • 11 février 2018 à 20:56
    Tiens justement mercredi prochain sur France 5

    http://www.programme.tv/la-mecanique-burn-out-122194918/
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 11 février 2018 à 20:59
    En réponse au message de sunchaser83 :

    Tiens justement mercredi prochain sur France 5
    /

    http://www.programme.tv/la-mecanique-burn-out-122194918
  • vany Membre élite
    vany
    • 11 février 2018 à 23:44
    En tout cas ici c'est reconnu, le burn out et la dépression sont іпtіmеment liés, l'un amène l'autre, c'est ce que j'me suis fait dire après avoir consulté y ont quelques années pour... je croyais un début de dépression qui finalement était un burn out, du surmenage.

    Je ne sais pas chez vous, mais on vit une époque de restriction, on coupe on coupe et en demande, en rajoute toujours plus sur le dos des employés restants, résultats après quelques mois, voir une année ou deux les gens tombent comme des mouches épuisés physiquement et mentalement.

    J'me demande ce que ça va donner sur le long terme?
  • anabasis Membre occasionnel
    anabasis
    • 11 février 2018 à 23:47
    C'est très complexe le burn out... j'en ai connu un mais la cause n'était pas professionnelle. Elle était avant tout personnelle. Cela peut demander beaucoup de temps pour en sortir.
    Pour ma part la réponse est claire : on ne doit pas apporter trop d'importance à l'élément psychologique dans le droit. En particulier du travail. Car la psychologie échappe trop à une appréhension objective.
    Donc actuellement qui dit burn out dit licenciement pour incapacité professionnelle et ça me semble une bonne chose, puisqu'il existe par ailleurs une législation sociale QU'ON DOIT PAR CONTRE préserver !
    donc supprimer des congés payés, des jours fériés, remettre en cause les 35 h, j'y suis résolument hostile.
    Mais quand on fait un burn out, il faut voir les choses en face : soit on n'est pas fait pour ce métier et il faut en changer, soit la cause est personnelle et il faut travailler sur soi ce qui peut justifier par exemple un congé sabbatique.
  • fred600 Membre émérite
    fred600
    • 12 février 2018 à 04:32
    En réponse au message de anabasis :


    Mais quand on fait un burn out, il faut voir les choses en face : soit on n'est pas fait pour ce métier et il faut en changer, soit la cause est personnelle et il faut travailler sur soi ce qui peut justifier par exemple un congé sabbatique.

    Anabasis, il y a vraiment des sociétés qui chargent les employés. Allez dire à ces employés de changer de métier parce qu'ils ne sont pas fait pour lui, je trouve que là c'est y aller un peu fort.

    Je pense que tu as raison sur le fait qu'il faille travailler sur soi en cas de burn out (reprendre confiance, retrouver son estime de soi... enfin se reconstruire). Encore une fois, je ne parle que pour les cas avérés de burn out, et rien d'autre. Mais tout le monde ne peut pas prendre un congé sabbatique pour ça. Déjà que ce n'est pas simple d'en prendre un pour construire un projet professionnel...
  • trams Membre pionnier
    trams
    • 12 février 2018 à 07:52
    Mais quand on fait un burn out, il faut voir les choses en face : soit on n'est pas fait pour ce métier et il faut en changer, soit la cause est personnelle et il faut travailler sur soi ce qui peut justifier par exemple un congé sabbatique.

    Pas tout à fait d'accord avec la 1ére partie de ton propos. On peut être fait pour le métier en question, faire ce qu'on adore mais ne pas savoir placer le curseur: par peur de décevoir sa hiérarchie, par dévouement excessif, par perfectionnisme ou besoin financier.

    En revanche, tu as raison cela nécessite un travail sur soi, un recul bienvenu quand la vie personnelle est polluée.

    Un exemple perso: une Maman m'a écrit hier soir pour me demander les devoirs à faire ( son fils était absent). J'étais coupable d'avoir consulté mon ENT alors qu'il faisait beau. J'avais la flemme d'ouvrir mon cartable, fouiller sur ma clef pour trouver le doc... Rien n'était urgent, bien fait pour moi, la prochaine fois, je bloquerai mon ENT le weekend.

    C'est ce genre de curseur, d'habitude qu'il faut prendre ( quand on peut - je suis privilégié-)
  • lagrinch Membre élite
    lagrinch
    • 12 février 2018 à 17:19
    En réponse au message de fred600 :

    Le 1er février dernier, le groupe parlementaire La France insоumіsе a proposé à l'Assemblée nationale un projet de loi pour faire reconnaître le burn out comme étant une maladie professionnelle… sans succès. Et ce bien que plusieurs députés soient intervenus.

    L’un d’eux (François Ruffin, député de la Somme) n’a pas hésité à déclarer "le management mortifère n'est pas sanctionné et jouit d'une complicité des pouvoirs publics". (faire défiler l’ascenseur pour tomber sur la vidéo, elle est dans la page)
    http://www.journaldunet.com/management/efficacite-personnelle/1194398-burn-out/?een=ce9f0ec8b16e011013191e763e7755a8&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml156_payssanschomage


    Selon un article du Figaro de mars 2017, 36% des Français ont déjà fait burn out…
    http://www.lefigaro.fr/societes/2017/03/16/20005-20170316ARTFIG00172-enquete-cfdt-les-francais-aiment-leur-travail-mais-ils-en-souffrent.php

    Ça en dit long sur les pressions subies dans le cadre professionnel ; ces mêmes pressions aux conséquences loin d’être anodines, et dont on a tous entendues parler (suicide pour les cas les plus dramatiques).

    Ma question est la suivante : selon vous, le burn out devrait-il être reconnu comme une maladie professionnelle ou non ?

    Pas forcément reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle mais imposer des formations régulières au management afin d'apprendre à communiquer avec respect ça ferait pas de mal à certains...

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