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Indétectable = non-contaminant ? FAUX ! - Prévention & information sida

Sujet de discussion : Indétectable = non-contaminant ? FAUX !
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 17 avril 2018 à 13:04
    En 2014, une étude expérimentale, dont vous trouvez ci-dessous le lien, montre qu'un traitement rendant indétectable le VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine, facteur du SIDA, Syndrome de immunodéficience Acquise) diminue le risque de le transmettre de quatre-vingt seize pour cent : il reste donc quatre pour cent de possibilités de contamination.

    http://www.catie.ca/fr/nouvellescatie/2014-04-10/etude-fournit-nouvelles-informations-eclairantes-risque-transmission-vih-l

    ------------------------------------------------------------

    Par ailleurs le terme "indétectable" est fonction de la capacité de mesure des appareils existants.

    "Le terme « indétectable » est utilisé lorsque la quantité de virus présents dans le sang (la charge virale) est très faible.

    Les appareils de laboratoire actuels peuvent détecter le VIH à partir d'un certain seuil (40 ou 50 copies de virus par millilitre de sang, selon le test). En bas de ce seuil, on dit que la charge virale est indétectable" : je cite le Portail VIH-SIDA du Québec, dont voici le lien.

    https://pvsq.org/ind%C3%A9tectable

    ---------------------------------------------------------------

    C'est, donc, de manière abusive et en désinformant

    qu'est répandue, par diverses associations et divers médias,

    l'équation : charge indétectable = le porteur du VIH

    indétectable ne tгапsmettra pas du tout le VIH.


    Pour moi, il s'agit de rectifier une illusion meurtrière : la panacée aurait été trouvée, atteinte, mise en œuvre et nous assurerait l'innocuité totale d'un porteur du VIH indétectable.

    Quatre-vingt seize pour cent de diminution des transmissions, c'est un progrès très important, mais n'éliminant pas le VIH : le VIH reste dans le sang, une des voies de contamination, et demeure prêt à se répliquer.

    Et ce résultat mesuré en fonction des capacités de détection actuelles, améliorables, et qui laissent "une marge" (irréductible jusqu'à présent) de contamination possible : quatre pour cent de possibilités, sur un ensemble constitué pour une ехрéгіепсе, alors qu'en est-il dans la vie ordinaire qui plus est ?

    Une vie humaine n'est pas un pourcentage ; elle est circonstancielle, faible, vulnérable, hasardeuse et souvent hasardeuse pour le pire (quand cela vous arrive à VOUS, oui, à vous, la singularité humaine réduite à un pourcentage par les statisticiens).

    Hélas, ne vous dispensez pas des ргésегvаtіfs masculins ou féminins, voilà tout ! Déjà, ces ргésегvаtіfs ne couvrent pas toutes les circonstances possibles de contamination, mais c'est mieux que rien, oh oui !
  • bermi Membre pionnier
    bermi
    • 17 avril 2018 à 13:38
    Où existe une vie sure à 100/100 ?
    vivre est un risque
    ( mais c est tellement bon de vivre )
    eliminons la prisque de risque inutile et donc ...
    .....à vos сароtеs
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 17 avril 2018 à 14:06
    En réponse au message de bermi :

    Où existe une vie sure à 100/100 ?
    vivre est un risque
    ( mais c est tellement bon de vivre )
    eliminons la prisque de risque inutile et donc ...
    .....à vos сароtеs

    Là n'est pas le propos, Bermi (bonjour !).

    Je ne philosophe pas en général sur l'absence de sûreté à cent pour cent ; et d'ailleurs tout vivant est destiné à mourir, soit.
    Là, vois-tu, par ta dérive généralisant, tu inclues la contamination possible et vraiment imbécilement hasardeuse (quatre pour cent) dans la catégorie des malheurs ordinaires ne dépendant pas de nous.

    Le propos que je traite est le mensonge
    assimilant le fait d'être indétectable, en l'état actuel
    des capacités de mesure, avec le fait
    que l'on ne pourrait, donc, pas transmettre le VIH.


    Ce mensonge est prédominant ! Il est redoutable pour la santé individuelle et publique. Il laisse entendre, illusoirement, qu'une panacée aurait rendu et, désormais, rendrait certains rapports sехuеls dépourvus de risques de contamination.

    Voilà, Bermi. Merci à toi ! Et merci de rappeler le ргésегvаtіf !
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 17 avril 2018 à 21:58
    Il apparaît que ces fameux quatre-vingt seize pour cent, plus qu'une relative innocuité, indiquent :

    - que les performances de nouveaux traitements symptomatologiques (inhibant le VIH et le déclenchement des affections opportunistes), augmentent le confort et la durée de vie des patients atteints du VIH, pour autant que ces patients persistent, avec sérieux et sans manquer aux nécessités des prises régulières de médicaments, à se soigner ;

    - que le traitement curatif qui éliminerait le VIH, malgré les tours de passe-passe verbaux rendant égal l"in-détectabilité du VIH et son absence, n'a pas été trouvé ;

    - que le préambule (voir le document en lien ci-dessous) du Directeur Général de la Santé à "La Stratégie Nationale de Santé Sехuеllе, Agenda 2017-2030" apparaît frauduleux quand il est écrit "Nous souhaitons que (...) ue 95% des personnes sous traitement aient une charge virale supprimée d’ici 2020."

    Est-ce à dire, étant donné que les charges virales ne sont pas supprimées mais rendues indétectables, que l'indétectable va équivaloir à la suppression de la charge virale ?

    Bref, est-ce qu'indétectable va devenir non contaminé, aussi, par un tour de passe-passe ?


    http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/strategie_nationale_sante_sехuеllе.pdf
  • baal86 Membre expérimenté
    baal86
    • 17 avril 2018 à 23:07
    Je remets ça là.
  • rebeudesbois Membre expérimenté
    rebeudesbois
    • 18 avril 2018 à 20:13
    En réponse au message de baal86 :

    Je remets ça là.

    Merci c'est vraiment très intéressant
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 18 avril 2018 à 22:09
    Poursuivons le sujet (voir trois cases plus haut) : - Est-ce que le non-détecté va devenir le non-contaminé, selon un simple tour de passe-passe oratoire des autorités sanitaires de ce pays ?

    Voilà le souci qui se profile en moi.
    Ce n'est pas gai, du tout !
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 18 avril 2018 à 22:27
    Le truc est plus complexe qu'un pourcentage…
    Le problème de fond est dans la multiplication des partenaires.
    Un risque failble devient un risque impoortant quand on joue souvent.
    Par exemple, les couples stables dont un des membres et séropo traité et stabilisé ne se contaminent pas dans leurs relations sans ргésегvаtіfs.
    La justice canadienne considère que cacher sa séropositivité à son partenaire quand on a pas de charge virale détectable ne constitue pas une mise en danger d'autrui.

    Bref, voir seulement l'aspect médical du truc ne me semble pas suffisant.
    La pratique sехuеllе de quelque bord que ce soit est une activité à risque.
    Considérer l'autre comme un vecteur de maladies ne me semble pas une bonne base de la relation.
    D'un autre coté, faire comme si il n'y avait pas de risque n'est pas raisonnable.

    Mon attitude a consisté a prendre les précautions maximales en début de relations puis d'évaluer le potentiel de fiabilité de la personne.
    Fait-elle l'autruche vis à vis du risque, se fait-elle dépister régulièrement, suis-je sa seule partenaire du moment ou pas ?
    Est-ce que j'ai affaire à quelqu'un qui a du contrôle sur soi ou qui se laisse aller, qui picole ou autres trucs qui altèrent la lucidité ?
    Ensuite, j'ai pu être amenée à baisser un peu ma garde, avec le risque qui va avec de choper quelque chose.
    Si je prends ce risque, c'est dans le cas de rapports exclusifs avec quelqu'un.
    En cas de rupture, mon crédo étant six semaine d'abstinence puis dépistage.
    D'ailleurs, c'est ce que j'ai fait il y a peu.
    Résultat des courses fin du mois et, en attendant, je suis closed.

    Bien sûr, si on est dans une sехualité one shoot, ce raisonnement dans la durée n'a pas de sens.
    Par la présente, je ne veux pas insiter à prendre des risques; les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
    Mais un ou une séropo, ce n'est pas le diable et je trouve qu'ils sont d'une fréquentation sехuеllе moins problèmatique que des gens qui ne connaissent pas leur status sérologique au motif qu'ils ou elles ne se font pas tester.
    Dans cette population, le risque est de plus de 4%.
    Soyons gourmets plutôt que gourmandes et voyons surtout à qui nous avons à faire.
    Le risque est lié au comportement et il convient, au jeu de la vie, de se rappeler que l'on en a qu'une.
    Une à perdre en vivant mais aussi en ne vivant pas, quelque part.
    Et quoi que je fasse, il arrivera une journée que je ne finirai pas…
  • rebeudesbois Membre expérimenté
    rebeudesbois
    • 19 avril 2018 à 07:35
    Il faut se rendre à l'évidence , le virus , la maladie est bien là !
  • parisoft Membre expérimenté
    parisoft
    • 19 avril 2018 à 10:48
    Bon, je ne suis pas médecin
    je regarde un résultat de test de 1 an
    négatif
    index 0,14
    celui d'hier, tout frais après 6 semaines closed, comme le dit parfum de femme
    négatif
    index 0,08
    les 2 résultats issus de la méthode Architect Combo, CMIA

    que me garantit qu'un index non nul est synonyme de "sain"
    surtout qu'un labo fixe la limite à 1, l'autre à 1,2

    cet index non nul correspond à quoi ?
    y'a t il un médecin virologue dans la salle ?
    car je ne fais pas réellement beaucoup confiance au net, on y trouve le beurre, ..........et le crémier

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