Je suis pédé comme un phoque (page 2) - Littérature & poésie

J ai eu des crises de nerfs, des crises de foie et en ce moment je traverse la crise de la quarantaine mais jamais au grand jamais une crise sрегmatique

En réponse au message de fred600 :


Encore une fois je suis d'accord avec toi Textoo, je préfère nettement être considéré (à juste titre) comme gay que comme pédéraste, merci pour la rectification...

C'est devenu tellement banal que ce diminutif est même utilisé couramment chez les gays, à nous de rectifier ...

Je suis lion de mer :)

En réponse au message de thongai :

Je suis lion de mer :)

Ô mon lion, noble et généreux, le pédé en bisbille avec les gays ne te demandera pas de rendre le jugement de Salomon ; j’utilise à dessеіп le mot "pédé", relève l'insulte d'origine et la noie par mon usage offensif contre les "bonnes mœurs" normalisés ; que chacun se sente "gay" s'il le souhaite, je ne me réclame pas de cette branche américaine de la famille ; homo, si l'on veut, mais "gay" me paraît aussi fade que du colin froid sans mayonnaise.

C'est donc une affaire de perception et d'estimation d'où l'on en est dans le cadre social en général ; de bons coups de trique de pédé me paraissent bien nécessaires !

En réponse au message de freaks :

J ai eu des crises de nerfs, des crises de foie et en ce moment je traverse la crise de la quarantaine mais jamais au grand jamais une crise sрегmatique

Il va falloir y remédier, car c'est un manque certain pour un homme que de n'avoir que des éjасulations lui secouant la trompe caudale & le laissant blasé.

Allez, une bonne petite crise du zіzі, encore un petit effort pour être complètement mâle, et exalté, Freaks.

En réponse au message de textoo :

Bonjour Climax

En réponse au message de climax007 :

Je suis pédé comme un phoque,
Et vous, oui VOUS,

comment êtes-vous pédé ?

Je ne suis pas PD (qui veut dire pédéraste ne l'oublions pas), je suis gay, tout simplement ....

Tres juste et bien souligné textoo

Comme un hérisson, je suis pédé ; je m'enroule dans tes poils hallucinés ou dans les spirales de ton parfum mâle.

Je suis aspiré par ton absence si déterminante ; je me rapproche de la сhаlеuг que tu as laissée en héritage ou en trace toute fraîche.

Mes piquants et ma barbe râpeuse se déploient, mes organes sensitifs vont de l'avant ; ma pointe s'adoucit vers les parages de ce qui émane au dehors de toi.

Tu es la feuille et l'autre feuille, perforée et ramenée à moi, mon matelas d'inspirations et d'expirations ; je suis ta boule au cœur, je roule en toi, tu es mon roulis et mon émoi.

Tu es ma tгоuille, ma perspective inconnue, mon espace odorant, je me love sur ton corps, aucune lame ne pourrait passer entre nous ; je suis ton horizon banal, quelques reliefs ici et là surpassent le plat, je suis l'instant aux abois.

Je suis le hérisson avec ses piques, j'éprouve ta souplesse de peau, ton ruban de Moebius, l'infinité corporelle incarnée dans les sentiments.

Je suis pédé comme un hérisson !

Si le mot "pédé" ne vous agrée pas, mettez à sa place "gay", "homo", "homophile", etc.

Pédé, foc, gay ou homo qu'importe...L'important n'est-il pas dans le рlаіsіг d'aimer, de désirer et d'être désiré par ce corps, ce sехe d'homme, qui nous plait, nous attire et que l'on aime?