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L'enfant criminel - Jean Genet - Loisirs & passions

Sujet de discussion : L'enfant criminel - Jean Genet
  • chezvolodia Membre pionnier
    chezvolodia
    • 18 décembre 2017 à 18:10
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    Quatrième de couverture :

    "Que l'on veuille bien comprendre , et l'excuser, mon évotion, quand je dois exposer une aventure qui fut aussi la mienne. Au mystère que vous êtes il me faut opposer, et le dévoiler, le mystère des bagnes d'enfants.

    Epars dans la campagne française, souvent dans la plus élégante, il est quelques lieux qui n'ont pas fini de me fasciner. Ce sont les maisons de correction dont le titre officiel et trop poli est maintenant : "Patronage de relèvement moral centre de rééducation, maison de redressement de l'enfance délinquante, etc.".



    Mot de l'éditeur :

    Interdit de diffusion à la Radio française, L'enfant criminel appartient à la première période de l'oeuvre de Jean Genet, celle pendant laquelle il écrivit ses quatre romans, ses poèmes et ses premières pièces de théâtre. Nous le rééditons avec les deux photographies qui figuraient dans l'édition originale de 1949 et une note retraçant le contexte dans lequel il fut écrit, puis censuré et enfin publié.

    Editions : L'arbalète gallimard - ISBN : 978-2-07-014485-3 - Poche : 49 pages -

    Mon avis : ChezVolodia

    Je n'ai pas aimé à ce livre, qui sous couvert de dénoncer l'hypocrisie de la société et sa morale bourgeoise, exalte le mal, la регvегsіоп, l'hоmоsехualité, un certain éгоtіsmе pour ne pas parler de рогпоgгарhіе, à travers la célébration de personnages ambivalents au sеіп d'un monde interlоре.

    Dans ce livre Jean Genet se veut choquant. Il piétine toute morale et défit la société qui croit-il l'a rejeté mais dont il s'est exclu lui-même. Fugueur, puis voleur, ргоstіtué tгаvеstі, puis mendiant, il connait toutes les prisons d'Europe.

    Jean Genet n'a jamais surmonté le traumatisme d'avoir été abandonné et il n'aura pour cela de cesse de le faire payer la société. Pourtant l'Assistance Publique fait tout pour éviter l'exclusion sociale de ses pupilles. Son objectif est de leur donner des bases d'éducation, de les enraciner dans un région, un village par le biais d'un apprentissage professionnel dans l'agriculture, l'artisanat. Et Jean Genet a été plutôt privilégié en ce sens puisqu'il a pu faire de bonnes études primaires. Puis a été placé dans un lycée professionnel dont il a fugué aussitôt.

    Diagnostiqué, suite à cette fugue, par des psychiatres de l'hôpital Saint Anne, comme débile, avec une instabilité mentale nécessitant une surveillance spéciale, il est envoyé dans la colonie agricole péintentiaire de Mettray pour cause de vagabondage. A partir de là commence réellement l'exclusion sociale. Il se retrouve immergé dans un univers de violence. Il s'engage dans l'armée, puis déserte, puis après des années d'errance se clochardise, vols et prison dès 1930.

    L'assistance publique et la colonie agricole conçue par la Troisième République pour intégrer les enfants en déshérence, à fabriquer d'honnêtes citoyens ont montré un tout autre visage : la stigmatisation. Car la France de 1930, cette mère secourable considère le vagabondage comme un délit, la pauvreté un crime l'hоmоsехualité une регvегsіоп, l'illégitimité une tare de naissance.

    Si son enfance a été difficile, elle n'a pas été dramatique au regard de ce que d'autres enfants abandonnés ont subi (le faim, le froid, le placement très jeunes comme valet de ferme, ect...) . Il a choisi la facilité du crime et s'en est glorifié.....Plus encore que son choix, je ne peux adhérer à sa vision des choses, et ce malgré tout son talent d'écrivain basé sur ces ехрéгіепсеs vécues et revendiquées.
  • chezvolodia Membre pionnier
    chezvolodia
    • 18 décembre 2017 à 18:43
    Message pour les administrateurs.

    Je suis désolé je me suis trompé de rubriques cet article est à mettre dans littérature.

    Toutes mes excuses.

    ChezVolodia
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 18 décembre 2017 à 21:16
    Il n'y a pas de Vache Sacrée chez les écrivains.
    Et la critique littéraire ne pratique pas l’hindouisme

    Cependant, ChezVolodia est censé traiter
    d'un livre de J. Genet mais je constate que
    ChezVolodia ne nous dit rien du style,
    ignore le déroulement de la narration,
    de quel point de vue elle est menée, ne nous dit
    rien du registre des mots de Jean Genet,
    bref ne fait pas la moindre critique littéraire
    mais tient le rôle du censeur de moralité !

    C'est extraordinaire et chacun peut ainsi expédier
    un auteur. Chezvolodia chronique un livre
    dont il ne nous exprime rien de la manière !!!


    Et pour cause : nous n'avons ni une critique du livre,
    ni même un portrait de l'auteur Jean Genet,
    mais un ensemble d'impressions de ChezVolodia
    portant condamnation de Jean Genet
    au nom de SA morale à lui, ChezVolodia.

    On croirait lire les critiques littéraires vomissant leur morale outragée, à la fin du dix-neuvième siècle, sur E. Zola pour sa "pourriture" et l'accusant de faire fleurir "la fleur de bitume" : c'est du même tonneau !

    L'on apprend, d'après ChezVolodia, que le moteur de Jean Genet aurait été la vengeance envers une société qui l'aurait rejeté ! Et cela motiverait "Les Paravents", "Les Bonnes", "Elle", "Le Journal d'un voleur", "Quatre heures à Sabra et Chatila", etc.

    Ainsi serait ramené à la simplicité voire à la bêtise du motif (de l'impulsion et du thème) ce débile de Jean Genet, qui n'aura jamais écrit que les pièces de théâtre les plus vivantes du théâtre français de la seconde moitié du vingtième siècle !


    Bref, nous avons un portrait idéologique

    de ChezVolodia dont Jean Genet

    (à l'occasion d'un livre, mince une fois n'est pas coutume)

    est la matière première ! M'est avis !
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 19 décembre 2017 à 00:13
    Je n'ai pas aimé à ce livre, qui sous couvert de dénoncer l'hypocrisie de la société et sa morale bourgeoise, exalte le mal, la регvегsіоп, l'hоmоsехualité, un certain éгоtіsmе pour ne pas parler de рогпоgгарhіе, à travers la célébration de personnages ambivalents au sеіп d'un monde interlоре.

    nous écrit Chezvolodia.


    Voilà la MORALE de Chezvolodia, homophobe
    & blâmant le рlаіsіг (auquel il doit succomber
    pourtant avec son compagnon, on le lui souhaite,
    du moins) : "le mal, la регvегsіоп, l'hоmоsехualité" !

    Une MORALE bourgeoise dirigée contre les déclassés :
    qui l'amène à cette expression du dégoût de classe
    le plus snob : "un monde interlоре" !


    Que je sache, Jean Genet n'a jamais écrit
    "sous couvert de" quoi que ce soit : s'il y a un écrivain
    sans détours ni voiles, c'est bien Jean Genet ;
    aucune hypocrisie bourgeoise chez lui,
    aucune haine de l'hоmоsехuеl
    alors qu'il était hоmоsехuеl
    assumé, lyrique, revendiqué.

    ChezVolodia, hоmоsехuеl, qui nous a raconté ses ballades
    en couple au Marais et sa sortie avec son compagnon
    vêtu de son cadeau de cuir, serait bien avisé
    de prendre exemple,
    pour sa propre intégrité mentale !
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 19 décembre 2017 à 19:38
    RECTIFICATIF :
    Plus haut, j'ai mal cité le titre de deux œuvres de Jean Genet :
    "Le journal du voleur",
    et "Quatre heures à Chatila".

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