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La déculottée du Manu (page 6) - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : La déculottée du Manu
  • hermann_a_mes_cotes Membre pionnier
    hermann_a_mes_cotes
    • 30 juin 2017 à 06:21
    En réponse au message de climax007 :



    Merci d’avoir confirmé que l'UE accorde

    des DÉROGATIONS pour que des services publics

    continuent à être publics !!!

    Je n'ai pas dit cela, Climax.

    En réponse au message de hermann_a_mes_cotes :


    la Cour a validé de nombreuses dérogations aux règles de la concurrence lorsqu'elles contrarient la mission de service public.

    Les États ne mendient pas des dérogations aux institutions européennes. Ils ont eux-mêmes appliqué le droit européen leur permettant de choisir des secteurs d'activité qui - au nom de l'intérêt général et sous des conditions trop restrictives à mon goût - relèvent du service public et peuvent déroger au principe de la libre concurrence.

    La Cour de justice n'a effectivement pas accordé des dérogations.
    Elle a validé - en tant qu'organe de juridiction - le fait que le droit européen permet à des États de déroger au principe général de libre concurrence pour des activités relevant de l'intérêt général.

    Le principe comme son exception appartiennent pleinement au droit européen. Ces jurisprudences ne sont pas des dérogations politiques par mesure de grâce. Elles réaffirment la règle selon laquelle les États ont le droit de déroger à la libre concurrence pour certaines activités de service public.
    Comme je l'ai dit également, la même Cour confirme en outre que des activités de service public peuvent se trouver par nature hors le champ du secteur concurrentiel.

    Je suis premier à penser que la gestion privée n'est pas nécessairement meilleure que la gestion publique. Je me suis opposé - et je m'oppose toujours - à la privatisation de certaines activités qui relevaient du secteur public.
    Je dis seulement que je ne suis pas d'accord avec ta condamnation sans réserve. Par ailleurs, je suis loin de te donner tort sur tout lorsque tu critiques cette UE dont je suis loin d'être un amoureux tгапsi.
  • spikeman Membre suprême
    spikeman
    • 30 juin 2017 à 07:30
    Il est trop fort mon Yggounet. A 6h00 du mat, il arrive à pondre un pavé énooorme sur la politique et les institutions européennes.
    Tout ce que j'arrive à faire c'est renverser mon chocolat au lait et me décoller le caleçon des fеssеs.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 30 juin 2017 à 07:42
    En réponse au message de spikeman :

    Il est trop fort mon Yggounet. A 6h00 du mat, il arrive à pondre un pavé énooorme sur la politique et les institutions européennes.

    Peut-être qu'il a des insomnies notre Yggdrasil ...



  • pourunbeaumec Membre élite
    pourunbeaumec
    • 30 juin 2017 à 18:49
    Depuis le début je le sent pas le Macron! Qui vivra verra!
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 30 juin 2017 à 19:54
    En réponse au message de hermann_a_mes_cotes :

    En réponse au message de climax007 :



    Merci d’avoir confirmé que l'UE accorde

    des DÉROGATIONS pour que des services publics

    continuent à être publics !!!

    Je n'ai pas dit cela, Climax.

    En réponse au message de hermann_a_mes_cotes :


    la Cour a validé de nombreuses dérogations aux règles de la concurrence lorsqu'elles contrarient la mission de service public.

    Les États ne mendient pas des dérogations aux institutions européennes. Ils ont eux-mêmes appliqué le droit européen leur permettant de choisir des secteurs d'activité qui - au nom de l'intérêt général et sous des conditions trop restrictives à mon goût - relèvent du service public et peuvent déroger au principe de la libre concurrence.

    La Cour de justice n'a effectivement pas accordé des dérogations.
    Elle a validé - en tant qu'organe de juridiction - le fait que le droit européen permet à des États de déroger au principe général de libre concurrence pour des activités relevant de l'intérêt général.

    Le principe comme son exception appartiennent pleinement au droit européen. Ces jurisprudences ne sont pas des dérogations politiques par mesure de grâce. Elles réaffirment la règle selon laquelle les États ont le droit de déroger à la libre concurrence pour certaines activités de service public.
    Comme je l'ai dit également, la même Cour confirme en outre que des activités de service public peuvent se trouver par nature hors le champ du secteur concurrentiel.

    Je suis premier à penser que la gestion privée n'est pas nécessairement meilleure que la gestion publique. Je me suis opposé - et je m'oppose toujours - à la privatisation de certaines activités qui relevaient du secteur public.
    Je dis seulement que je ne suis pas d'accord avec ta condamnation sans réserve. Par ailleurs, je suis loin de te donner tort sur tout lorsque tu critiques cette UE dont je suis loin d'être un amoureux tгапsi.

    C'est fantastique, les États ont le droit de déroger

    et de décider quels secteurs sont livrés à la concurrence

    et d'autres pas ! Bien, quoi qu'il en soit,

    la dérogation, principe annexe, confirme le principe premier

    de la "concurrence libre et non faussée" !

    Principe qui a couvert les privatisations des dernières années.

    La construction de l'UE est malfaisante ; ses principes

    constitutionnels sont malfaisants ; elle a inscrit dans

    sa légalité le capitalisme comme horizon indépassable.

    Bref : ce qui fut imposé par un coup de force aux Français

    ayant voté "non" à la constitution européenne,

    par un Congrès où des prétendus socialistes votèrent,

    avec la droite, la ratification d'un traité très similaire au rejeté,

    - et il fallait ce coup-là pour montrer la nature de l'UE,

    (si vous dites "non", on vous amènera à dire "oui"

    de quelque manière) -, est IRRÉCUPÉRABLE !

    Je pense que la nature de l'UE est telle qu'elle invalide

    les réticences que tu as à la condamner totalement?

    Hermann ; et je reconnais, par ailleurs, que je ne suis

    pas un spécialiste du droit, à l'inverse de toi ; cependant,

    j'ai pris la peine de lire les textes constitutionnels de l'UE.
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 30 juin 2017 à 21:24
    En réponse au message de 50.nuances.de.bi :

    Et oui quand on a plus d'arguments...

    Mais, j'ai aligné une somme d'arguments que tu as franchi, sans les considérer, au moyen de vaseuses considérations géopolitiques, toujours ressassées, sur le "couple franco-allemand", "moteur de l'Europe", et patati, et patata, Bi.

    Non, j'essayais de te faire rigoler, ô âme retorse, garçon de mauvais poil, "attachiant" comme tu l'écris de toi-même, de penser au gars avec sa râpe de poils portant son tee-shirt "Just Vomit" (c'était toi, on entrevoyait ton visage), et tu étais assez bien fait ; voilà la seule considération que j'avais en ce moment de solitude vers les onze heures et plus du Jeudi soir !!!
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 30 juin 2017 à 21:31
    C' était pas moi sur la photo jai jamais mis de photos de moi !
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 3 juillet 2017 à 20:02
    En réponse au message de 50.nuances.de.bi :

    C' était pas moi sur la photo jai jamais mis de photos de moi !

    Bi, c'est bien dommage, car, malgré tes considération conspirationnistes, et ton amour pour un certain pamphlétaire (dont le nom m'échappe, ah oui, E. Zemmour), que tu tiens en haute estime, je suis persuadé que tu as des côtés attachants et pas seulement attachiants ; je suis sérieux, Monsieur !
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 4 juillet 2017 à 22:28
    C’est la nouvelle blague qui fait florès: surnommer «Napoléon Macron» le nouveau président de la République. Ce sarcasme du chanteur Jacques Dutronc, un soir de spectacle, a aussitôt été repris par les médias pour le colporter en guise d’éloge à peine déguisé. Il flotte un air de courtisanerie autour du nouvel hôte de l’Elysée. C’est l’esprit de la Ve République. De l’élection au suffrage universel en substitut de l’ancien sacre royal. On se souvient que Le Canard Enchaîné croquait chaque semaine de Gaulle grimé en Louis XIV, entouré de sa cour, dans un pastiche savoureux des Mémoires du duc de Saint-Simon.

    Mais, depuis lors, la monarchie gaullienne s’est américanisée. Emmanuel Macron met la main sur le cœur en écoutant La Marseillaise le soir de son élection. Il s’apprête à se rendre devant le Congrès pour une intervention qui aura des airs de discours sur l’état de l’Union, prononcé annuellement par le président des Etats-Unis.

    Napoléon ne s’est jamais pris pour Washington mais nos présidents, depuis Giscard, se prennent tous pour Kennedy. Entre-temps, la puissance a franchi l’Atlantique.

    Sarkozy fut lui aussi, en début de mandat, comparé à Bonaparte Premier consul. Lui aussi se prenait pour Kennedy, posant avec son fils sous son bureau ou mettant – déjà – la main sur le cœur en écoutant l’hymne national. C’était l’époque où les médias exaltaient «l’hyperprésident». Avant de le lui reprocher tandis que ses électeurs lui reprochaient, à l’inverse, de ne pas en faire assez, d’être un «hypoprésident»…

    C’est toute la contradiction entre nos institutions et la construction européenne. La Ve République sacre un souverain absolu ; l’Europe le dépouille de l’essentiel de ses pouvoirs. L’oligarchie financière, juridique, technocratique de l’Union européenne corsète notre souverain qui ne peut protester puisqu’il est idéologiquement un fédéraliste européen. Comme tous ses prédécesseurs depuis Giscard.

    L’hégémonie économique de l’Allemagne fait le reste et transforme la France en «junior partner», selon une de ces expressions américaines que les «helpers» d’En marche! affectionnent.

    On a encore pu s’en apercevoir lors du premier Conseil européen des 22 et 23 juin, auquel Macron président assistait. Bien qu’auréolé de son élection et de ses premiers pas diplomatiques réussis, Macron n’a rien obtenu de ce qu’il escomptait: l’Europe n’a pas tenu compte de ses exigences sur les emplois détachés ; a noyé ses critiques contre les investissements chinois en Europe sous un jargon technocratique et la référence aux lois suprêmes de l’OMC. Il a dû faire ostensiblement allégeance à Merkel en avouant que la France ne prendrait aucune position sans obtenir l’accord préalable de l’Allemagne et a affirmé qu’il accueillerait à bras ouverts les migrants alors même que, sur le terrain, son ministre de l’Intérieur tente de les chasser.

    Le couple franco-allemand, invention française qui fait rire toute l’Europe, est devenu l’arme de la sоumіssіоп de la France à l’Allemagne.

    Il ne faut pas se prendre pour le président des Etats-Unis quand on est le gouverneur du Texas ; il ne faut pas se prendre pour l’empereur Napoléon quand on est le roi de Saxe.

    Eric Zemmour
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 4 juillet 2017 à 23:22
    Là où Eric Zemmour voit dans la zèle de Macron à l'égard de la chancelière A. Merkel, une inféodation nationale, je vois là une sоumіssіоп découlant de la plus grande puissance du capitalisme allemand : ce n'est pas une nation qui se soumettrait, c'est un capitalisme qui avoue sa moindre puissance.

    C'est la différence entre une analyse qui prend les nations pour des données premières et une autre analyse qui voit dans l'affrontement entre capitalismes mineurs (d'où le caractère de zone de libre-échange ouverte aux capitaux américains, chinois, japonais) l'expression du Capital l'expression l'oligarchie financière est imprécise) à la recherche de marchés de moins en moins nombreux, et dans la lutte des classes ce qui traverse, de part en part, et détermine tous les antagonismes véritables.

    C'est la différence entre le nationalisme et le marxisme, Bi.

    Par ailleurs, E. Zemmour fait l'économie de l'analyse des institutions de la Cinquième république, du coup d’État bonapartiste perpétuel, où un Bonaparte prétend régler tout seul, pour l'intérêt "général", à coups de lois méprisant une Assemblée nationale (ordonnances...), les affaires. Oui, cela s'appelle le bonapartisme : et "Napoléon" est adapté aux prétentions de celui qui gouverne avec quinze pour cent du corps électoral comme assise.

    Eric Zemmour cause de tout ; tout ce que j'évoque, il l'évoque ; SAUF la lutte des classes, essentielles, qui sont l'axe d'un constat différent du sien !

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