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Le silence a des griffures, le silence a des ratur - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Le silence a des griffures, le silence a des ratur
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 13 décembre 2017 à 22:51
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    Le silence a des griffures, le silence a des ratures !
    Un cri racle une gorge, il passe inaperçu
    Car il est étouffé par les déconfitures
    D'ailes sombres et revêches, pourrissantes natures !

    Le type a des grillages, il encode sa vue
    En détruisant ses larmes ; un lamentable mur
    Cadenasse sa tête ; pleurer est la bévue
    Des hommes droit devant, l'attaché-case est sûr

    D'avoir sa devanture correcte quand droite est la carcasse,
    Limée de dignité ; les souvenirs sont las
    De leur effacement - la mémoire à la casse ! -,
    Et remplissent le vide chargé des autrefois ;

    Dans ma soupente ardente, comme un cheval de Troie,
    Le temps se coagule ; ton imagerie rare
    Disperse ton cadavre ; tu guettais telle une oie,
    A l’œil tгапssibérien, le trèfle fort bizarre

    images?q=tbn:ANd9GcTuU-9HUFAjLfA11sYvrcSkGKTpcNMmYQ7adpYAN2s8u665DBz8pw

    Aux quatre directions ; et rien n'était sali
    Dans les futurs possibles car tout pouvait s'élire,
    L'événement égal ; dessous ton cil bruni
    Par le détachement, tu t'exaltais à rire

    En détournant les sons - ça n'faisait pas de pli ! -
    Vers ton labyrinthe intérieur : venait la pluie
    Du sourire éclatant timide ; jonchait un lit
    Rarement partagé ma carcasse éblouie ;

    Comme étroite est l'impasse, comme étroit est le pas
    Entre amitié et fiel, entre Amour et Sargasses
    Fervemment engluées ; comme pèse le moi
    Oublieux des substances, se livrant aux rapaces

    Engloutissant l'oubli ; comme est dur un départ
    Accueilli nulle part ; malsonnante est la voie
    Déchargée d'épaisseurs, déchargée du retard
    Précautionneux des temps ; je reste comme une oie

    nature_parcdegerland_ldaniere_860.jpg

    Cherchant ma belle étoile, ai la contrefaçon
    D'un semblant de la vie ; là j'observe une pause,
    Me délie de la pierre et retiens la leçon
    D'avoir été parfois au parfum de la chose,

    Au rythme de mon Roi, amplement mécano
    De mon sensible corps ; ton silence élabore
    De mes futilités ; je marche dans un Nô
    De peur de m'effrayer ; je suspens ce qu'adore

    Le commun endormi ; le monde est renfermé
    D'un triple cadenas hormis aux peaux zébrées
    De leur beauté poilue ; je reste consterné,
    Je mâchonne les pierres des routes carrelées.

    Je recherche mon Roi, ma blessure endiablée,

    Mon éсume labiale et ma légèreté,

    Mon sentiment réel et mon âme assoiffée :

    Ma libellule en feu, mon renaissant été.


    images?q=tbn:ANd9GcTIO5SgjOuqLzfD58xci-Czv4qeUFkszCqWklUOVmpWanpINgE0

    Climax007, 21h-22h50, le mercredi 13 décembre 2017, à Lyon.

    348s.jpg

    En hommage

    à Carlos Jorge S. G. de Almeida,

    mort le 13 décembre 2013.


    tendances-2018-fleurissement-dans-parc-gerland-a-lyon-13838-3-l750-h0.jpg
  • blue-arts Légende urbaine
    blue-arts
    • 13 décembre 2017 à 23:19
    Le ruisseau coule de la source cachée
    Ou jadis assoiflé sous l onde douce mes levres
    Je vecu ici bas de merveilleux étés
    A peindre sur la toile un chant d oiseau posé sur le genievre
    Puis vint la lune et ses étoiles reine et messageres
    Et mon sommeil fut lourd orphelin de caresses
    Dans un monde qui court pouvoir ce reconnaitre !
    S étendre aux blés respiré puis disparaitre le cœur vide d amour seul le chant d une fauvette .

  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 13 décembre 2017 à 23:53
    images?q=tbn:ANd9GcQs419MFcNGsPHM4-ZjP3rQJmzC5GVr0QPjlPpIoEYpW4K440wMhg

    Mes lèvres ont égaré leur pulpe, mes ԁоіgts leurs lignes
    De la vie de la chance ; le ruisseau détourné
    A perdu son velours ; le reflet est borné
    Dans ton corps liquéfié en rien ; tu fais des signes,

    Mon brun amour d'été, du fond de ton silence,
    Marionnette en moi, par le poids augmenté
    Des mots non prononcés ; tu es mort empêtré
    Par ce qu'on ne dit pas ; ici, avec constance,

    L'essentiel est grimé dessous les meuglements
    Du rocker encensé ; ici, les sentiments
    Sont gâchés par le scribe officiel ; la déroute

    De ta mort passe inaperçue ; et le grand monument
    Pour la charogne aisée fera du rendement :
    Moi, j'ai ton seul sourire, il est ce qui m'écoute.

    parc-de-gerland-lyon-146011776129.jpg

    Climax007, à 23h30-23h45,
    le mercredi 1" décembre 2017, à Lyon !
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 14 décembre 2017 à 00:53
    Avec des images du Parc de Gerland, qui me rappellent des souvenirs éteints !

    Pour ceux qui ne sont pas de Lyon, l'ancien stade de football de Gerland n'est qu'une partie fort réduite de ce quartier de Gerland, qui s'étire le long du Rhône !!!
  • blue-arts Légende urbaine
    blue-arts
    • 14 décembre 2017 à 11:19
    Magnifique Parc de Gerland climax ou ton ame a du trainée en quette d une moirié de pomme peut etre..!! le soleil printanier a rechauffé ton ame sans doute sur ces bancs alignés pareils aux militaires; et l enfance fut belle par sa naiveté son innocence parti éffacée comme le PARC DE GERLAND sans doute car la beauté se meurt rétréci les espaces verts pour le beton armé telle est la destinée de cet astre magique qu on appele terre
  • didmic83 Membre expérimenté
    didmic83
    • 14 décembre 2017 à 13:22
    Merci Serge pour cette belle tirade amour pour ton amour défuпte ... et agrémentée de ces beaux paysages de la capitale des Gaules !
    Joyeuses fêtes ...
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 14 décembre 2017 à 23:08
    Mais l'amour revit dans des souvenirs perdus !

    J'ai visité du passé mort, et j'ai vivants des moments avec Simon,
    grâce à des photographies.

    J'avais oublié des promenades, les castors, le coin des navires au radoub, la cité scolaire internationale, les рlапs d'eau avec les nénuphars, des canotages en été, les anciens quais du Rhône... et je garde pour moi les émotions ressenties à ces moments !

    Parce que c'est sain de ne pas livrer des souvenirs soudain ravivés !
  • blue-arts Légende urbaine
    blue-arts
    • 15 décembre 2017 à 18:56
    Comme tu a raison climax les senteurs les parfums des rayons printaniers... des pas qui resonnent encore sur le chemin de nos vies de nos errences combien comme nous solitaire devant nos propres désirs nos propres епvіеs combien de caresses non données de Ьаіsегs envolés dans le vent de l oubli ..

    Mon seul regret c est de n avoir pas pu vraiment aimer une moitié de pomme un autre que moi une harmonie a deux juste un regard pour ce comprendre juste....................mais le vent est là pour nous fairent oubliés comme les feuilles de l automne emportées et c est tant mieux en fait car l ame est au repos , sereine .
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 15 décembre 2017 à 23:31
    Tu sais, Patrice, finalement, Simon m'aura caressé de bien des façons, même si très rarement avec ses mains : en me nomment le nom des arbres, en m'emmenant voir le feu d'artifices du Quatorze Juillet depuis les bords du Rhône vers le quartier militaire Sergent Blandan (à Geerland !), en ayant un sourire, en étant présent, en se laissant mordiller avec moi les pieds par des petits poissons, etc.


    Alors, l'oubli ne vainc pas, Patrice ; sa victoire est provisoire !

  • blue-arts Légende urbaine
    blue-arts
    • 15 décembre 2017 à 23:53
    Tes propos sont sucсulent climax
    Quelle belle sensibilité ses mots j aurais aimer te connaître balladés tous les deux sur les bords du Parc de Gerland simplement s appreciés , une presence une belle relation serais née mais sur les ailes DU VIRTUEL que sont nos mots en fait j oublirais , tu oubliras nous oublirons tous nos messages échangers pour ne rester qu une illusion d aimer et d amitié

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