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Loin des Bras - Metin Arditi - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Loin des Bras - Metin Arditi
  • chezvolodia Membre pionnier
    chezvolodia
    • 1 mai 2017 à 13:08
    Quatrième de couverture :

    L'institut Alderson, pensionnat suisse pour gosses de riches, traverse une période difficile et pourrait changer de propriétaire. Aussi le cénacle des professeurs vit-il des jours angoissés. Ici, chacun panse une blessure ou dissimule un secret : un deuil, le vice du jeu, le déshonneur d'avoir été "collabo", la lâcheté déguisée en pacifisme, l'opprobe antisémite, des amours "contre nature", le sentiment d'avoir été abandonné... Dans ce refuge de solitudes et de destins brisés, la paroi des silences se fendille peu à peu, laissant à nu des êtres qui doutent autant d'aimer les autres que de s'aimer eux-même. Durant ces quelques mois de crise, relatés au fil d'une construction kaléidoscopique rythmée, chacun des personnages devra assumer ses faiblesses.

    Metin Arditi est un conteur hors pair et son roman est de ceux qui captivent. Le théâtre, la danse, la littérature nourrissent un récit bondissant, aux ramifications multiples, qui pourtant jamais ne s'écarte de sa magistrale orchestration.


    Editions : Babel - ISBN : 978 2 7427 9945 - Poche : 426 pages -

    Mon avis : Volodia

    Tout ou presque est mentionné dans la quatrième de couverture. L'intérêt de ce livre est qu'il est au contraire de bien des livres relatant la vie à l'intérieur de lycées, collèges ou pensionnats, plus centré sur la vie des professeurs, les élèves n'étant que des figurants faisant office de ciment les liant les uns aux autres pour la cohérence du récit.

    Dans ce roman l'auteur met en exergue le quotidien de la directrice, madame Alderson pour conserver le niveau d'excellence de son établissement, malgré les difficultés financières dues au fil des années à la défection des élèves, et les relations ambiguës qu'elle entretient avec sa propre soeur, ravalée aux tâches subalternes, voire ingrates. Sa motivation et ses efforts, pour maintenir un semblant de cohésion entre les professeurs qu'elle sollicite régulièrement pour donner des heures de cours, ou enseigner d'autres matières que celles dans lesquelles ils sont spécialisés, sans autre rémunération, et ce par mesure d'économie. Tâches supplémentaires qu'ils acceptent étant conscients qu'ailleurs ils ne trouveraient pas leur place. Leurs vies, les relations qu'ils entretiennent entre-eux, toutes en surface, avec à l'intérieur d'eux-mêmes, le sentiment de valoir mieux que leurs confrères. Leurs angoisses qu'un passé peu glorieux pour certains, d'humiliations pour d'autres, mais plein de certitudes, ressurgissent. Leur inquiétude quant à leur devenir suite à la vente de l'Institut....

    J'ai beaucoup aimé ce livre dans lequel Melin Arditi, met ses personnages à nus dans tout ce qu'ils ont d'humain.

    113804955.jpg
  • jacques3223 Membre élite
    jacques3223
    • 1 mai 2017 à 13:14
    En réponse au message de chezvolodia :

    Quatrième de couverture :

    L'institut Alderson, pensionnat suisse pour gosses de riches, traverse une période difficile et pourrait changer de propriétaire. Aussi le cénacle des professeurs vit-il des jours angoissés. Ici, chacun panse une blessure ou dissimule un secret : un deuil, le vice du jeu, le déshonneur d'avoir été "collabo", la lâcheté déguisée en pacifisme, l'opprobe antisémite, des amours "contre nature", le sentiment d'avoir été abandonné... Dans ce refuge de solitudes et de destins brisés, la paroi des silences se fendille peu à peu, laissant à nu des êtres qui doutent autant d'aimer les autres que de s'aimer eux-même. Durant ces quelques mois de crise, relatés au fil d'une construction kaléidoscopique rythmée, chacun des personnages devra assumer ses faiblesses.

    Metin Arditi est un conteur hors pair et son roman est de ceux qui captivent. Le théâtre, la danse, la littérature nourrissent un récit bondissant, aux ramifications multiples, qui pourtant jamais ne s'écarte de sa magistrale orchestration.


    Editions : Babel - ISBN : 978 2 7427 9945 - Poche : 426 pages -

    Mon avis : Volodia

    Tout ou presque est mentionné dans la quatrième de couverture. L'intérêt de ce livre est qu'il est au contraire de bien des livres relatant la vie à l'intérieur de lycées, collèges ou pensionnats, plus centré sur la vie des professeurs, les élèves n'étant que des figurants faisant office de ciment les liant les uns aux autres pour la cohérence du récit.

    Dans ce roman l'auteur met en exergue le quotidien de la directrice, madame Alderson pour conserver le niveau d'excellence de son établissement, malgré les difficultés financières dues au fil des années à la défection des élèves, et les relations ambiguës qu'elle entretient avec sa propre soeur, ravalée aux tâches subalternes, voire ingrates. Sa motivation et ses efforts, pour maintenir un semblant de cohésion entre les professeurs qu'elle sollicite régulièrement pour donner des heures de cours, ou enseigner d'autres matières que celles dans lesquelles ils sont spécialisés, sans autre rémunération, et ce par mesure d'économie. Tâches supplémentaires qu'ils acceptent étant conscients qu'ailleurs ils ne trouveraient pas leur place. Leurs vies, les relations qu'ils entretiennent entre-eux, toutes en surface, avec à l'intérieur d'eux-mêmes, le sentiment de valoir mieux que leurs confrères. Leurs angoisses qu'un passé peu glorieux pour certains, d'humiliations pour d'autres, mais plein de certitudes, ressurgissent. Leur inquiétude quant à leur devenir suite à la vente de l'Institut....

    J'ai beaucoup aimé ce livre dans lequel Melin Arditi, met ses personnages à nus dans tout ce qu'ils ont d'humain.

    113804955.jpg

    J'ai beaucoup aimé ce livre lors de sa parution, je vais le relire, bonne idée.

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