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Parcoursup (page 2) - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : Parcoursup
  • freaks Membre élite
    freaks
    • 17 avril 2018 à 19:41
    Ne pas oublier l énormité de la mаssе des étudiants qui remplissent les filières de sociologie, d histoire et de philosophie dont les perspectives d avenir pour du travail en adéquation avec ces études sont proche des 1%
  • parisoft Membre expérimenté
    parisoft
    • 17 avril 2018 à 19:56
    Exact, y'a qu'à fermer ces facs-là
    tout sera résolu
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 17 avril 2018 à 20:31
    Il y a en France un trés gros problème d' orientation c'est évident
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 18 avril 2018 à 21:02
    En réponse au message de jiminy :

    Serait-ce un sujet tabou ?
    On dirait que personne n'ose mentionner que nous n'avons pas tous le même QI, et qu'il est évident que les plus faibles ne sont pas armés de la même façon pour réussir sur le рlап universitaire, et que donc, déjà au départ, une sélection 'naturelle' se fait obligatoirement.

    Le seul tabou est que le QI n'est pas une donnée intangible, héréditaire, innée, mais le résultat fluctuant d'apprentissages, d'enseignements et de relations sociales valorisant les connaissances et les faisant intégrer (et non ingurgiter), Jiminy.

    Je dois beaucoup aux relations d'enseignement. Je dois de la gratitude à la passion des mots, des notions, des savoirs exacts de nombreux professeurs de lettres que j'ai eus, d'un professeur d'allemand, d'un professeur de philosophie, d'un professeur d'histoire : ceux-là ont assisté mon QI par leur efforts d'intelligence menés avec les élèves dans leurs classes. Mais je dois aussi à ceux et à celles que j'ai oubliées, n'en doutons pas.
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 18 avril 2018 à 21:11
    En réponse au message de 50.nuances.de.bi :

    Il y a en France un trés gros problème d' orientation c'est évident

    Tellement, oui, qu'enseignant en lycée, je vois les gouvernements successifs réduirent les heures de présences des conseillers d'orientation-psychologues dans les lycées, bâtir un service d'orientation national en charge de toute la population avec le même nombre de personnels ; et, de nouveau, insister sur le rôle des professeurs principaux dans l'orientation des élèves (soit : "Débrouillez-vous, chers enseignants !")

    Bi, qui (au pluriel) causent le problème ? De qui est-ce la responsabilité que ce défaut d'orientation ?
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 18 avril 2018 à 21:14
    En réponse au message de anabasis :

    Il n'y a pas que les cadeaux fiscaux qui comptent, l'économie d'un pays ne repose pas que sur cette donnée... discours gauchiste simpliste.
    Quant à la réforme en question, pour bien connaître le sujet, des étudiants ayant parfois un bac d'une filière dépréciée par les intello-bobos réussissent leurs études à force de persévérance.
    D'autres avec des mentions très bien ou bien, bac S etc. se relâchent complètement à leur arrivée à l'université et l'éloignement du foyer parental...
    Alors si au départ cette réforme me paraissait positive, je ne suis pas sûr que ce soit une sélection a priori qui soit justifiée. Il faudrait plutôt augmenter le contrôle de la présence de l'étudiant en cours en L1 et supprimer les bourses à ceux qui ne jouent pas le jeu. N'assister qu'aux TD, comme le font beaucoup, devrait être insuffisant à cet égard.

    Charmant : "discours gauchiste simpliste", "les intellos bobos", ça c'est de l'argumentation.

    Le baccalauréat est-il, toujours, le premier grade universitaire, voilà la seule question qui se pose.
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 18 avril 2018 à 21:19
    En réponse au message de parisоft :

    Les enseignants des universités lilloises vont cocher oui à pour tous les dossiers parcoursup
    J'espère que toutes les universités vont s'aligner

    Les enseignants des lycées ont renoncé, pour leur part, à remplir les grilles abracadabrantesques découpant les élèves en savoir-faire, compétences et tutti quanti : bref tous ces longs questionnaires où vous cochez pour que ce soit "analysé" par des machines électroniques ou alors les enseignants, même les plus respectueux des commandements hiérarchiques, ne peuvent pas remplir les trente à quarante items tellement c'est byzantin.
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 18 avril 2018 à 21:36
    En réponse au message de freaks :

    Ne pas oublier l énormité de la mаssе des étudiants qui remplissent les filières de sociologie, d histoire et de philosophie dont les perspectives d avenir pour du travail en adéquation avec ces études sont proche des 1%

    Curieux, comme en des temps de réaction face à la multiplicité des connaissance, les filière des sciences humaines donnant une vue des sociétés et de leur histoire et substance, sont la cible d'attaques les taxant d'inutiles et de parasitaires, Freaks

    Est-il inutile d'avoir des personnes formées en sociologie, dans une société divisée en classes sociales ? N'y a-t-il pas là une appréhension des réalités, nécessaire aux sociétés pour se comprendre ?

    Qu'est-ce qu'un présent sans recul historique sinon être assuré d'une histoire immobile, installant l'intégrisme de la conformité au passé partout ?

    Qu'est-ce qu'une absence de la philosophie, sinon l'absence assumée de toute capacité de mise en relation des faits et des idées en des notions ?

    Et ces trois filières forment des gens compétents par la jugeote, donc utiles ; par leur capacité d'analyse et de synthèse ; par leur connaissance des ensembles sociaux.

    Des personnes adaptées au monde tel qu'il est donné à voir et à comprendre.

    Est-ce que cela ne formerait pas des personnes réfléchies, autonomes, capables et adaptées à bien des domaines de la vie économique ? La polyvalence structurée ne serait-elle pas louable ?

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