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Témoignage - Homosexualité

Sujet de discussion : Témoignage
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 7 mai 2018 à 11:01
    Bonjour à toutes et à tous


    Dans la série des situations vécues qui semblent banales à certains yeux, voici quelques témoignages qui s'ajoutent à la liste.

    Vous pouvez aussi ajouter le votre:




    Témoignage n°1
    ""Je suis lesbienne. Un chauffeur Uber, après que j'ai dit 'ma petite amie' dans une phrase, m'a demandé si j'étais vіегgе (!?!?) et m'a dit que c'était la faute aux 'gens comme moi' si l'espèce humaine était en voie d'extinction.""

    G.*, 26 ans.

    Témoignage n°2
    ""Ma première ехрéгіепсе de la lesbophobie ? Un de mes profs de 3e m'a dit que j'étais sale parce qu'il m'a entendu dire 'je t'aime trop' à ma copine. J’avais 14 ans.""

    C., 32 ans.

    Témoignage n°3
    ""Cacher, grandir, n'avoir personne dans sa vie, personne à qui en parler. Devoir feindre une attirance pour les femmes. Faire penser qu'on a une petite amie. A sa famille, aux amis, aux médecins.

    Accepter ce collègue qui arrête de te faire la bise quand il apprend que t’es en couple avec un homme.""

    D., 46 ans.

    Témoignage n°4
    ""Un exemple ? Quand ton copain arrive dans une soirée/un resto où tu es déjà, qu'il fait la bise à tout le monde sauf à toi par peur des regards (alors qu'il le ferait s'il était hétéro) !""

    F., 31 ans.

    Témoignage n°5
    ""J’ai été menacé à l’arme blanche dans le tram. Le mec m’a menacé de mort en m’insultant devant tout le monde. UN seul passager m’a aidé, en répétant au mec que tout le monde se fichait de mon hоmоsехualité et qu’il devait se casser.""

    S., 17 ans.

    Témoignage n°6
    ""Je n'ai jamais réussi à tenir la main de mes copines dans la rue, et rares sont les filles que j'ai connues qui en avaient le courage.

    Le mois dernier, j'ai eu le malheur de glisser un bisou sur la joue de ma chérie sur le quai d'une gare avant qu'elle monte dans son train, et un groupe de jeunes femmes se sont mises à crier, à nous prendre en photos, à changer de wagon pour pouvoir être dans celui où ma douce monterait. Elle est descendue et on a dû laisser le train partir par peur qu’elle se fasse agresser.""

    A., 16 ans.

    Témoignage n°7
    ""J'ai refusé de revoir un garçon, pourtant très gentil, parce qu’il m'avait embrassé en public en me laissant au métro. Pour lui, un simple geste d’affection d’après premier rendez-vous. Pour moi, c’était me laisser seul trois arrêts avec le regard hostile des autres usagers. J’ai pas pu le rappeler après ça. C’était peut-être l’homme de ma vie, je le saurai jamais (*rires*).""

    F., 26 ans.

    Témoignage n°8
    ""En tant que tгапsgenre, je n’ose pas sortir ma carte étudiante pour avoir des réductions. Et je stresse quand on se fait contrôler dans le train. Et toujours ces regards en coin pendant le contrôle et 'non, ça ne peut pas être vous ! Vous mentez !'""

    D., 18 ans.

    Témoignage n°9
    ""Un chauffeur de bus nous a fait descendre du bus au prétexte qu’on se comportait mal. Pourtant, ma copine était juste assise sur mes genoux alors qu’à côté, deux ados hétéros se roulaient des pelles depuis le début du trajet (d'ailleurs, au début, on a cru qu'il s'adressait à eux).""

    H., 18 ans.

    Témoignage n°10
    ""Une ехрéгіепсе d’homophobie ? Me faire engueuler par la cadre parce que j'ai dit 'ma petite amie' dans une phrase et que parler de sa vie privée devant les patients n'est pas professionnel. Alors que mes collègues parlent des détails de leur vie conjugale (hétéro) du soir au matin...""

    L., 42 ans.

    Témoignage n°11
    ""J’ai été foutu dehors après mon coming out. Après avoir eu une interdiction formelle de mes parents de toucher mon petit frère parce que je 'pouvais le violer'.

    Une autre fois, je me suis fait tabasser et cracher dessus dans la rue par deux mecs pendant un quart d’heure.""

    J., 27 ans.

    Témoignage n°12
    ""Ma mère, durant mon enfance, qui me répétait sans cesse : 'Toute ma vie j'ai prié pour ne pas avoir d'enfant hоmоsехuеl.'""

    M., 42 ans.

    Témoignage n°13
    ""A mon premier stage d’infirmier, quand ils ont su que je vivais avec un mec, j'ai eu le droit à des questions intrusives sur ma sехualité, à des allusions du genre que je pouvais éventuellement faire une ріре pour valider mon stage ou bien que j'aimais faire des touchers rectaux.""

    T., 27 ans.

    Témoignage n°14
    ""Quand une amie me confie, A MOI, sa peur de 'rendre gay' son fils en lui donnant des suppositoires. 'Tu comprends, je voudrais pas induire ça mais que ce soit son choix et pas à cause de moi.'""

    L., 31 ans

    Témoignage n°15
    ""En parlant de moi (je suis tгапsgenre) : 'Si ÇA, c'est une gonzesse, alors moi j'suis un koala et personne peut dire le contraire !'""

    E., 21 ans



  • ever Membre élite
    ever
    • 7 mai 2018 à 11:26
    Dramatique tout ça... mais le coup de rendre un enfant gay avec un suppositoire c'est le summum
  • wolfi Membre suprême
    wolfi
    • 7 mai 2018 à 14:47
    Bonjour,

    Il y a des années de cela, mais voilà:

    Je travaillais en extra de mon travail principal pour un Cbt officier Ministériel, histoire de pouvoir payer la construction de ma première villa.
    J'avais un véhicule de fonction, ripoux (la voiture)

    Lors d'un délaçement pro, à l'heure de déjeuner je me gare à la lisère d'un bois de la région pour manger un sandwich/bière
    Il se trouve que ce lieu à été un endroit de ргоstіtutіоп dans un passé proche. Une impasse longue d'un Km

    Pendant que je m'enfile .... le sandwich/bière, une patrouille de police s'est mise à contrôler le véhicule ripoux.
    Je n'étais pas en visu de la caisse.
    Le "chef" policier, un ripoux lui comme la voiture, à ordonné à ses sous fifres de verbaliser un max la voiture, 6 PV

    Je reviens à la voiture à ce moment là, contrôle et tout et tout, je fais l'indifférent sachant que les PV sauteront sans problème.Je ne décline pas la position de fonction de mon patron
    Le ripoux et ses confrères s'acharnent sur le véhicule, moi je suis en ordre pas la voiture

    Ils me laissent donc partir avec ma caisse pro pourrie.

    Les P.V sautent bien évidement, mon patron revегsаit pas mal d'argent en liquide au commissaire du coin pour ses bonnes œuvres LOL Je suis bien plaçé pour le savoir, car je lui en ais remis moi même hihihi

    2j plus tard je suis convoqué par mon patron (un des associés de cet office ministériel, il me demande ma démission pour être allé dans un lieu de ргоstіtutіоп.

    Comme je suis rentré dans son office par un ami cadre du bureau, je décide de démissionner pour ne pas porter préjudice à mon ami.

    Le big boss était vexé d'avoir à justifier pourquoi je roulais dans un véhicule dangereux, mais aussi parce qu'il était ouvertement homophobe.

    Je perds donc cet emploi subsidiaire.
    Mon ami de ce bureau, me demande de venir le voir dans son bureau, et là il me dit: C' est dégueulasse ce que tu fais ... (je n'avais rien fait mais bon ...) PD c'est dégeux

    Je ne l'ai jamais revu, bien que nous sortions très souvent ensembles.

    Le Big Boss à quitté l'office peu après et son principal associé est venu s'excuser pour l'autre et m'a demandé de revenir bosser pour lui, très très gentiment.

    Mais j'ai refusé tout aussi gentiment, ce second patron était sympa depuis le 1er jour, alors il méritait mes égards.
    L'autre, il était juif, je le précise car je crois que ça jouait dans sa rigidité d'esprit et sa suffisance de la réussite, il était bel homme et très jeune et tout plein de pognon. Ceci dit tous les associés y compris mon ami étaient d'origine juive

    Moi j'ai du faire sans ce djob qui me permettaient mes travaux. Mais ça m'a marqué, car je n'avais rien fait de "mal" ou de déplacé, et j'ai pu voir à quel point certains peuvent être mauvais voir dangereux.

    Le commissaire de Police lui a eu des soucis et àété déplacé. Événements qui sont passés à la TV pour des excès et comportements " bizarres" dans son commissariat. Bien mal acquis ne profite jamais

    moi j'ai retrouvé un djob sympa en complément du mien
  • freaks Membre élite
    freaks
    • 7 mai 2018 à 15:53
    Témoignages 16 :
    Pourquoi j ai eu un fils comme toi
    Je n ai pas eu de chance
    Je t ai pourtant élevé normalement
    N en parle à personne
    Quel honte pour notre famille

    Les derniers mots de mon père
    Depuis il ne m a plus jamais adressé la parole
    C Était il y a 19 ans
    Ma mère essaye de faire avec.
  • blue-arts Légende urbaine
    blue-arts
    • 7 mai 2018 à 16:17
    Hello..! HALLUCINANTS ses témoignages d ou beaucoup manque D INFORMATIONS (( mais bon ils y a des demeurés car meme ..!!!
    Quelle tristesse et etroitesses d esprit NON ..!!
    ...
  • blue-arts Légende urbaine
    blue-arts
    • 7 mai 2018 à 16:22
    En réponse au message de freaks :

    Témoignages 16 :
    Pourquoi j ai eu un fils comme toi
    Je n ai pas eu de chance
    Je t ai pourtant élevé normalement
    N en parle à personne
    Quel honte pour notre famille

    Les derniers mots de mon père
    Depuis il ne m a plus jamais adressé la parole
    C Était il y a 19 ans
    Ma mère essaye de faire avec.

    Bien triste pour toi FREAKS quelle étroitesse d esprit tout de meme BEN moi pour consolée un peu ton ame je te fais de gros
  • spikeman Membre suprême
    spikeman
    • 7 mai 2018 à 16:31
    Bah moi, j'ai aucun souci. Je suis toujours dans le placard, et en plus je suis pas gay.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 7 mai 2018 à 16:55
    Bonjour Ever
    En réponse au message de ever :

    Dramatique tout ça... mais le coup de rendre un enfant gay avec un suppositoire c'est le summum

    Oui, il y en a qui ont vraiment de l'imagination ...



  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 7 mai 2018 à 16:58
    Bonjour Wok
    En réponse au message de wokepice :



    Il y a des années de cela, mais voilà:

    Rocambolesque cette histoire, bien des choses se dévoilent suivant les situations



  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 7 mai 2018 à 17:01
    Bonjour Freaks
    En réponse au message de freaks :

    Témoignages 16 :
    Les derniers mots de mon père
    Depuis il ne m a plus jamais adressé la parole
    C Était il y a 19 ans
    Ma mère essaye de faire avec.

    Des situations bien regrettables justes pour le "qu'en-dira-t-on"



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