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J'aime passer la main par ton poil qui se dore - Littérature & poésie

Sujet de discussion : J'aime passer la main par ton poil qui se dore
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 20 octobre 2013 à 18:42
    J'aime passer la main par ton poil qui se dore
    Aux rayons du soleil velouté et de miel ;
    Quand par un grand plongeon tu élèves mon ciel,
    Tu prends en moi racines, et tout en moi t'adore ;

    Dans ton souffle qui vibre et qui ԁіlаtе un pore
    Après un autre pore, je flaire un goût de fiel,
    Je suis ta cavale, et tu es mon arc-en-ciel,
    Je deviens sidéral, dans un galop sans borne ;

    La course où tu raidis un éperon béni
    Expédie son rythme et enflamme l'idolâtre
    Que voici de ton corps, empêchant le déni

    De ma pudeur ravie ; ton coup de reins rougeâtre
    Me parsème d'une voie lactée ; l'horizon
    Est ton œil ԁіlаté, que parcourt un frisson.


    Climax69007, le Dimanche 20 Octobre 2013.
  • imotep8 Membre pionnier
    imotep8
    • 20 octobre 2013 à 19:32
    Ahh il est bien çui là.
    chapeau monsieur le Rimeur.

  • imotep8 Membre pionnier
    imotep8
    • 20 octobre 2013 à 19:37
    Je l'ai copié collé sur mon pc.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 20 octobre 2013 à 21:26
    Curieusement il est venu plus facilement que d'autres, et peut-être a-t-il eu le bénéfice de cette rapidité.
  • imotep8 Membre pionnier
    imotep8
    • 20 octobre 2013 à 21:28
    Il est tout simple et glisse naturellement.....
    tu étais inspiré d'une émotion simple.... qui plus est plaisante!!!!
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 20 octobre 2013 à 21:55
    Ta peau est un poème que j'aime à en mourir,
    Elle offre son destin à ma voix silencieuse,
    Et dans l'ombre étroite où se dessine furieuse
    L'âme de ta Ьоuсhе un mot vient à me pétrir :

    Mon prénom que tes dents mâchonnent pour l'offrir
    Aux passages du vent, aux fentes sinueuses
    Du temps qui me dépose en ses caches ombreuses,
    Mon prénom où grelotte ton rire jusqu'à finir.

    Et sur le brun satin de ta peau traversière
    Viennent glisser mes ԁоіgts, reconnaissant leur erre,
    Au pays déjà su ; aux crêtes et aux vallons

    De tes soupirs repus, de somptueux sillons
    Faits de perles de sueur me tracent une sente
    Où se joignent et passé, et désir, et attente.


    Climax69007, le Dimanche 20 Octobre 2013.
  • imotep8 Membre pionnier
    imotep8
    • 20 octobre 2013 à 22:03
    Et tu fais cela sans effort....
    qd même.
    il serait intéressant d'avoir l'avis d'autre lecteur ou lectrice.

    ce serait utile.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 20 octobre 2013 à 22:51
    Et tu fais cela sans effort....
    qd même.
    il serait intéressant d'avoir l'avis d'autre lecteur ou lectrice.

    ce serait utile.

    Je le pense aussi !

    Notons, quand même, pour reprendre ton expression, que je ne sais pas si la venue plus rapide - qui déjoue ma tendance à la préciosité - ne me précipite pas vers des images que je qualifierai de plus convenues : je n'affirme rien, je me pose la question.
  • imotep8 Membre pionnier
    imotep8
    • 20 octobre 2013 à 23:47
    Oui, j'ai pensé la même chose.....

    je ne sais pas, un poème ça exprime qque chose du poète...
    Dc toi il faut savoir ce que tu désires vraiment exprimer....

    Une recherche sur le style.... j'ai pensé.
    creuser les mots comme un sculpteur creuse et voire décortique la matière ou comme certains peintres enchevêtrent les lignes je pensais à Pollock dont notre ami Théo fait référence.
    sans tomber dans des lourdeurs culturelles. c'est pas pour faire de la confiture culturelle...
    a toi de percevoir.....

    Moi je suis lecteur et c'est sur ce que j'en ressens et non pas analyse que je me situe.... Le jour où j'aurai le syndrome de Stendhal sur un de tes poème... ce sera une première je te le dirais.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 22 octobre 2013 à 01:38
    La recherche sur le style, s'il doit toujours me précipiter vers des modèles d'il y a quatre siècles (mais je peux en élire d'autres), serait néfaste, pourtant sans cela je risque de tomber dans l'invertébré, alors un mélange de cadres chois et de spontanéité devraient être mon garde-fou.

    Parce que ce n'est pas un simple jeu avec les mots ; il y a là bien plus que des jeux de mots, ce n'est pas de la jonglerie (quoique, quelquefois, ça en prenne l'apparence), il y a le langage, notre racine humaine, que l'on peut négliger, ou choisir de cultiver.

    Et, parfois, le choix n'est pas donné : il faut s'y mettre en entier, ou alors renoncer à être.

    L'on voit, donc, que pour moi il ne s'agit pas d'inoffensives bluettes ; et je fais mes gammes, au risque d'ennuyer certains ici, ou de paraître pédant et ехhіЬіtіоппіstе.

    Je fais, donc, avec ton avis, Imotep, qui me semble assez bienveillant, sans être dénué d'esprit critique : c'est ce dont j'ai besoin.

    Ah, si j'écrivais comme Stendhal, je le saurais depuis longtemps, tiens !!!

    Une phrase aussi légère, peu contournée, formée par l'amour des conteurs italiens, par ce raffinement du Sud, est un trésor, qui n'advient qu'une seule fois.

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