Connexion :

Jeunes gars élastiques, gaillards de mon époque - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Jeunes gars élastiques, gaillards de mon époque
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 7 juillet 2014 à 22:34
    En quelle fétide ornière ai-je donc glissé,
    Jeunes gars élastiques, gaillards de mon époque,
    Visages aux profils nets : vous n'avez dévissé
    Aux crêtes solitaires, vous les danseurs de rock ?

    Que puis-je donc espérer en fait de visées,
    Jeunes carnassiers, humains de ma saison ?
    Que votre іпtіmе conviction ne soit biaisée,
    Que vous n'avanciez pas que ma floraison

    Est faite en mou de chat ; que dans ma cafetière
    Réside un courant d'air ; que dans mes entrelacs
    On respire un effroi, au velours de mes lèvres

    D'asphyxiants enfers, et que mon cimeterre
    Aiguisé et tranchant a d'inoffensifs plats !
    Je t'en foutrai, moi, donc, en d'acharnées fièvres !



    Climax69007. Folâtrement vôtre.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 8 juillet 2014 à 00:12
    Il y a des autans, il y a des beaux temps,
    quand on a toutes ses dents, et l'appétit du Levant ;
    il y a des soleils, il y a nos pareils,
    des tournesols tournant leur face,
    des floraisons qui nous dépassent ;
    il y a des matins, il y a des lointains,
    quand les mains sont scellées,
    quand sont les sorts jetés,
    pour la séparation,
    pour cette communion
    dans la ressource unique
    des souvenirs fautifs,
    des mémoires oublieuses ;
    il y aura des cris dans les champs limpides,
    il y aura le trèfle, et le chагԁonneret ;
    le Rhône en son courant emporte nos reflets,
    nous sommes dilués, nous sommes аvаlés
    par la Ьоuсhе du temps ;
    mais il revient un brin, se ravive l'étoile,
    le chemin se fait bref et le cheminement long,
    qu'importent les lointains,
    tu étais mon esprit, je respirais ton âme,
    notre arc-en-ciel faiblit,
    j'habite un autre monde que le tien sépulcral,
    je suis donné au temps qui sur moi fait l'impasse
    - je n'en fais pas le deuil -,
    mes mains sont un recueil,
    mes sentiments contiennent passé et avenir,
    le passé donne un futur, le passé laisse une trace,
    la douceur des amours venant.


    Climax69007.

Pas encore inscrit(e) ? Créez votre profil en quelques clics seulement et profitez !