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Le Marais - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : Le Marais
  • chezvolodia Membre pionnier
    chezvolodia
    • 11 octobre 2017 à 19:39
    42920724_p.jpg

    Depuis le moyen âge, ce quartier a toujours abrité beaucoup de juifs. Cette population s'est accrue au 18ème siècle, au 19ème et a vu son apogée au 20ème siècle. Les principaux arrivants venaient de Pologne, de Galicie, de Russie fuyant par milliers les pogroms spontanés ou organisés par les princes et Tzars en place.

    En 1933, suite à l'avènement du nazisme et l'ouverture des premiers camps, beaucoup vinrent de Pologne, d'Allemagne et d'Autriche suite à l'Anchluss. Leur langage commun n'était pas l'Hébreu, langue sacrée et de prières réservée à l'élite de la dispora, mais le Yiddish, langue parlée par le bas peuple, les femmes puisqu'elles n'avaient aucun accès aux études religieuses, hormis les prières domestiques (et de toute façon considérées comme inférieures aux hommes), langue des humbles et des pauvres gens, langue transportée d'un pays à un autre s'enrichissant au passage d'autres mots, d'autres intonations, ballotée au gré des évènements, comme ses utilisateurs. Toutefois, les juifs Allemands et Autrichiens étaient largement plus évolués, plus "assimilés", que les pauvres juifs des Schettles et, ils rencontrèrent moins de difficultés à s'intégrer à la Société Française en tant que juifs , mais pas en tant que ressortissants de futurs pays ennemis de la France (tout ceci bien avant que ne leur soit "décerné" le statut d'apatride.

    Du temps de mes arrières grands parents, la rue des Rosiers était une rue sinueuse et étroite, peuplée de femmes en fichus, d'hommes en caftan portant le chapon rond à larges bords noir ou le shtreimel en vison, symbole de leur appartenance au Hassidisme. Ils occupèrent le Marais, les anciens hôtels particuliers laissés à l'aЬапԁon et sur le parquet de Versailles posèrent leurs valises, paquets et machines à coudre, la confection étant leur seul moyen de travailler. Sans papier pour la plupart, ils travaillaient dans la clandestinité pour le compte d'autres juifs arrivés quelques années auparavant et qui s'en tiraient un peu mieux. Un Etat dans l'Etat se créait. Tous les idiomes du yiddish se mélangeaient. On reconnaissait les nouveaux arrivants à la forme de leur chapeau, de leur caftan. Tous les hommes portaient les païs (papillottes) comme les goys les nommaient. Ils étaient pauvres, la pauvreté engendrant automatiquement la saleté. Le quartier juif comprenait la rue du Roi de Sicile, la rue des Ecouffes, la rue des Rosiers, la rue Pavé puis, s'est étendu progressivement à la rue de Turenne, préservant la place des Vosges, mais s'étendant à gauche et à droite sur les 3ème et 11ème, 19ème et 20ème arrondissement .

    Devant ces magasins on pouvait voir, les tonneaux de saumur ou marinaient les molossols (petits concombres), les harengs saurs. Il n'existait pas de boucherie Cacher. Les moutons étaient égorgés et la viande lavée et salée dans les arrières cours, le sang s'écoulait dans les caniveaux. L'été tout le quartier était envahis de mouches et de moucherons au point que les français ne s'y aventuraient guère et qu'ils pestaient contre cette population qui ne s'intégrait pas, était soupçonneuse envers les "gentils" et baragouinaient un idiome incompréhensible et qui, quand elle parlait le français, le faisait avec un accent à couper au couteau. Les rues grouillaient de monde et surtout d'enfants, de rebbes miraculeux aux barbes trainant bas sur la poitrine et il faut bien le reconnaître pas très propres.

    Les maisons de la rue des Ecouffes avaient leur façade qui avançaient sur la rue, maculées de trainées de rouille par l'eau qui tombaient des gouttières à moitié cassées. Certaines vitres brisées, faute d'argent étaient remplacées par des cartons. Le linge pas très neuf, pas très propre séchait aux fenêtres. Tous les ingrédients étaient là pour justifier un "assainissement", une rafle purgatrice, une haine irrépréssible et incontrôlable.

    Enfant ma grand-mère puis, ma mère et moi allions manger la carpe farçie rue des Blanc Manteaux, pouah, la corvée du shabbès. Mais les rues étaient déjà plus propres. Il existait des boucheries Cacher, des écoles talmudiques, ironie du sort, gardées par mesure de sécurité par cette même police française qui avait raflé, livré aux Allemands et déporté, leurs parents et grands-parents. La maison derrière laquelle se trouvait la "Cour Rabbiпіԛuе" a été rénovée et les appartements mis en vente à des prix prohibitifs. Supertition ou pas je n'aurais pas aimé habiter un quartier qui a connu tant de misères et de désespoir. Des boutiques de luxe se sont créées. Des bouibouis infâmes ont été rachetés et transformés par des gays venus s'installer dans le Marais en 1980. L'imprimeur polonais de langue yiddish Goldenberg n'existe plus, la boulangerie polonaise Rosenberg, du coin de la rue des Ecouffes et de la rue des Rosiers a disparue également, et pourtant que de gâteaux au fromage j'ai mangé chez eux. Ce quartier n'a plus d'âme. Parfois, en passant devant une maison portant une plaque ou voyant une librairie talmudique, me revient en mémoire une musique et les tгапses hassidiques de la torah et du talmud de la yeshiva. La schull de la rue Pavé a résisté aux temps et aux hommes, mais le rabbi Rottenberg quel âge a-t-il maintenant ? est-il toujours vivant ?

    Ce quartier est décidément destiné à abriter des minorités, car s'il a perdu son âme juive, il a acquis une célébrité dans le monde lgbt. Il est devenu le quartier gay par excellence de Paris. Mes grands-parents et mes parents qui l'avait connu comme symbole de leur judaïté se retourneraient dans leur tombe en voyant ce qu'il est devenu. Bien ou mal, je ne saurais le dire, mais typique encore et toujours.

    Lorsque je me promène avec mon amour, j'essaie de lui expliquer ce qu'était ce quartier, mais difficile pour lui d'imaginer qu'il pût en être autrement, même avec d'anciennes photos J'ai pu lui faire visiter la synagogue de la rue Pavé ainsi que le temple de la rue Orphilat. Et oui on s'adapte. Les Askhenazim disent schull, synagogue, les Séfardim disent temple. Ils ne comprennent ni ne parlent le yiddish. Ils sont arrivés en 1969 après la guerre des 6 jours puis, en 1973 après la guerre de Kippour lorsqu'ils ont été chassés en représailles de tous les pays du Maghreb. Ils ont occupé les logements laissés vacants par les anciens locataires et qui ont été rénovés par les promoteurs et/ou la Ville de Paris. Il n'y a presque plus de sky, de stein, de berg, mais en revanche des ben quelque chose, des bokobza, des cohen, des attal, etc...

    Les Lubavitch prêchent de temps à autre le retour à la foi d'Israël, en faisant mettre les téphillins, mais est-il encore besoin de le faire ?

    Lors de notre avant dernier week end, je me suis promené dans le Marais avec S... car c'est pour lui un espace de liberté. Il peut être lui-même sans avoir à se préoccuper des gens. Il se lâche un peu. Je peux lui prendre la main sans qu'il la retire. Nous sommes un couple de gays, sommes perçus comme tels et j'en suis fier. S... l'accepte, même s'il ne comprend pas tout ce que cela implique. Nous sommes entre-nous. Ce besoin comme toutes les minorités de créer un microcosme, de recréer un ghetto ?. Avons-nous besoin de nous sentir en sécurité, bien que nous n'ayons jamais subi d'attaques verbales ou physiques homophobes ?
  • greenary3 Membre pionnier
    greenary3
    • 11 octobre 2017 à 19:54
    La perte d'âme est, hélas, la destinée de beaucoup d'endroits typiques d'antan...

    Combien de Parisiens ais je entendu me dire que le Paris actuel n'est plus du tout le "vrai" Paris d'il y a 20 ou 30 ans ( peu importe le quartier )... pourtant, çà peut ne pas paraître aussi loin que cela pour les non nostalgiques...:)

    Aussi, en tant que gay, je ne me sens pas appelé à fréquenter plus de lieux "appropriés" que d'autres, mais il est juste que je n'extériorise pas mon orientation et je ne suis pas en couple.

    Ceci dit, je crois que la sécurité est davantage un sentiment qu'une objectivité et qu'aucun lieu n'est davantage une zone de droits que de non droits à l'heure actuelle...
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 11 octobre 2017 à 20:26
    Dans le Marais les gays ont pris la place des juifs

    Cest valable dans bien d'autres domaines comme à la télévision

    La preuve : quand Hanouna s'est moqué des gays à l' antenne il a du faire repentance et à plié face au lobby LGBT qui est tout puissant et trés violent
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 11 octobre 2017 à 21:43
    Je ne comprends pas, Volodia, que tu mettes en catégorie "Blabla bar" tes souvenirs sur ce quartier dont tu m’apprends le passé juif (je ne suis pas Parisien, alors la rue des Rosiers, ça me dit, mais que ce soit situé dans le Marais, c'est pour moi de l'ordre de l'inconnu).

    Au travers de tes souvenirs très précis, de tes anciennes sensations, des transformations, des disparitions de lieux, des changements de population (ashkénazim, séfardim, ... gays), tu mélanges les temps !.

    Quand bien même tu aurais écrit au fil de la plume, ou du clavier, c'est un beau texte qui nous montre comment les géographies se mélangent, et comment un lieu peut porter plusieurs significations : le quartier où des Juifs pouvaient se rassembler et se rencontrer ; le quartier où des gays peuvent se donner la main ; le quartier où confluent ton présent d'amoureux et tes souvenirs juifs.

    Merci pour cette topographie sentimentale !!!
  • blue-arts Légende urbaine
    blue-arts
    • 11 octobre 2017 à 23:02
    En réponse au message de chezvolodia :

    42920724_p.jpg

    Depuis le moyen âge, ce quartier a toujours abrité beaucoup de juifs. Cette population s'est accrue au 18ème siècle, au 19ème et a vu son apogée au 20ème siècle. Les principaux arrivants venaient de Pologne, de Galicie, de Russie fuyant par milliers les pogroms spontanés ou organisés par les princes et Tzars en place.

    En 1933, suite à l'avènement du nazisme et l'ouverture des premiers camps, beaucoup vinrent de Pologne, d'Allemagne et d'Autriche suite à l'Anchluss. Leur langage commun n'était pas l'Hébreu, langue sacrée et de prières réservée à l'élite de la dispora, mais le Yiddish, langue parlée par le bas peuple, les femmes puisqu'elles n'avaient aucun accès aux études religieuses, hormis les prières domestiques (et de toute façon considérées comme inférieures aux hommes), langue des humbles et des pauvres gens, langue transportée d'un pays à un autre s'enrichissant au passage d'autres mots, d'autres intonations, ballotée au gré des évènements, comme ses utilisateurs. Toutefois, les juifs Allemands et Autrichiens étaient largement plus évolués, plus "assimilés", que les pauvres juifs des Schettles et, ils rencontrèrent moins de difficultés à s'intégrer à la Société Française en tant que juifs , mais pas en tant que ressortissants de futurs pays ennemis de la France (tout ceci bien avant que ne leur soit "décerné" le statut d'apatride.

    Du temps de mes arrières grands parents, la rue des Rosiers était une rue sinueuse et étroite, peuplée de femmes en fichus, d'hommes en caftan portant le chapon rond à larges bords noir ou le shtreimel en vison, symbole de leur appartenance au Hassidisme. Ils occupèrent le Marais, les anciens hôtels particuliers laissés à l'aЬапԁon et sur le parquet de Versailles posèrent leurs valises, paquets et machines à coudre, la confection étant leur seul moyen de travailler. Sans papier pour la plupart, ils travaillaient dans la clandestinité pour le compte d'autres juifs arrivés quelques années auparavant et qui s'en tiraient un peu mieux. Un Etat dans l'Etat se créait. Tous les idiomes du yiddish se mélangeaient. On reconnaissait les nouveaux arrivants à la forme de leur chapeau, de leur caftan. Tous les hommes portaient les païs (papillottes) comme les goys les nommaient. Ils étaient pauvres, la pauvreté engendrant automatiquement la saleté. Le quartier juif comprenait la rue du Roi de Sicile, la rue des Ecouffes, la rue des Rosiers, la rue Pavé puis, s'est étendu progressivement à la rue de Turenne, préservant la place des Vosges, mais s'étendant à gauche et à droite sur les 3ème et 11ème, 19ème et 20ème arrondissement .

    Devant ces magasins on pouvait voir, les tonneaux de saumur ou marinaient les molossols (petits concombres), les harengs saurs. Il n'existait pas de boucherie Cacher. Les moutons étaient égorgés et la viande lavée et salée dans les arrières cours, le sang s'écoulait dans les caniveaux. L'été tout le quartier était envahis de mouches et de moucherons au point que les français ne s'y aventuraient guère et qu'ils pestaient contre cette population qui ne s'intégrait pas, était soupçonneuse envers les "gentils" et baragouinaient un idiome incompréhensible et qui, quand elle parlait le français, le faisait avec un accent à couper au couteau. Les rues grouillaient de monde et surtout d'enfants, de rebbes miraculeux aux barbes trainant bas sur la poitrine et il faut bien le reconnaître pas très propres.

    Les maisons de la rue des Ecouffes avaient leur façade qui avançaient sur la rue, maculées de trainées de rouille par l'eau qui tombaient des gouttières à moitié cassées. Certaines vitres brisées, faute d'argent étaient remplacées par des cartons. Le linge pas très neuf, pas très propre séchait aux fenêtres. Tous les ingrédients étaient là pour justifier un "assainissement", une rafle purgatrice, une haine irrépréssible et incontrôlable.

    Enfant ma grand-mère puis, ma mère et moi allions manger la carpe farçie rue des Blanc Manteaux, pouah, la corvée du shabbès. Mais les rues étaient déjà plus propres. Il existait des boucheries Cacher, des écoles talmudiques, ironie du sort, gardées par mesure de sécurité par cette même police française qui avait raflé, livré aux Allemands et déporté, leurs parents et grands-parents. La maison derrière laquelle se trouvait la "Cour Rabbiпіԛuе" a été rénovée et les appartements mis en vente à des prix prohibitifs. Supertition ou pas je n'aurais pas aimé habiter un quartier qui a connu tant de misères et de désespoir. Des boutiques de luxe se sont créées. Des bouibouis infâmes ont été rachetés et transformés par des gays venus s'installer dans le Marais en 1980. L'imprimeur polonais de langue yiddish Goldenberg n'existe plus, la boulangerie polonaise Rosenberg, du coin de la rue des Ecouffes et de la rue des Rosiers a disparue également, et pourtant que de gâteaux au fromage j'ai mangé chez eux. Ce quartier n'a plus d'âme. Parfois, en passant devant une maison portant une plaque ou voyant une librairie talmudique, me revient en mémoire une musique et les tгапses hassidiques de la torah et du talmud de la yeshiva. La schull de la rue Pavé a résisté aux temps et aux hommes, mais le rabbi Rottenberg quel âge a-t-il maintenant ? est-il toujours vivant ?

    Ce quartier est décidément destiné à abriter des minorités, car s'il a perdu son âme juive, il a acquis une célébrité dans le monde lgbt. Il est devenu le quartier gay par excellence de Paris. Mes grands-parents et mes parents qui l'avait connu comme symbole de leur judaïté se retourneraient dans leur tombe en voyant ce qu'il est devenu. Bien ou mal, je ne saurais le dire, mais typique encore et toujours.

    Lorsque je me promène avec mon amour, j'essaie de lui expliquer ce qu'était ce quartier, mais difficile pour lui d'imaginer qu'il pût en être autrement, même avec d'anciennes photos J'ai pu lui faire visiter la synagogue de la rue Pavé ainsi que le temple de la rue Orphilat. Et oui on s'adapte. Les Askhenazim disent schull, synagogue, les Séfardim disent temple. Ils ne comprennent ni ne parlent le yiddish. Ils sont arrivés en 1969 après la guerre des 6 jours puis, en 1973 après la guerre de Kippour lorsqu'ils ont été chassés en représailles de tous les pays du Maghreb. Ils ont occupé les logements laissés vacants par les anciens locataires et qui ont été rénovés par les promoteurs et/ou la Ville de Paris. Il n'y a presque plus de sky, de stein, de berg, mais en revanche des ben quelque chose, des bokobza, des cohen, des attal, etc...

    Les Lubavitch prêchent de temps à autre le retour à la foi d'Israël, en faisant mettre les téphillins, mais est-il encore besoin de le faire ?

    Lors de notre avant dernier week end, je me suis promené dans le Marais avec S... car c'est pour lui un espace de liberté. Il peut être lui-même sans avoir à se préoccuper des gens. Il se lâche un peu. Je peux lui prendre la main sans qu'il la retire. Nous sommes un couple de gays, sommes perçus comme tels et j'en suis fier. S... l'accepte, même s'il ne comprend pas tout ce que cela implique. Nous sommes entre-nous. Ce besoin comme toutes les minorités de créer un microcosme, de recréer un ghetto ?. Avons-nous besoin de nous sentir en sécurité, bien que nous n'ayons jamais subi d'attaques verbales ou physiques homophobes ?

    Belle mémoire monsieur chapeaux bas vous m apprenez l histoire DU MARAIS ce quartier gay aujourd hui a paris
    Je suis du midi de la France en provence exactement je ne connaisser pas ..!!!
    FELICITATION monsieur volodia interressant et riches en couleur des mots
    J aurais tant aimer connaître ce quartier si reputé par son monde artistiques et colorés.
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 11 octobre 2017 à 23:06
    Allez habiter ou tenir un magazin dans le 13eme si vous êtes pas asiatiques vous allez voir ce qui va vous arriver !

    Avant les bougnats auvergnats tenaient les cafés de Paris maintenant les asiatiques achetent ces commerces en argent liquide et des grosses sommes !
  • mur92n Membre confirmé
    mur92n
    • 12 octobre 2017 à 08:54
    Merci beaucoup pour cette belle description, quand je me promène dans le coin, je m'imagine les souffrances subis dans ce quartier, misère, déportation, pauvreté, rejet, des rues des murs à saluer avec respect ....
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 12 octobre 2017 à 16:43
    Bonjour Chezvolodia
    En réponse au message de chezvolodia :

    Le Marais

    Merci pour l'historique de ce récit



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  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 13 octobre 2017 à 20:44
    Après réflexion, je ne comprends que trop pourquoi Volodia a placé son texte dans le Blabla bar, car la rubrique littéraire a mauvaise réputation comme le ghetto ; alors, c'est bien que par des voies mêlées aux ragots des uns et des autres, le Marais, et ses couches hitoriques, parviennent à beaucoup !

    Je relis ce texte : il est beau de tours de phrases, de souvenirs, et de ses évocations imagées !

    Enfin, quelqu'un qui me représente Paris avec le souci de m'en donner l'identité (odeurs, linges, langue, personnages, diversités, passage du temps).

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