Mon amour est parti dans le brouillard des mots - Littérature & poésie

Mon amour est parti dans le brouillard des mots,
J'en ai pressé les gouttes inertes à mon visage,
Pour susciter la trace qui fuit de ton passage ;
J'ai cherché ta saveur, repoussé les chromos,

Tenté de découvrir les véritables émaux,
Feux-follets des éclats au limpide abordage
Me mettant au pillage dans la clarté de l'âge ;
J'ai rêvé le soleil, étreint un esquimau

Dans la froideur astrale de l'horreur boréale ;
Les syllabes éclatées et la fragile étoile
Des sons éparpillés demeurent tout mon fonds :

J'y puise ton sourire étoilé par le givre,
Par l'espace dénué il n'y a plus où vivre,
Il apparaît par la grande éclipse un tréfonds.


Climax, le Jeudi 12 Septembre 2013.

Mon amour est parti dans le brouillard des mots,
J'en ai pressé les gouttes inertes à mon visage,
Pour susciter la trace qui fuit de ton passage ;
J'ai cherché ta saveur, repoussé les chromos,

Tenté de découvrir les véritables émaux,
Feux-follets des éclats au limpide abordage
Me mettant au pillage dans la clarté de l'âge ;
J'ai rêvé le soleil, étreint un esquimau

Dans la froideur astrale de l'horreur boréale ;
Les syllabes éclatées et la fragile étoile
Des sons éparpillés demeurent tout mon fonds :

J'y puise ton sourire étoilé par le givre,
Par l'espace dénué il n'y a plus où vivre,
Par la plus grande éclipse apparaît le tréfonds.


Climax, le Jeudi 12 Septembre 2013.

Brouillard, esquimau, froideur, givre: autant de termes évocateurs du ..froid, de l'hiver, des frimas.... Et si l'hiver est précoce, selon l'annonce de la météo ?

Grifounet, j'admets que je cultive le double sens des mots et l’ambiguïté. Peut-être ai-je tort, mais c'est ma manière.

Néanmoins je ne donne pas - pas encore !!! - dans le genre de l'almanach perpétuel, dont François Rabelais s'est moqué dans des lignes plaisantes.

Et puis, j'ai beau être obscur, modérément obscur - cependant tout langage se choisissant, s'élaborant, se distillant tend à ne pas tomber sous le sens comme immédiat et transparent -, JE NE SUIS PAS NOSTRADAMUS RÉINCARNÉ, je le jure sur ta tête !

Je t'assure que j'ignore tout de la précocité ou de la rigueur de l'hiver, cette vieille carne qui arrivera toujours trop tôt !!!

C'est toute ma prédiction !

Non, vous ne lisez pas, ici, une suite des Centuries de Nostradamus, qui ont donné lieu à des spéculations très biscornues au fil du temps !!!

Mais peut-être que me lancer dans une pareille entreprise me lancerait... sur le marché !!!

Mon amour a fui souffrant de mon ego
Ne trouvant pas sa place dans cette vie planifiée
Que lui laisse entrevoir nos rencontres volées
Le condamnant déjà à subir les pires maux

Dans ces moments sans fin ou il croyait trouver
Un peu de réconfort , au moins de l’intérêt
Il ne se contentait qu’être un аmапt piégé
Par un homme trop atteint dans sa sехualité.

Je ne suis, je le sais, qu’un homo refoulé
Aussi, donc de bonheur, je ne pourrais donner
A ce bellâtre, si prompt à pouvoir en céder
A un mec aussi peu prêt à en profiter.


Put1, la poésie ce que c'est chiant !