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Non, plus jamais tu n'auras de rides - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Non, plus jamais tu n'auras de rides
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 20 juillet 2014 à 00:07
    Non, plus jamais tu n'auras de rides,
    Bref est l'écho du rire et ses vides ;
    Notre errance allait aux précipices ;
    De l'été tu n'a pas les prémices.

    Les mots vouent aux chagrins leurs services,
    Les mots font aux chagrins des sévices ;
    Le ciel a des étoiles livides,
    Les arcs-en-ciel sont lestes et perfides.

    Aujourd'hui je n'ai rien à compter,
    Que ce soit jour ou nuit enchantés,
    Par les bourrasques ils sont éventés,

    Il se fait seul en mes deux moitiés ;
    Dans le rien tes reliefs implantés
    Ne me donnent rien à raconter.


    Climax69007, le Dimanche 20 Juillet 2014.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 20 juillet 2014 à 15:57
    Cela fluctue dans le vide, la physique nous l'enseigne, ainsi le vide ne serait pas vide, des singularités apparaîtraient, des courants se manifesteraient, des concrétions s'esquisseraient, cependant l'esprit n'est pas un espace physique, tel est bien le hic. Néanmoins cela fluctue.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 20 juillet 2014 à 17:27
    J'ai visité mon âme,
    Où est passé la flamme ?

    J'ai parcouru les cieux,
    Où sont passés les feux ?

    La terre dresse un platane ;
    Où la douceur de l'âne ?

    J'ai marché au troupeau ;
    Il n'y a plus de peau.

    Rien ne revête plus
    Mon esprit de vertus.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 22 juillet 2014 à 00:48
    Ton absence me hante, et le mot "absence" a une netteté bien trop scintillante, le mot est bien trop déclamant, le mot est une affirmation bien top déshonnête alors que tu es dans le retrait, et justement et plus véritablement tu n'es pas maintenant, je te loge en moi, je t'héberge en moi, toi qui est de passage dans mes souvenirs, par un tourniquet sans loi et sans mémoire, faisant surgir un moment d'un été quand nous allions le long d'une route chargés de provisions pour profiter du tohu-bohu d'un camping sur les hauteurs de Tournon-sur-Rhône, et ton apparence devient diaphane, et se rétracte, et tu te retires, et me laisses seul, avec ton souvenir, ce mot trop brut, avec des parcelles de souvenirs, avec des morceaux de temps empruntés au cours des choses, mais tu me reviens, tandis que l'indistinct gagne et se propage et affadit les images, tandis que ta personne se revêt d'une auréole de brume, tu t'effaces, tu t'effaces, tu t'effaces.

    Climax69007, le Lundi 22 Juillet 2014.

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