2 vidéos pédagogiques - Politique & Droits des homosexuels

à propos de la retraite par répartition... et des richesses..
intéressant isn't it ?

Je suis un inconditionnel de la retraite par Répartition, qui est une mаssе d'argent qui appartient aux travailleurs salariés (un salaire différé) et dont la pérennité n'a pas à être démontrée face aux retraites par capitalisation qui sont sоumіsеs aux aléas de la Bourse.

Toutes les attaques actuelles (celles du gouvernement et celles de ceux qui le relaient dans le mouvement syndical, en voulant "dialoguer", "sortir la tête haute du conflit", "une loi équitable" (sic)) visent à mettre à la disposition des spéculations financières cet argent qui est un dû aux travailleurs, et qui constitue pour la classe des capitalistes un vrai scandale, comme toute mаssе d'argent qui ne circule pas pour produire des bénéfices. ----

Et je suis un inconditionnel du Code des pensions par lesquels les fonctionnaires publics ont droit à ce qui leur revient, contrairement à la représentation sarkozyenne du fonctionnaire "sangsue" : représentation répandue par tous ceux qui, comme le veut le capitalisme, entende que toute activité humaine soit une marchandise sur le marché du travail, marchandise payée le plus bas possible, pour en tirer le maximum de bénéfices ; représentation au service de ceux qui entendent que l'on mette fin "au modèle issu de la seconde guerre mondiale et du Conseil national de la résistance" (dixit Denis Kessler, dans un mémorable article, qu'il écrivit comme dirigeant du MEDEF - référence toujours bonne à rappeler, car le patronat et ceux qui gouvernent à son service ont de la constance dans leur action, de la mémoire et savent où ils voudraient nous amener).

Moyennant quoi, 13 à 15 mille fonctionnaires en moins par an à l'Education Nationale ; les Directions Départementales de l'Équipement démantelées (ne cherchez plus pourquoi le moindre enneigement devient catastrophique et pourquoi les routes deviennent médiocres) ; la Culture exportée à Abu Dhabi ; les Transports régionalisés, la mise en concurrence de la SNCF et de la Poste avec des gens qui prospèrent..., etc... ; les "concessions de service public" qui font de l'eau un jutеuх marché depuis des années pour X et Y....

Mais qu'attendent les responsables syndicaux nationaux (CGT, FO, FSU) pour dire clairement "retrait de la loi" et "grève interprofessionnelle jusqu'à satisfaction" ? Sont-ils là pour entendre la rue, massive dans son rejet, les grévistes, la population (on n'arrive pas à faire dire à un seul sondage que les français sont pour la loi) ou pour aider le gouvernement à faire passer sa loi

Je viens, enfin, après avoir répondu, de regarder la deuxième vidéo !

Eh bien, ce n'est pas mal fait du tout : agréablement explicatif ; saine réintroduction de notions comme "pressions sur les salaires".

Un langage qui n'est pas pédant ; visiblement des gens qui ont décidé, avec les armes de la mise en scène militante humoristique, d'expliquer clairement de quoi il retourne avec ces retraites que l'"on" ne pourrait plus payer.

Et une mise en perspective historique honnête : - 1983, désindexation par le gouvernement socialiste des salaires par rapport aux prix, au nom de (c'était le slogan de Delors) "la désinflation compétitive" ;

- Jospin, et son idée que la répartition doit être doublée par la capitalisation (alors que toute valeur capitalisée, actuellement, est aussitôt convertie par les banques en titres bancaires, qui au moment de la retraite sonnée, n'auront de valeur que pour autant qu'il y aura eu de la richesse produite, et donc de l'argent circulant pour acheter ces titres) ;

- le chômage des jeunes qui n'est pas plus important que pour les autres tranches d'âge ; l'embauche actuel d'un jeune, avec toutes les formes d'emploi-jeune, à un prix qui revient deux fois moins cher -à franc constants- qu'il y a 17 ans à un patron.

- Un pays où l'on n'a jamais autant produit de richesses et où la population qui travaille, loin de se réduire, sur la grande durée de cinquante ans, a doublé par l'entrée des femmes sur le marché du travail.

La retraite par répartition est basée sur le groupe, sur une idée collective... on voudrait tout rendre individuel pour mieux encore diviser et ainsi avoir un pouvoir plus vaste...
On peut sauver la retraite par répartition si on le souhaite, si l'on juge que cela est aussi important que l'armement, les frais de Ьоuсhе ou de fonctionnement des politiques... tout est toujours une question de priorité !
Or nous ne sommes que 50 % de la population à être асtіfs... mais 50 % quand mm !!!