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Anti-douleur, opioïdes & consor: attention ! (page 2) - Prévention & information sida

Sujet de discussion : Anti-douleur, opioïdes & consor: attention !
  • nemausus Membre habitué
    nemausus
    • 23 février 2019 à 16:01
    Ces moléсules opioïdes sont réservées à des douleurs chroniques ou douleurs qui résistent aux antalgiques de paliers inférieurs. Elles sont sоumіsеs à réglementation et délivrées sous restriction dans les officines. N'importe qui ne peut pas en obtenir !!!. Comme TOUS les médicaments, ces moléсules sont dangereuses et leurs effets secondaires multiples et variés (il n'y a cas regarder la liste dans la boite). Un simple comprimé de paracétamol est tout autant dangereux. Certains médicaments antalgiques de palier 2 contiennent une substance active associée à du paracetamol; Si en prenant ce médicament on continu à prendre du paracétamol à dose habituelle (3g/j), alors on risque un surdosage en paracétamol qui peut être délétère pour notre santé. Je pense que ce risque mal connu est plus grave que les opioïdes, qui par ailleurs soulagent certains patients de douleurs récalcitrantes et invalidantes. De même, la prise en charge de la douleur post-opératoire est un des critères de soins
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 23 février 2019 à 18:49
    En réponse au message de pifou :

    Les antidouleurs doivent être pris en dernier recours malheureusement les gens s'en servent comme d'un paquet de bonbon au moindre bobo

    Ils font ça autant pour la douleur que pour soigner la douleur de la douleur…
    Ça peut paraître bizarre, dit comme ça mais la dimension psychique est significative dans la perception de la douleur.

    Le douloureux chronique a le temps de "prendre ses distances" et l'aspect psychologique de ses sensations physiques s'estompe quelque peu avec le temps.
    C'est d'ailleurs ce que l'on apprend en centre anti-douleur.
    C'est une grande aide dans la gestion de son mal car on finit par voir les choses avec plus de "détachement".

    Ceux qui ont mal depuis des années sont le plus souvent très durs au mal, ce qui ne les empêchent pas de souffrir énormément parfois, tant le mal est puissant et les raisons d'avoir mal en augmentation.

    Autant j'aurai tendance à dire à quelqu'un qui a mal de façon transitoire de faire avec, jusqu'à un certain point, autant je pense qu'un douloureux chronique ne doit pas hésiter à taper fort (et vite) en temps de crise.
    Mon paracétamol à moi, c'est le tramadol, mon antidouleur de niveau 1.

    J'en prends peu mais sans hésiter quand le besoin s'en fait sentir.
    Y recourir vite, cela me permet d'en prendre peu dans la durée; une sorte de stratégie qui me fait charger la mule alternativement au ains et aux antidouleurs.
    Je peux prendre les deux quand je commence à bien déguster puis je lâche les anti-inflammatoires en gardant le tramadol puis je laisse tomber le tramadol en reprenant des ains.

    C'est la meilleure recette que j'ai trouvé pour profiter des bénéfices de ces deux catégories de produits sans entamer leur efficacité respective ni devoir pousser les doses sans arrêt.

    C'est mon bilan personnel qui n'a pas prétention à l'universalité mais, si ça peut aider…
  • pifou Membre suprême
    pifou
    • 23 février 2019 à 19:00
    C'est ce que fait mon ami souffrant d'une SEP , il alterne et prend en prévention quand la maladie lui laisse le temps de prévoir les crises
    quand les crises surviennent il évite la morphine au max parce que c'est le dernier recours possible
    je crois que gérer nos petits bobos quotidien en supportant la douleur est important parce que le jour ou tu as une tuile comme cette merde de maladie tu risques de ne pas faire long feu
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 23 février 2019 à 19:20
    Oui en effet il faut éviter de prendre des antibiotiques à tout va car à force les virus deviennent de plus en plus résistants
  • pifou Membre suprême
    pifou
    • 23 février 2019 à 19:22
    C'est vrai mais les antidouleurs ne sont pas des antibiotiques
  • wolfi Membre suprême
    wolfi
    • 23 février 2019 à 20:59
    Bonsoir,

    Il est bon aussi de s'habituer à certaines douleurs tant que c'est admissible, notre cerveau est bien fait et s'adapte un petit peu sur des douleurs de seuil bas, bien sur

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