Arrête avec tes mensonges (page 2) - Littérature & poésie

Je n'ai pas senti dans ce roman une émotion frémissante, des mots touchants, une histoire à nulle autre pareille, bien que le destin de celui qui refuse son hоmоsехualité et la lettre finale soient bouleversants, et bien que sa photo en première de couverture nous regarde droit dans les yeux !

Non, je n'ai pas vibré, et je n'ai pas іпtіmеment partagé grâce à la narration cet amour difficile, contrarié ; je n'ai pas trouvé dans le regard de l'auteur sur son ami/amoureux/аmапt/copain un regard de velours qui nous le rendrait tellement présent et inoubliable.

Il y a de la froideur chez l'auteur, plus que de la retenue. C'est de l'amour froid, quand bien même l'adolescence les mène à une certaine effervescence !

Un seul ensemble de traits touchant : tout ce que cet amour n'aura pas été, les manques, là il y a de la fibre sensible.

Je remercie, aussi, Chezvolodia dont les conseils m'ont porté à lire ce livre !

Comme chacun l'aura admis et compris, c'est une impression de lecteur, qui n'a rien d'absolu : nous sommes des êtres sensibles et munis d'une subjectivité variable en soi et distincte des autres subjectivités.

Tout énoncé est donc écrit de ce point de vue singulier, que j'assume pour ma part , et nécessairement si j'entends ne pas finasser en des contorsions verbales infinies, la forme en est affirmative, et d'allure brutale. Dogmatique. Sans réponse possible. Or il n'en est rien !

Merci, Stiky !

Je réponds un peu à tout le monde :

En effet, ce ne fut pas pour moi le grand chamboulement non plus à sa lecture mais il n'empêche que je l'ai beaucoup apprécié. Comme dit, ce sont les premiers amours et malgré cela, je trouve un petit quelque chose de touchant, de... maladroit. Sûrement le manque comme dit plus haut.

Après oui, je vois pas mal de "moi je, moi je" mais ça ne m'a pas dérangé plus que cela non plus. Cela m'a permis de m'immiscer dans la lecture et d'être au plus proche de nos deux protagonistes.

J'aime bien les romans gay... j'en ai encore deux en attente, que je lirai dès que je le pourrai.

Oui, Stiky, le plus attachant, tu as raison, est bien qu'il s'agit là de premières amours, et le copain de Philippe Besson est un être très attachant aussi, tellement macho et tellement tendre, ne disant pas et bouillonnant intérieurement ; j'aurais souhaité davantage de focalisations sur ce copain, mais de par sa nature - justement - cela n'est pas possible pour ce dernier (je ne vais rien dévoiler pour ne pas gâcher des рlаіsігs de lecture) !!!!