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Autre pandémie - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : Autre pandémie
  • sim.s-heart Légende urbaine
    sim.s-heart
    • 25 avril 2022 à 11:56


    C'est un'autre pandémie qui repart. Il y'a 40 ans, en août 82, la loi abolit la pénalisation de l'hоmоsехualité, qui était "monstruosité juridique", selon les mots de l'avocate Giselle Halimi et qui comme députée, mena cette bataille avec Robert Badinter, alors ministre de la justice de François Miterrand (cett'année là naissait par ailleurs Amandine, le premier enfant issu d'une PMA en France). De cette dépénalisation jusqu'à l'ouverture, en 2021, de la PMA aux couples de lesbiennes, en 40 ans tout à changé dans notre pays pour les homos.


    Bien sûr, nous n'étions pas assez naïfs pour croire l'homophobie éradiquée, et ses nombreuses manifestations persistantes, discriminatoites et violentes nous maintiennent en éveil. Et si personne, dans les démocraties libérales ne propose plus de criminaliser l'hоmоsехualité en tant que telle, comme le faisait l'Allemagne jusqu'en 1994 ( je vous conseille à ce sujet le film "great freedom" Et Le documentaire "paragraphe 175), il est un'autre recette, cousue de fil blanc mais efficace pour relancer les LGBTphobies : faire vibrer la propension des parents à s'alarmer pour leur progéniture, en agitant un prétendu danger menaçant leurs enfants.

    En 1982, s'opposant à Giselle Halimi à l'assemblée, le député gaulliste Jean Foyer déblatérait déjà : "la fameuse liberté dont on nous rebat les oreilles serait elle le droit qu'ont les ogres de dévorer les petits poucets ?"

    Pour installer cette fable, il faut rendre les questions LGBT obscènes, comme le fait par exemple Nicolas Sarkozy en 2016, à propos du mariage hоmоsехuеl :" jamais je n'aurais pu imaginer qu'on parle autant de la vie sехuеllе dans le débat politique. Le sехe est dans la place, il n'y a plus qu'à brandir les enfants."

    Deux ans plus tôt, un texto propageait la rumeur de "cours de mаstuгЬаtіоп" dispensés à la maternelle, pour empêcher la mise en place d'un programme éducatif luttant contre les stéréotypes de genre et de sехisme (les ABCD de l'égalité) : "soit on accepte la" théorie du genre ", soit on défend l'avenir de nos enfants". Une fois que sonne la cloche "danger LGBT", on ente beaucoup moins le cri d'autres parents, ceux des 800 000 élèves subissant le harcèlement scolaire. Comme celui, entr'autres, de Samira Gonthier, dont la fille de 14 ans s'est suicidée dans sa chambre après 2 années de harcèlement lesbophobe : c'est quoi ce pays qui regarde ses enfants se pendre parc'qu'ils sont "différents "???

  • yannboy2.0 Membre émérite
    yannboy2.0
    • 25 avril 2022 à 11:59

    J'ai la flemme de tout lire, ca parle de quoi ?

  • grosnounours06 Membre élite
    grosnounours06
    • 25 avril 2022 à 12:45
    En réponse au message de sim.s-heart :


    C'est un'autre pandémie qui repart. Il y'a 40 ans, en août 82, la loi abolit la pénalisation de l'hоmоsехualité, qui était "monstruosité juridique", selon les mots de l'avocate Giselle Halimi et qui comme députée, mena cette bataille avec Robert Badinter, alors ministre de la justice de François Miterrand (cett'année là naissait par ailleurs Amandine, le premier enfant issu d'une PMA en France). De cette dépénalisation jusqu'à l'ouverture, en 2021, de la PMA aux couples de lesbiennes, en 40 ans tout à changé dans notre pays pour les homos.


    Bien sûr, nous n'étions pas assez naïfs pour croire l'homophobie éradiquée, et ses nombreuses manifestations persistantes, discriminatoites et violentes nous maintiennent en éveil. Et si personne, dans les démocraties libérales ne propose plus de criminaliser l'hоmоsехualité en tant que telle, comme le faisait l'Allemagne jusqu'en 1994 ( je vous conseille à ce sujet le film "great freedom" Et Le documentaire "paragraphe 175), il est un'autre recette, cousue de fil blanc mais efficace pour relancer les LGBTphobies : faire vibrer la propension des parents à s'alarmer pour leur progéniture, en agitant un prétendu danger menaçant leurs enfants.

    En 1982, s'opposant à Giselle Halimi à l'assemblée, le député gaulliste Jean Foyer déblatérait déjà : "la fameuse liberté dont on nous rebat les oreilles serait elle le droit qu'ont les ogres de dévorer les petits poucets ?"

    Pour installer cette fable, il faut rendre les questions LGBT obscènes, comme le fait par exemple Nicolas Sarkozy en 2016, à propos du mariage hоmоsехuеl :" jamais je n'aurais pu imaginer qu'on parle autant de la vie sехuеllе dans le débat politique. Le sехe est dans la place, il n'y a plus qu'à brandir les enfants."

    Deux ans plus tôt, un texto propageait la rumeur de "cours de mаstuгЬаtіоп" dispensés à la maternelle, pour empêcher la mise en place d'un programme éducatif luttant contre les stéréotypes de genre et de sехisme (les ABCD de l'égalité) : "soit on accepte la" théorie du genre ", soit on défend l'avenir de nos enfants". Une fois que sonne la cloche "danger LGBT", on ente beaucoup moins le cri d'autres parents, ceux des 800 000 élèves subissant le harcèlement scolaire. Comme celui, entr'autres, de Samira Gonthier, dont la fille de 14 ans s'est suicidée dans sa chambre après 2 années de harcèlement lesbophobe : c'est quoi ce pays qui regarde ses enfants se pendre parc'qu'ils sont "différents "???


    Disons que a 2 ans je n'étais pas capable de me mаstuгЬег d'ailleurs je pense ignorer l'usage de mon sехe à cette époque ! Donc te mаstuгЬег a 2 ans tu étais précoce a mon avis !

  • sim.s-heart Légende urbaine
    sim.s-heart
    • 25 avril 2022 à 13:15

    ... Ce type d'offensive s'est d'abord décliné dans la Russie de Vladimir Poutine puis dans la Hongrie de Victor Orban, qui ont toutes les deux adopté une loi interdisant la "propagande hоmоsехuеllе", au prétexte de protéger les mineurs. Même réaction outre Atlantique avec la politique ouvertement LGBTphobe menée pendant 4 ans sous le leadership de Donald Trump, notamment à l'école. Le président sorti se voit aujourd'hui challengé par le gouverneur de Floride, son ancien poulain, Ron De Santis, qui renchérit avec un projet de loi interdisant d'évoquer les sujets LGBT à l'école. Il est si transparent dans ses intentions que ses oppsants le résument d'une injonction : "don't say gay".

  • sim.s-heart Légende urbaine
    sim.s-heart
    • 25 avril 2022 à 13:23

    Qu'on ne s'y trompe pas, l'onde de ces lois homophobes se propage largement et ргоfопԁément dans les sociétés qu'elles régissent. Ainsi, Robert badinter rappelle que l'article qu'il fit abolir en 1982 n'était pas tant utiliser pour poursuivre les homos en justice que pour les chasser dans la rue et les persécuter par motif crapuleux ou purement haineux. Aujourd'hui, ce phénomène est lisible en Russie, où sous lhomophobie d'état s'épanouissent "thérapies de conversion" et tabassages, la nuit, de gays piégés sur des applies de rencontre (ce tableau forme le cadre de "la revenche des crevettes pailletées).

  • sim.s-heart Légende urbaine
    sim.s-heart
    • 25 avril 2022 à 13:30

    En France, les candidats déchus d'extrême droite Marine Lepen et Éric Zemmour tiennent le flambeau de cette internationale homophobe, les deux s'étant empressés d'aller féliciter, l'année dernière, Victor Orban, alors en pleine croisade anti LGBT. "laissons les mineurs tranquilles", entonnait Lepen, qui a diffusé lors d'un meeting à Reims le soutien filmé du 1er ministre hongrois : "nous voulons protéger les familles et nous ne voulons pas laisser entrer les militants LGBT dans les écoles". Zemmour a, lui, reçu l'onction d'un coup de fil de Donald Trump.

  • sim.s-heart Légende urbaine
    sim.s-heart
    • 25 avril 2022 à 13:49

    Ces accointances sont anciennes. En 2017, Marine Lepen était adoubée par Vladimir Poutine, obtenant un tête-à-tête filmé avec le leader russe après avoir échoué à rencontrer Donald Trump à New York. Elle réclamait du même mouvement la levée des sanctions contre Moscou au nom de son point de vue sur l'Ukraine qui coïncide avec celui de la Russie. En septembre 2018, sur le plateau de " L'opinion", évocant l'idée d'un Poutine français, Éric zemmour lançait "ah oui, j'en rêverait, OUI ! " Le 27 décembre 2013 sur I télé (renommée depuis CNews), il décernait déjà au président russe le titre d'"homme de l'année", prononçant cette élégie : "diplomatiquement c'est quand même le roi de l'année, avec la Syrie, avec l'Ukraine qu'il a arrachée à l'Europe parc'que l'Europe, en fait n'est que le paravent de l'Otan. Et Poutine, je le répète, parc'que moi je n'me caché pas derrière mon petit ԁоіgt, Poutine devient le dernier rempart contre le politiquement correct, contre le communautarisme gay, le multiсulturalisme, entr'autres".

    Là est le lobbying, au service d'une vision du monde nationaliste réactionnaire, de la conjuration des homophobes. En 40 ans, tout a changé... Sauf eux !!!

  • sim.s-heart Légende urbaine
    sim.s-heart
    • 25 avril 2022 à 14:10
    En réponse au message de grosnounours06 :

    Disons que a 2 ans je n'étais pas capable de me mаstuгЬег d'ailleurs je pense ignorer l'usage de mon sехe à cette époque ! Donc te mаstuгЬег a 2 ans tu étais précoce a mon avis !


    Je ne parlais pas de moi !!! Lol

  • sim.s-heart Légende urbaine
    sim.s-heart
    • 25 avril 2022 à 14:12
    En réponse au message de yannboy2.0 :

    J'ai la flemme de tout lire, ca parle de quoi ?


    Lis donc, ça t'occupera, feignasse!!!joy.png

  • samuel19 Membre élite
    samuel19
    • 25 avril 2022 à 14:44
    En réponse au message de yannboy2.0 :

    J'ai la flemme de tout lire, ca parle de quoi ?


    Mdr combien de fois je me suis dit ça au collège et au lycée.

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