Barbara...

Une grande Dame.
Une voix qui s'est faite sans les micros & les amplificateurs.
Un air de ne pas y toucher : l'effleurement de la douleur.
Une diction d'une clarté limpide & une distinction point hautaine.
Une voix qui ne s'est pas abandonnée aux chants de la haine.
Classique, dépassée, datée, à remiser au fond des tiroirs ?
Triste et abattue ? Non, Nostalgique mais c'était sans le vouloir.
De ces voix qui nous éveillent à la douceur,
Et qui partent en sachant qu'a sonné l'heure,
Un sourire qui s'efface,
Le legs d'une trace.



Et toute vie a sa puissance de mémoire.
Et toute vie a ses saisons, ses chagrins, ses désespoirs.



Et toute vie a ses alternances de songes et de rêves brisés,
Parfois elle prend de belles envolées et se laisse glisser
Sur des courants aériens qui viennent soulever
En notre for іпtіmе des forces éteintes et oubliées.



Et lorsque des hommes bottés et aux allures de cuir
Vous ont piétinée, le cœur en reste durement ébréché ;
Il n'empêche que toujours et toujours fuir,
Dans un tête hantée de cris et d'aboiements,
Laisse quelquefois la place libre au chant.

De Barbara seul l aigle noir m est connu , j ai aimé cette chanson sans savoir que cet aigle fut ce pére qui abusait elle étant enfant , j en ai une tout autre écoute depuis

Une voix unique qui m'a faite trembler à de nombreuses reprises, un regret de ne pas avoir pu la voir sur scène.

De Barbara seul l aigle noir m est connu , j ai aimé cette chanson sans savoir que cet aigle fut ce pére qui abusait elle étant enfant , j en ai une tout autre écoute depuis

Les cauchemars d'enfance, qui suivent les traumatismes réellement vécues, donnent lieu -bien plus tard- à des chansons énigmatiques, où se mélangent l'idéalisation d'une figure paternelle (serait-il un salaud, encore Barbara ne le formulait-elle pas ainsi, elle qui aura vécu cette violence majeure de la part de son père) et la noirceur d'un animal qui fond toutes griffes dehors & qui déchoit depuis le ciel où l'enfant porte ses parents ; et, sans doute, peut-on lire cette chanson ainsi. -

Mais le propre de toute grande chanson est de transcender l'intention même, consciente ou inconsciente, de son auteur ; aussi ne pouvons-nous réduire "l'aigle noir" à une symbolique univoque.

L'histoire personnelle de Barbara a été infiniment cruelle !!!

Une voix unique qui m'a faite trembler à de nombreuses reprises, un regret de ne pas avoir pu la voir sur scène.

Je n'aurai connu que ses enregistrements ; et cette voix-là est à nulle autre pareille ; elle dépasse toutes les mises sur Ьапԁеs magnétiques, toutes les "digitalisations" et "remastérisations" !!!

De Barbara seul l aigle noir m est connu , j ai aimé cette chanson sans savoir que cet aigle fut ce pére qui abusait elle étant enfant , j en ai une tout autre écoute depuis

Les cauchemars d'enfance, qui suivent les traumatismes réellement vécues, donnent lieu -bien plus tard- à des chansons énigmatiques, où se mélangent l'idéalisation d'une figure paternelle (serait-il un salaud, encore Barbara ne le formulait-elle pas ainsi, elle qui aura vécu cette violence majeure de la part de son père) et la noirceur d'un animal qui fond toutes griffes dehors & qui déchoit depuis le ciel où l'enfant porte ses parents ; et, sans doute, peut-on lire cette chanson ainsi. -

Mais le propre de toute grande chanson est de transcender l'intention même, consciente ou inconsciente, de son auteur ; aussi ne pouvons-nous réduire "l'aigle noir" à une symbolique univoque.

L'histoire personnelle de Barbara a été infiniment cruelle !!!

J'ai très mal formulé, à propos de "L'AIGLE NOIR", ce que je prétendais dire : un traumatisme n'est pas tant le fait -en l'occurrence, répréhensible, condamnable pour le moins- & qui barre à une petite fille l'accès à une sехuаlіté confiante d'adulte, ce qui est très grave, que l'impression qui en est intégrée par un enfant & le cheminement intérieur fantasmatique de ce fait & l'écho qui propage son onde au cours des années.

Je ne nie pas que l'aigle noir puisse être une représentation de son père.

Par contre, le propre de tout texte grand est d'être irréductible à l'intention de son auteur, et d'être irréductible à l'interprétation univoque ; je n'adhère pas -pour autant- à certaine théorie de la lecture qui nie tout sens au texte et qui avance que c'est l'acte du lecteur qui est l'acte créateur du sens, ferait-il les contre-sens les plus manifestes !!!

Et la biographie de Barbara peut nous aider à comprendre -sans le réduire- ce qui, autrement, aurait tendance à échouer du côté du grandiose poétique pour une écoute non avertie !

Et lorsque tu as appris certaines circonstances précoces (l'іпсеstе) marquant la vie de Barbara, à juste titre ton écoute en a été modifiée...

Bravo !

a cause de toi je suis :
-nostalgique :ça me rappelle ma môman
-angoissé :ça me rappelle que j'ai beaucoup vieillit depuis
-mélancolique :ben ... c'est Barbara en même temps ^^

bravo !

Ton père et ta mère avaient un très bon goût ! Heureux éclectisme !
Et avoir un fils comme Over-Raver, eh bien, ce n'est pas mal ; ils n'auront pas œuvré en vain !!!

Quant à vieillir, nous le faisons un petit peu, à petit pas, chaque jour (si tu veux, je peux continuer sur cette voie-là & pousser le bouchon encore plus loin )

La tristesse subtile que nous instille Barbara n'est pas écrasante & misérabiliste ; c'est une atmosphère qui est nimbée d'un sourire (son sublime sourire de belle femme) & qui s'épanouit tendrement pour nous rappeler à nous : il y a des chanteurs qui te dissipent & d'autres qui te concentrent ; Barbara est de ceux & celles qui nous remettent à l'ordre du jour, de notre jour.