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Ces larmes ennoyées comme aux boyaux des mines - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Ces larmes ennoyées comme aux boyaux des mines
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 22 février 2013 à 21:33
    Ces larmes ennoyées, comme aux boyaux des mines
    Délaissés des boiseurs l'eau s'épand et ruine
    Les bruits inaperçus des anciens mineurs,
    Qui jamais n'auront su la venue des lueurs,

    Me sapent, et consomment, et perpétuent ma ruine ;
    Secrètes elles adviennent et me creusent de famines
    Subtiles méditant leur refrain de malheur,
    Celui de tous les temps, à la sombre lenteur ;

    Et je dérive aux gouttes enfoncées, nuptiales,
    Mariant la mémoire aux époques primordiales
    Qui jamais n'ont été : elles sont en allées ;

    Au lac intérieur où remuent des sentiments
    Amortis, languides, et poisseux se défaisant,
    Je suis au gré des flots, toutes voiles affalées.

    Climax69007, le Vendredi 22 Février à 21h32
  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 22 février 2013 à 22:43
    Un coup de froid, une gastro???
    Sourire....
    Marin, il te faut hisser la grand-voile,
    Eole a soufflé,
    De plus t'a bien inspiré..
    Merci,

    Une petite parenthèse je crois que tu as omis le se devant sont en allées...
    Mais c'est peut-être volontaire?
    Amicalement,
    Fabien.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 22 février 2013 à 23:06
    L’omission du 'se" dans "elles sont en allées" est tout à fait volontaire, et marque un état, et - justement - veut laisser de côté toute l'action de "s'en aller" : donc "elles sont en allées".
  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 22 février 2013 à 23:14
    Te connaissant je l'aurais parié...
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 23 février 2013 à 20:10
    Bof, j'essaie de filer la métaphore ; ce n'est pas si facile ; cela peut paraître artificiel et compassé ; cela n'est pas neuf, certes ; mais, j'essaie, dans la veine qui est la mienne, d'écrire un texte qui ne soit pas insensé. Oh, comme j'aimerais pratiquer le non-sens, qui est le sommet de la signification, sous l'apparence du plus grand désordre, et la fatrasie, et les têtes-à-ԛuеuеs des mots les plus intègres et les plus improbables.

    Merci pour ton indulgence, Fabien.

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