Changeons pour le mieux, allez ! - Politique & Droits des homosexuels

Françaises, français,

Ou plutôt… chers semblables êtres humains. Comme j’aimerais que ce message s’adresse à une échelle planétaire, mais il est déjà ambitieux de viser à une échelle nationale !...

Je vous invite à une session de pleine conscience : d’où me lisez-vous ? Êtes-vous bien installés ? Quelles sont vos sensations ? Prenez juste le temps de poser toute votre attention sur le moment présent, a fortiori dans ce monde qui nous pousse à aller si vite. Mais si vite pour quoi ? Et si l’on essayait d’appliquer les principes de pleine conscience, pour réfléchir entièrement à ce que nous attendons tous de la vie ? Quels sont nos principaux besoins quotidiens, les choses dont on ne peut décemment pas se passer, et quels sont les choses dont on s’est inutilement rendus dépendants ?

Les réponses à ces questions, elles sont relativement simples ! Basiques mêmes : eau, nourriture, logement, énergie, accès à la culture et surtout : les interactions sociale !!! Passons en revue chacun d’entre eux.

1) de l’eau, pour se désaltérer surtout, et puis pour l’hygiène, la cuisine. A-t-on besoin d’eau potable dans nos WC ? Autant sous la douche, ça peut se justifier (quoi que), mais dans nos toilettes… et dans les lave-linge ?...
2) nourriture, ne rentrons pas dans une polémique des régimes alimentaires, faisons juste preuve de bon sens, sans avis radicaux.
i) Omnivore ?
Ok. Absolument besoin de consommer de la viande à tous les repas ?... l’Humain à son « état naturel », il se nourrissait de ce qu’il trouvait. Au moyen-âge, c’était les riches qui en avaient le luxe principalement. Au fil des âges, chaque civilisation s’est construite autour des ressources à disposition. Certaines « lignées » étaient principalement des cueilleurs, cultivateurs, d’autres des pêcheurs, d’autres encore des chasseurs ou éleveurs. Avec la mondialisation, le brassage ethnique, la génétique de l’Humain moderne est donc un mixage improbable de tout cela. L’Humain moderne est très diversifié, certains humains s’adaptent très bien à une consommation faible voire inexistante de viande animale, d’autres, ne peuvent pas s’en passer sans subir des soucis de santé. Certains assimilent très bien toute forme de laitage, d’autres sont intolérants. C’est la loterie de la génétique. Il n’y a pas de régime alimentaire universel. Chacun doit répondre à ses besoins, sans tomber dans l’excès. Le « viandisme extrémiste » n’a plus lieu d’exister : l’argument sur l’impact carbone est avéré, les pratiques barbares de l’élevage industriel et les abattoirs est vrai. Pour autant, la prédation est un phénomène naturel, et la consommation de produits issus du règne animal peuvent demeurer une partie de notre quotidien. Comme tant d’autres phénomènes autour de l’Humain, le tout est de ne pas tomber dans l’excès.
ii) La malbouffe, le gaspillage /(‘o’)
Son origine ? l’humain pressé, par ce monde qui pousse aux heures supplémentaires… et en plus, on finit par gaspiller des quantités astronomiques, alors que nos semblables crèvent la faim dans certains coins du monde. Certains vont jusqu’à foutre de la javel sur de la nourriture bientôt périmée… on vit dans quel monde ?!!
iii) Et les gens qui nous nourrissent au fait ? Ils sont indispensables à notre survie, ils sont les rois du pétrole ! Ils ont tellement de pouvoir ! Hum. Pardon, je rêvais éveillé, j’ai eu l’audace de penser l’Humain logique et cohérent. En fait non, c’est même tout le contraire, on fait difficilement plus endetté et désœuvré qu’un exploitant agricole. Et pour autant, on entend tous, dans la vie de tous les jours, comme quoi la note de courses de la semaine, on la trouve cher ! Y a un truc qui se perd dans l’équation, là, non ?
3) Le logement. Combien de bâtiments, de maisons, sont vides ? Alors qu’à côté de cela, on laisse des gens dépérir jusqu’à finir sous les ponts… certains le restent par choix de vie, d’autres pourraient remonter la pente en réinvestissant ces lieux laissés à l’aЬапԁon.

4) L’énergie. Le confort de l’électricité, dans nos vies de tous les jours, éclairage, chauffage, instruments ménagers, audiovisuels, télécommunication, des machines qui nous offrent la liberté de se déplacer rapidement et loin… la capacité d’innovation est une grande fierté de l’être humain, c’est juste dommage que combiné au sur-consumérisme, elle en devienne mortifère. On en gaspillerait sans doute immensément moins si l’on arrêtait d’agir en tant qu’еsсlаvеs du monde moderne.
5) L’accès à la culture. Pourquoi la télévision (à dissocier du téléviseur) est-elle aussi pathétique ? Pourquoi se réfugie-t-on derrière l’argument « c’est regardé, donc il faut continuer », alors que les « responsables » des programmes sur le petit écran pourrait tout aussi bien tirer l’Humain vers le haut ? Et si on n’était pas tant asservi par le monde moderne pour avoir l’énergie mentale à consacrer à des choses plus épanouissante que de la « TV-réalité ». Et puis… internet, royaume
6) Les interactions sociales. Connaissez-vous vos voisins ? les gens qui vivent autour de vous ? Avez-vous / Prenez-vous le temps d’entretenir les liens avec toutes les personnes à qui vous tenez ? Combien parmi vous se sentent seules ? Ont du mal à іпіtіег le contact avec autrui ?

Et si on appliquait vraiment cette maxime, qui dit « ne pas vivre pour travailler, mais travailler pour vivre » ? Le TRAVAIL, celui à côté duquel on ne peut pas passer, c’est celui qui est en lien avec l’un de ces 6 points. Le reste, c’est du loisir. Dans une société, nous dépendons tous les uns des autres, et il ne devrait pas y avoir de hiérarchie entre la personne qui contribue à vous fournir ce que vous pourrez mettre dans votre assiette, et celle qui conduit le bus dans lequel des enfants transitent pour aller à l’école.

Libérons-nous, dans une journée de 24 heures, avec toutes les assistances mécaniques / technologiques dont on dispose, nous n’avons plus besoin d’en consacrer le tiers (voire plus) pour ne parfois même pas récolter de quoi répondre aux 6 besoins listés plus haut. Arrêtons de hiérarchiser les activités humaines, arrêtons de juste juger une activité sur son impact économique, puisque l’on vient de le prouver : il n’y a aucune logique entre la rétribution monétaire et l’importance réelle de l’action qui lui est liée. Pire : un parent qui s’occupe au quotidien de ses enfants, s’assure qu’ils grandissent et s’épanouissent dans un environnement sain, avec un cadre clair, stricte mais bienveillant, cette femme au foyer (bien trop souvent) ou cet homme au foyer, est perçu comme « un poids » pour la société. Belle mentalité ! Les personnes qui ont entre leurs mains des représentants du futur de l’humanité, des parasites dans notre société sous le joug de l’économie et de la finance ?

Chacun a son rôle à jouer dans notre société, à tout âge, et ce n’est pas le paradigme de la rémunération financière qui doit définir les classes sociales. Nous avons juste besoin de mieux mobiliser la main de l’humain pour des choses essentielles et importantes. Bien sûr que tout le monde n’a pas епvіе de passer sa vie dans les champs, à s’occuper de faire pousser ce que l’on mettra dans nos assiettes. Mais si l’on se rend compte une bonne fois pour toute que cela nous concerne tous, nous pourrions tous, épisodiquement, prêter main forte à celles et ceux qui en ont fait une passion.
C’est un mythe auto-entretenu : le grand PDG d’une firme multinationale n’a pas plus de mérite lorsqu’il se paye un restaurant que le SDF qui se fait servir bénévolement un repas aux soupes populaires. Aucun des deux n’a directement participé à la production, transformation puis service de ce qu’ils ont dans leur assiette. Il n’y a aucune fierté à pouvoir proclamer « moi je gagne ma vie monsieur/madame ». Non, vous êtes juste parfaitement formaté pour être un requin parmi un banc de poisson. Seulement non : nous ne sommes pas un banc de poissons, nous ne formons pas un nuage de nageurs/euses synchronisé(e)s capables de se protéger des prédateurs. Nous nageons tous, en panique, dans un océan qui nous dépasse, et agissons comme les requins vis-à-vis de nos congénères si on l’estime nécessaire pour notre bénéfice. Ouvrez les yeux : en réalité, il n’y a plus de requin !!! Nous sommes le chaînon Alpha indétrônable sur cette planète, nous n’avons aucune raison de prôner l’individualisme ! Arrêtons de regarder le voisin avec jalousie, parce qu’il « vit des allocations », et « ne fait rien de sa vie ». Si le travail est monopolisé par certains, on ne peut plus logique qu’il ne reste rien à faire pour les autres !...

Des gens formés, spécialisés, il en faut, c’est certain ! Mais ils ont alors davantage un rôle de transmission que de se cantonner aux mêmes actions répétitives, jours après jours. Des milliers d’étudiants sortent des faсultés avec des diplômes qui ne leur ouvrent aucun avenir professionnel. Mais… mais… ils ont des compétences ces jeunes ! Ce ne sont pas des bons à rien. On peut les mettre à profit, juste pas au sens économique.

Partageons les compétences, le savoir, au quotidien ! Il n’y a pas que le système scolaire dans lequel on apprend, apprendre c’est l’affaire d’une vie. L’Ecole, cela sert à apprendre à apprendre. Et pour cela, l’équivalent d’un temps plein à 35h/semaine, à nouveau, c’est contre-productif !!! Si tout le peuple est davantage libre de son temps, l’épanouissement de la jeunesse n’en sera que meilleur ! La jeunesse est de pire en pire ? C’était mieux avant ? A leur âge, on n’était pas comme ça ? Mais toutes les générations disent cela de la suivante. Cela vous étonne ? Regardez-donc dans quel monde de dingue on les fait entrer !

Je voulais rebondir et sur un truc ...Sauf que je l'ai oublier avant d'avoir fini de lire désolé ^^

Tu aurais pu abréger tout d'même...

En réponse au message de edgar66 :

Tu aurais pu abréger tout d'même...

trop long a lire desoler

Salut mais tu sais on a plus les yeux en face des tгоus à cette heure mais les points sont intéressents….

et pourquoi pas faire un monde à taille humaine …..et c est pas si loin ce temps où on allait à pieds voir son jardin, cueillir ses fruits aller voir ses voisins et se satisfaire dune vie simple ….comme on dit l herbe est toujours plus verte de l autre cote de la vallée….mais est ce le cas ?.....

Je n'ai pas trop lu la dernière partie désolée... je suis un peu claqué de ma journée.
Bref, je trouve que c'est un peu excessif tout cela et que tu oublies des choses.

Je vais juste parler de deux points sur six. L'accès à la culture et les interactions sociales. Ensuite, j'en viendrai à l'école dont tu parles à la fin.

L'accès à la culture :
Il n'y a pas que la télévision là-dedans. C'est une erreur de tout regrouper là-dedans. Que fais-tu des bibliothèques/médiathèques ? Des musées ? Des parcs d'expositions ? Des concerts ? Etc. La culture regroupe tout plein de choses. A savoir que l'accès aux médiathèques et bibliothèques sont gratuits pour les résidents de la ville où elles se trouvent (normalement). Les musées sont certes payants mais il y a la nuit des musées une fois par an. Il y a souvent des expositions thématiques dans les villes aussi, pas forcément liées à la culture mais parfois si. Il y a beaucoup de concerts dans chaque ville, chaque semaine, une petite boîte où un groupe local se produit par exemple. Et j'en passe. Nous ne sommes pas obligés de nous abrutir devant la télévision. Il faut savoir sortir de chez soi et j'en viens donc aux interactions sociales.

Les interactions sociales :
Comme vu juste au-dessus, il faut savoir sortir de chez soi. Chose que de plus en plus de personnes ne font pas. Ils restent chez eux, commandent sur internet tout ce qu'il leur faut et après ils font partie de ceux qui se plaignent que beaucoup de choses disparaissent dans les villes. Les gens esquivent les relations sociales sous-prétexte, par exemple, que les autres sont ignorants ou que c'est bien plus simple de tout faire d'un seul clic chez soi. Enfin bref, c'est la société qui nous pousse à faire cela, les lobby, etc. Tout le monde sur son téléphone dehors. Tu manges au restaurant, t'es en repas de famille, beaucoup sont sur leur téléphone et ne parlent plus. C'est juste magnifique...

J'en viens alors au fait du travail.
Je réunis un travail de culture et de relations humaines : librairie. Je peux te dire que j'ai beaucoup de clients fermés d'esprit, qui se fichent des commerces, qui te menacent d'aller sur internet, qui te disent que t'es un con, etc. Ils sont certes beaucoup moins nombreux que les "bons" clients mais ils existent tout de même. Bref, j'apporte de la culture aux gens mais beaucoup s'en fichent et préfèrent internet. Vive les lobby ! On croit qu'internet c'est plus rapide, mieux, etc. alors que pas du tout. Effet lobby aussi... on te traite de menteur quand tu dis cela alors que tu as raison. Le fait "c'est moins cher", n'importe quoi. Du moins, pour le livre (domaine dans lequel je travaille). Les gens sont ignorants et ne sont pas tous ouverts d'esprit. J'ai un parfait exemple dans mes amis qui veut tout tout de suite, qui ne fait des achats que sur internet, qui se plaint des commerces qui ferment mais qui ne se remet jamais en question. Quelle logique là-dedans ? Aucune... Quand tu lui dis un truc, il est bouché et tout doit être comme il le suite. En plus, il commande à l'étranger, il ne soutient pas les entreprises françaises et jouent à l'arnaque en disant que la marchandise ne va pas et donc se fait rembourser sans rendre la marchandise. C'est intelligent oui mais totalement con...

Enfin, le système scolaire. Totalement inutile, il favorise les notes et le comportements sans prendre en compte l'avenir. Ce n'est pas une moyenne de 17/20 avec un comportement irréprochable qui te donnera un métier. Le métier tu l'as avec de la volonté et en combattant. L'ехрéгіепсе tu te la crées avec un boulot. Mais comment avec l'ехрéгіепсе sans avoir travailler ? L'école ne fait rien pour aider et t'enfonce quand tes résultats sont mauvais. Sauf que tes résultats ne te serviront à rien pour la plupart des métiers existants. Il faut de la pratique pour beaucoup (hormis certains métiers hein comme chercheurs, scientifiques, etc. où il faut énormément de connaissances, parmi d'autres bien sûr).

Bref, je n'ai développé que ces points là car le reste ce n'est pas trop mon truc et qu'il se fait tard et que je n'ai pas la tête à cela. En tout cas, il y a tellement de choses à revoir dans notre monde, ça oui. Mais on sait très bien que ça n'arrivera jamais. Nous courrons à notre perte.

Désolé s'il y a plein de fautes d'orthographe, je n'ai aucune епvіе de me relire car j'ai fait un pavé et qu'il est tard... j'ai tout de même essayé de faire attention mais sur écran, j'ai un peu de mal en général au premier coup d'oeil. On verra bien

Bonsoir bjorkio,

Remettre l'humain au centre des intérêts plutôt que l'inverse...

Nous sommes arrivés à un point ou la technologie rythme notre mode de vie au lieu de nous rendre service.

Elle nous aliène et nous asservit au nom du profit...

Cette même technologie qui nous fait consommer toujours plus, fait de nous, non plus, des personnes mais des consommateurs!

Cette escalade qui nous fait manger tous les jours de la viande, ces bêtes qui sont abattues à la chaîne pour le рlаіsіг de nos estomacs qui ne seront, de toute façon, jamais étanchés!

Bon, je me suis tapé ton long sujet et la vidéo en pleine conscience; merci pour ce moment…

Ton exhortation a du sens,
La vidéo collapsologique est intéressante.
Mais je pense qu'il n'y a aucune révolution comportementale à attendre par modification du comportement humain.
Non, il faut d'abord que quelques pans de notre société se casse franchement la gueule pour qu'un mouvement s'opère.

En attendant, mais cela peut aller vite, rien de ce que tu appelles de tes vœux ne se réalisera, à mon avis.
C'est en cela qu'une crise majeure aura du bon: Permettre l'émergence d'autres règles du jeu, moins individualistes, plus dans l'entraide.
La nécessité d'alors fera qu'une cohésion sociétale apparaîtra, non pas parce que l'homme sera meilleur mais parce que ce sera nécessaire pour sa survie.

Mais, tant qu'on en est pas là, le "chacun pour soi" et le "d'abord ma gueule" à encore de beaux jours devant lui.

Bref, pour que ça aille mieux, faut tout foutre en l'air...

Pour tout reconstruire... Autrement!

Nous allons voir ce qui va s’opérer à plus ou moins long terme.