Circonvolutions en petits riens majeurs

Circonvolutions en petits riens majeurs.


Un accordéon, manière d'avoir un cerveau ;
Une compression, histoire de ne rien voir ;
Un osselet qui joue, en son laryngal pressoir ;
Une dentelle en ciment, pour jouer au cerceau ;

Une ivresse en lanière à la descente du soir ;
Des circonvolutions en mugissements de veau ;
Une taie horizontale pour faire le beau,
Et qui vient barrer la vision d'un obscur bougeoir

Dont la flamme noire et horizontale s'étend,
Élastique dortoir où tressautent des idées,
Qui s’éteignent en chœur, languides en leur plain-chant,

Fusibles qui disjonctent en crépitant de leurs dents,
En dents de scie, de silex, de silures étouffés,
De silhouettes enfouies dans l'accordéon fermé.



Eh bien, ça donne ce que ça donne. Voilà.
[Je sens que je vais relire Raymond Queneau qui est un mаîtге de la poésie et du roman.]

Une cervelle d'oiseau???
Un ris de veau???

Oiseau lyre
Au bout du rouleau,
Épuisé par une improbable
Danse nuptiale???

@ : Voilà ce qu'il en reste....
Après avoir pété une durite
Griller les neurones.....

Oh oui, Ritha, tu as deviné au plus juste ; une brève flambée de sèches images pour dire un crépitement intérieur de mauvais aloi, qui sent le roussi, le désarroi, le pourri, le coton nuageux où l'on vague, aveugle, sans corps, sans surface, sans ргоfопԁеuг, sans rien, réduit à un bloc de sensations ; voilà bien de quoi il s'agit.

"La vie est un long fleuve tranquille"...

Le premier, qui me sort une ânerie de cette espèce, reçoit le Yang-Tsé-Kiang sur la gueule, avec quelques gouttelettes de ріssat de verrat еп сhаlеuг, nom de dzeus, et ça sera pas Zeus venant faire son insémination sous forme de nuage,