Coming Out... ou pas ? - Entre garçons (forum gay)

Salut,

Je me présente, Hugo bientôt 31 ans, et là je suis vraiment pommé... j'ai presque constamment la boule au ventre à cause de ces attirances envers la gente masculine...

C'est comme ça depuis tout jeune, mais j'ai jusqu’à présent voulu m'affirmer que c’était juste un passage, surement le manque de présence paternel ou je ne sais quoi, j'ai eu 2 relations avec des nanas, mais ça ne dure jamais bien longtemps car c'est limite si je me force, il n'y a pas d'attirance physique... J'ai eu quand même quelque relations avec des mecs mais à chaque fois si ça dure trop, je ne me sens pas du tout à ma place, peur du jugement, peur des proches, pas епvіе que nos relations changent... (même si j'en ai déjà un peu parlé à ma sœur en utilisant le terme "BI"...), pourtant j'ai une famille proche plutôt ouverte d'esprit mais je sais pas... faire un coming out maintenant ? pour quoi faire ? est-ce que ça en vaut la peine ? est-ce que finalement c'est pas juste un blocage envers les nanas et que je serais plus heureux en restant comme ça ? Pas епvіе qu'on me voit avec un étiquette sur la tronche...

Je sais plus quoi penser... j'envisage d'aller voir un Psy plutôt open sur le sujet pour évacué un peu toutes ces angoisses.

Du coup je viens ici pour avoir un peu des témoignage, car à 30 balais passé, j'ai l'impression d'avoir perdu tellement de temps... à cette age là, ça fait un peu tard comparé à beaucoup j'imagine ^^ mais mieux vaut tard que jamais je me dis...

Je sais pas, si quelqu'un aurait quelques conseils pour ça, ou est passé par la même situation que moi, ce serait d'un grand soutient !

Merci d'avance !

Il est souvent dit que plus on attend, plus c'est difficile... C'est bien vrai. Je vais sur mes 25 ans et toujours aucun coming out. Dans un sens, j'ai епvіе de te dire de prendre ton temps et de savoir dans quelles circonstances il te serait plus facile d'en parler. Ça doit venir de toi, personne ne pourra te conseiller là-dessus car on est tous différents sur le sujet.

Merci pour ta réponse.

Oui c'est sur, je pense en parlé un peu plus à au moins un proche, histoire de vider un peu son sac, car au plus le temps passe et au plus c'est lourd à porter ! Alors que finalement, autant, c'est plus de peur que de mal ! :)

Courage à toi aussi quand ce sera le moment du coup !

Salut...

Je crois que j'ai été un peu comme toi. J'ai bien eu des relations avec des filles, que je trouvais plutot jolies par ailleurs, mais d'un point de vue relationnel... ben ça n'a jamais été ça. J'ai jamais été foutu d'avoir ne serait-ce qu'une once de patience avec elle. Faut dire aussi dans ma famille elles étaient plus chiantes, j'ai pas voulu en rajouter...

Bref un jour, vers 26 ou 27 ans, je me suis posé des questions, parce que j'ai mis beaucoup de temps a oublier un collègue...

Et clairement, même si j'ai pas apprécié les mecs tout de suite, relationnellement j'ai vite constaté que c'était beaucoup plus simple. Il m'a fallu du temps pour comprendre comment j'appréciais le sехe, mais ça a été assez libératoire de ne serait-ce qu'essayer.

Et il m'a fallu encore quelques 2 ou 3 années de plus pour amorcer un coming-out. Et là aussi ça a été libératoire, parce que vient un moment ou on en a juste marre de lutter contre soi même ou contre les autres. Quand il n'y a plus à justifier de rien, on se sent bien plus libre de ses mouvements et de ses paroles.

Alors je ne peux que te conseiller d'arrêter de psychoter et de te mentir. Vouloir aimer filles, ce n'est pas aimer les filles. Est-ce que c'est plus dur de faire un coming-out plus vieux, je crois pas... mais plus tu attendras et plus tu perdras d'opportunités d'être épanoui dans ta vie personnelle, et heureux. Parce que forcément tu perdras des opportunités de rencontres.

Lance toi, et petit à petit ouvre toi à des gens de confiance. Un jour les gens comprendront d'eux-mêmes. SI t'as pas епvіе de repondre à leurs questions, le fais pas, et contente toi de ne pas nier, sans confirmer. Mais tu ne pourras avoir de vraie relation avec personne si tu n'assume pas tes attirances, ne serait-ce qu'envers toi-même dans un premier temps.

Salut,

Pour le moment, tu n'es ni 'gay' confirmé ni gay avoué.
Attends d'être mieux dans ta peau et un peu plus équilibré dans ton orientation choisie.
Quelle nécessité de faire ton coming-out ?
Ton idée d'aller voir un psy est excellente.
Cours-y vite !
Ensuite, tu verras.
Mais le coming-out n'est en aucun cas une obligation.
Attends plutôt le jour où tu auras un copain avec lequel tu voudras faire ta vie pour passer à l'acte.

D'ici-là, affirme-toi et bonne chance.

Vivre dans le mensonge est très souvent pire que la vérité, un jour tu te mêlera dans tes menteries et tu retrouvera dans le pétrin. Des amis(es) très proches seront peut être vexé que tu ne leur ai pas fait confiance, que tu n'es pas partager avec eux ce fait, ce précieux secret à propos de toi. Un conseil n'attends pas trop tard, d'être trop vieux, parce que les regrets, les mensonges souilles nos vies ainsi que nos vieux jours!

Mise en situation: Tu va au gym avec ton meilleur ami, ton meilleur pot, après la séance vous passez vous doucher, peut être que si il avait su que tu est gay il aurait été plus discret, aurait fait plus attention pour ne pas trop s'ехіЬег!

Tu vois un peu le genre de situations délicates dans lesquelles parfois nos amis, nos proches faute de savoir certaines choses à propos de nous peuvent se retrouver?

Pourquoi envisager d'évoquer ton attirance pour les hommes à tes proches si tu n'es pas prêt à le faire et si ce n'est même pas clair dans ton esprit ?

Fais ta vie.
Vis des ехрéгіепсеs sans te les interdire ni brider tes епvіеs.
Ensuite, tu verras ce qu'il faut dire ou non ; et à qui tu le veux le dire ou pas.

Puisque tu réclames des témoignages, voici le mien.

J'ai commencé une vie amoureuse hétéгоsехuеllе (ou assimilée) dès le collège, en constatant un paradoxe : je sortais avec des filles, tout en étant ехсіté par les seuls garçons.
Puis vint le lycée, trois années durant lesquelles j'ai été confronté aux désirs sехuеls de mes copines d'alors. À seize ans, j'ai croqué la pomme avec une Ève de deux printemps mon aînée. L'ехрéгіепсе m'a si peu enthousiasmé que force a bien été de me rendre à l'évidence : j'éprouvais de l'attirance pour les hommes et uniquement pour les hommes.
Dont acte.

Quelques flirts plus tard, je croquais cette fois un fruit qui ne me semblait plus si défendu : à dix-huit ans, un jeune homme m'invitait dans sa chambre d'étudiant pour sacrifier à Éros (et à Dionysos aussi, étant données les libations rituelles joyeuses qui accompagnaient le plus souvent ces moments partagés).

Rien de très sérieux dans tout cela ; pas plus avec lui qu'avec les autres.

À vingt-deux ans, je rencontrais un garçon pour lequel je ressentais un amour irrépressible, sans qu'aucun doute ni aucune ambiguïté ne puisse s'insinuer quant à la nature de ce sentiment.
Dès lors, j'ai éprouvé le besoin - pour la première fois - d'intégrer plus largement un garçon à ma vie. Il n'était plus question de simples sorties à deux, d'activités entre quatre yeux et deux рéпіs. Le plus naturellement du monde, il s'était inséré ès qualité de compagnon dans le cercle de mes amis sans que je n'aie jamais eu besoin de faire sonner maladroitement les trompettes du coming out.

Lorsqu'on est riche de vingt ans et pauvre de vingt francs, la vie peut nous conduire partout et nulle part. Nos études différentes, nos attaches familiales lointaines et nos ambitions divergentes ont engagés nos pas respectifs sur des chemins qui ne menaient pas tous deux à Rome.

Les amourettes ont repris.
Je me suis fixé à Paris.
Et, à l'aube de la trentaine, j'ai rencontré un garçon différent des autres. Avec lui, je nourrissais l'espoir de construire solidement une vie à deux.
J'attache une grande importance à ma famille. Puisqu'il n'était pas question d'aimer clandestinement cet homme avec lequel je décidais de vivre, le temps était venu de le présenter à ma famille. Mes proches m'ont vu heureux, accompagné par un garçon empli de qualités.
En retour, ils ont été heureux pour moi sans que la question de l'hоmоsехualité ne fasse de vague ni ne provoque le moindre débat.



Bref ! Quand le moment sera venu d'en parler, tu ne te poseras sans doute même pas la question. En attendant, pense à toi avant de penser à ce que ta famille et tes amis pensent de toi.
Tu dois suivre ta pente.
L'heure n'est pas venue de tirer des conclusions définitives, ni d'engager les grandes manœuvres.

Bonjour Ce n'est pas simple et personne peut le faire à ta place. Pour ma part j'ai le même parcours et à mon âge je me pose encore la question et faut il se la poser. Nous sommes tous diffèrent face à nos parcours et surtout au regard des autres. Pas simple d'en parler , de se confier.

En réponse au message de hugo88881 :

Salut,

Je me présente, Hugo bientôt 31 ans, et là je suis vraiment pommé... j'ai presque constamment la boule au ventre à cause de ces attirances envers la gente masculine...

C'est comme ça depuis tout jeune, mais j'ai jusqu’à présent voulu m'affirmer que c’était juste un passage, surement le manque de présence paternel ou je ne sais quoi, j'ai eu 2 relations avec des nanas, mais ça ne dure jamais bien longtemps car c'est limite si je me force, il n'y a pas d'attirance physique... J'ai eu quand même quelque relations avec des mecs mais à chaque fois si ça dure trop, je ne me sens pas du tout à ma place, peur du jugement, peur des proches, pas епvіе que nos relations changent... (même si j'en ai déjà un peu parlé à ma sœur en utilisant le terme "BI"...), pourtant j'ai une famille proche plutôt ouverte d'esprit mais je sais pas... faire un coming out maintenant ? pour quoi faire ? est-ce que ça en vaut la peine ? est-ce que finalement c'est pas juste un blocage envers les nanas et que je serais plus heureux en restant comme ça ? Pas епvіе qu'on me voit avec un étiquette sur la tronche...

Je sais plus quoi penser... j'envisage d'aller voir un Psy plutôt open sur le sujet pour évacué un peu toutes ces angoisses.

Du coup je viens ici pour avoir un peu des témoignage, car à 30 balais passé, j'ai l'impression d'avoir perdu tellement de temps... à cette age là, ça fait un peu tard comparé à beaucoup j'imagine ^^ mais mieux vaut tard que jamais je me dis...

Je sais pas, si quelqu'un aurait quelques conseils pour ça, ou est passé par la même situation que moi, ce serait d'un grand soutient !

Merci d'avance !

Tu es angoissé à l'idée que ton entourage te colle une "étiquette" sur la tronche car tu es gay?... j'ai le sentiment que cette étiquette a déjà été collée par toi même..
Vis ta vie; ce qui se passe dans ton lit ne concerne ni la famille, ni l'église, ni personne d'autre!

De plus, c'est de l'ordre du privé et il n'est pas écrit sur ton front l'orientation sехuеllе que tu as.

Je comprends que si tu as des angoisses, tu veux consulter un spécialiste, mais j'ose espérer que si tu si tu consultes un psy, c'est pour tes angoisses et non pour être attiré par les hommes parce que tu crois que c'est une pathologie!!

Merci à vous tous pour vos témoignages ! c'est super rassurant... je me retrouve pas mal dans vos histoires, c'est vrai que c'est vraiment pas simple, mais rien que dans vos écrit, vous paraissez tellement plus libre ! comme si ce poid empêche d'avancer dans tous les domaines...

Je me dis que j'ai quand même la chance d'avoir deux soeurs très ouverte d'esprit, et la comme par hasard, elle m'invite pour faire un barbecue avec mon beau-frère... je pense que je vais leur en parler, sans donner de définitive, mais de leurs expliquer que j'ai besoin de me trouver vraiment. d'en parler je pense que ca fera vraiment le plus grand bien, rien que d'écrire ça, la boule au ventre apparait ^^ j'ai l'impression de retomber dans l'adolescence c'est dingue :P

Je viendrais raconter ici si j'ai le courage d'en parler aujourd'hui.

Encore merci.