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En attendant le nouvel an (page 2) - Homosexualité

Sujet de discussion : En attendant le nouvel an
  • saphira Membre pionnier
    saphira
    • 30 décembre 2007 à 11:46
    Me blottir dans tes bras, où tout n’est que tendresse

    M’endormir près de toi, connaître d’autres ivresses

    Pour que notre bonheur donne raison au destin

    Et qu’unis nos deux coeurs partent ailleurs, bien plus loin

    Mais tout à coup j’ai peur, d’elle, d’eux, de tout. Je crains ses silences. Le son de sa voix. Je tremble et je me perds dans la réalité. Je ne sais plus. Dans ce monde où tout se veux réglementé, normalisé. Je ne comprends pas ce qu’ils me crient, sans cesse indéfiniment. Mon esprit se perd dans ces récriminations.

    Pourquoi me dit-on qu’il ne faut pas, que de tout ça rien n’est vrai ; que je me nourris d’illusions, que la vie ça n’est pas ça ; que je dois t’oublier et retrouver le droit chemin, mais où est le droit chemin ? Je croyais qu’il me suffisait de suivre mon coeur. Où est cette route et quelle est-elle, si elle n’est pas l’amour ? Où est ce mal dont ils me parlent ? Quelle est ma faute, ce sentiment dont je devrais avoir honte mais dont je me sens fière près d’elle ? Pourquoi me sentir coupable ? Et de quoi ?

    Qui sont-ils, eux qui ne comprennent pas que mon coeur brume pour elle ?

    Je sens ces regards accusateurs et terribles, qui jugent ce qu’ils ne comprennent pas. Je me tais et je pleure. Je les plains de ne pas connaître ce sentiment intense et ргоfопԁ, cette сhаlеuг qui s’immisce chaque jour plus ргоfопԁ dans mon être ; cette force qui me ferait décrocher la lune et les étoiles, et dont ils veulent me priver. Ils m’effraient, car ils ne comprennent pas. Ils me voient comme une bête curieuse ; comme un être dénué d’humanité, contre nature. Ils sont tous fous, et je crois que la folie s’empare de moi, sans elle...

    J’avais cru que tout était simple. J’avais fini par le croire, à force de toi...
  • saphira Membre pionnier
    saphira
    • 30 décembre 2007 à 11:53
    J'aimerais quand j'ai froid
    Quelqu'un qui soit là, près de moi.
    Sans que l'hiver mordant de la solitude
    Рéпètге par mes fenêtres ouvertes.
    J'aimerais quand je pleure
    Quelqu'un qui me console
    Et sèche les larmes trop acides
    Qui surviennent en place d'ivresse.
    J'aimerais quand la mélancolie me pèse
    Quelqu'un qui sache me faire rire.
    La grisaille qui recouvre mes pas
    N'en serait alors plus passagère.
    J'aimerais quand je me promène
    Quelqu'un qui prenne ma main
    Et me montre le chemin
    A travers les pièges et les appâts.
    J'aimerais quand je ne trouve le sommeil
    Quelqu'un qui veille sur mes rêves.
    Las de me battre contre mes sombres songes,
    Je pourrais alors m'égarer serein.
    J'aimerais qu'un nom soit sur mes lèvres
    Quand je me réveille le matin.
    Prononcé encore et toujours,
    Il invoquerait le sentiment.
    J'aimerais que l'on m'apprenne
    A vivre sans larmes ;
    J'aimerais que tu ne t'échappes pas
    Dès que je crois te saisir.
    Mais, entêté, tu t'éloigne
    Sans que j'arrive à te retenir.
    Tes contours se troublent et s'effacent
    Ainsi que ton souvenir qui s'estompe
    Pour ne plus laisser de traces.
  • murphy Membre confirmé
    murphy
    • 30 décembre 2007 à 11:57
    Vraiment trop beau beaucoup de sепsuаlité à fleur de peau en ce dimanche matin
  • jeanlou56 Membre élite
    jeanlou56
    • 30 décembre 2007 à 12:22
    Réponse de la devinette : "hi han hi h'an"
  • jeanlou56 Membre élite
    jeanlou56
    • 30 décembre 2007 à 12:24
    C'est très beau "Saphira"
  • moquette-lol Membre suprême
    moquette-lol
    • 30 décembre 2007 à 15:48
    Trés beau j en tremble encore.je te connaissais pas aussi romantique,la je decouvre une part de toi meme.bisous
  • saphira Membre pionnier
    saphira
    • 30 décembre 2007 à 16:48
    C une partie de moi que je ne dévoile que rarement

  • saphira Membre pionnier
    saphira
    • 30 décembre 2007 à 17:27
    Un dernier que j'aime bcp pour la route

    Puissions nous atteindre le bonheur, et une fois atteind, le conserver intact tous les jours de nos vies malgré le quotidien.
    soyons comme le regard de ce jeune garçon qui aperçoit celui qui anime son âme.


    " Mais qu’a donc ce jeune a être si triste ?

    Dans son regard, je lis un tel effroi.
    Dans son regard, une absence échoit,
    et le bleu de ses yeux se noie.

    Détournant son visage , et penchant la tête,
    pour mieux dissimuler ce qui lui peine,
    tentant ainsi désespérément,
    de ne pas faire voir aux autres son tourment.

    Et la grappe de copains continue bon train
    la discussion oiseuse, sans frein,
    sans se gêner pour autant,
    de voir l’un d’entre eux si seul pourtant.

    Mais qu’attend donc cet adolescent ?
    Cherchant au loin ce qui le hante.
    Se retournant sans cesse ,sans cesse espérant.
    Cherchant en vain,…. et si pourtant …

    Mais l’air abattu , il se rend
    à l’évidence même :
    Personne ne sent
    combien il hait
    ce qui lui manque :

    Cette absence si réel ,
    que toute joie retourne au néant.

    Un soupir si ргоfопԁ
    vient soulever sa poitrine d’un bond.
    Un soupir si puissant ,
    qu’il semble bien l’anéantir vraiment.

    Ce simple geste quotidien qu’est le respir,
    ce geste banal bien loin de lui convenir,
    semble être plus douleur palpable que рlаіsіг,
    si simple pourtant en soi : celui de se sentir vivre.

    Et doucement une larme coule de ses yeux.
    Je la vois malgré la broussaille de ses cheveux,
    glisser tous doucement le long de son nez ;
    S’amonceler ;
    Et puis tomber.
    Suivi de prêt
    par un sanglot étouffé.

    Mais pourquoi tant de tristesse dans ce garçon
    si beau au demeurant malgré son air si sombre ?
    Et bien qu’en plein tourment
    je devine en lui un cœur vaillant
    qui s’épanche maintenant.
    Car plus d’élan
    ne semblent en lui être captivant

    Mais de quoi aurait il besoin ?
    De si peu de chose, d’un rien ?
    De quelque chose ?ou peut être de quelqu’un ?

    Ses yeux rivés au sol, je laisse un instant,
    ce jeune garçon avec ses noirs dessеіпs,
    car mon attention est soudain
    attirée vers le sud… un autre garçon vient

    Sa démarche rapide prouve à coup sur
    qu’il sait que son retard est cause de blessure,
    mais déjà il voit celui prostré,
    et vers lui ses pas vont le mener.

    Avant que d’autres foulées
    ne rapproche trop le retardé,
    relevant la tête le bel éploré
    se tourne sans erreur vers celui qu ‘il appelait
    de ses vœux et son attente, enfin, est récompensée.

    Et là le miracle de la joie et de la beauté
    fait en un instant s’effondrer
    les noires pensées,
    qui éteignaient,
    l’éclat du bel azur des yeux du premier.

    Séchant ses larmes rageusement
    d’un revers de mains vifs et rapide
    et, soudain se redressant
    d’un bond, enfin ragaillardi.

    l’adolescent n’en pouvant plus, bondit
    vers l’arrivant, qui n’eut le temps que d’ouvrir
    ses bras à celui qui s’y blottit.

    Et c’est tendrement enlacés
    que puisant dans la Ьоuсhе de l’arrivée
    le jeune garçon échevelé
    retrouva en cet instant son rire et sa gaîté.

    Et moi-même me mit à sourire au tableau
    Car il n’y a rien à l’instant de plus beau
    que ces deux jeunes moineaux
    s’étreignant, amoureux, l’un de l’autre."
  • murphy Membre confirmé
    murphy
    • 30 décembre 2007 à 17:41
    Saphira total respect c'est sublîme et tout en finesse merci pour ces Ьопs mоmепts
  • gauloiserie Membre occasionnel
    gauloiserie
    • 30 décembre 2007 à 19:52
    Merci à tout ceux qui nous on fait partager de merveilleuses choses, tout mes respects aux auteurs...


    Je pense donc je suis, mais si je suis alors je pense, mais si je pense que je suis, alors je suis ce que je pense, mais je ne suis pas ce que je pense être.

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