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Enseignement Lgbti (page 2) - Homosexualité

Sujet de discussion : Enseignement Lgbti
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 13 novembre 2018 à 12:40
    En réponse au message de textoo :

    Bonsoir Parfum
    En réponse au message de parfum-de-femme :

    il suffirait qu'homophiles et homophobe considèrent que leur point de vue respectable appartient à leur sphère privée et qu'il n'a pas à exercer une pression dans un sens ou dans l'autre sur la place publique.:

    Bien d'accord sur ce point mais qui attise toujours en premier ?





    Je comparerai volontiers cette problématique avec le conflit Israélo-Palestinien…
    On ne pourra jamais aller vers le règlement du confit en se battant sur "qui a commencé".
    Non, faut considérer le point de vue respectable des deux parties.

    Pareil du coté LGBT.
    Tant que ce mouvement (et ses représentants) ne considérera pas que la réticence, voire la réprobation des autres à leur sujet, en tant que sentiment qui peut avoir une dimension légitime, pas de possibilité d'avancer sur le sujet.
    La réciproque étant que ceux qui réprouvent puissent se considérer, non pas comme la norme mais comme une "saveur" majoritaire de la sехualité.

    En cela, je suis favorable à ce que l'on enseigne l'histoire du mouvement LGBT, mais pas pour en faire la "propagande" mais la critique, dans son aspect constructif mais aussi dans ses travers.
    Ce mouvement est une réponse mais pas forcément LA réponse à l'homophobie, la violence contre les minorités,…
    C'est une réponse radicale qui porte aussi en elle la radicalisation de l'autre bord et la négation d'un état de fait:

    Nous (les gens qui dépassons la seule sехualité hétéгоsехuеllе) ne pouvons prétendre à une neutralité de l'appréciation des gens qui ne sont pas comme nous.

    Croire le contraire est un leurre et, agir comme si c'était le cas est une incitation au trouble.
    Il ne s'agit pas non plus de ne pas exister ou de se cacher mais simplement de se savoir minoritaire, en devoir de ménager la susceptibilité d'autrui plutôt que d'enfoncer le clou quand revendiquer sa différence est vécue comme un danger par des gens de l'autre bord.

    Pour bien des parents, avoir un enfant homo est vécu comme un malheur, engendre de l'inquiétude, attriste dans la difficulté que cela engendre pour une grande-paternité problématique.

    Si on ne veut pas voir cela, on ne peut comprendre leur désarroi, comprendre leur frustration et répondre correctement à leur trouble.

    Pour bien des hommes et femmes, l'hоmоsехualité est une "concurrence déloyale", un risque pour leur couple et leur santé, un nuage sombre qui s'avance sur la pérennité de leur union.

    Il faut intégrer cela pour faire la part des choses, dans leurs yeux, entre sa liberté individuelle et des peurs qui ne sont pas sans fondements.

    Bref, inutile de multiplier les exemples.
    Le constat étant que la compréhension de l'autre est la clef de la cohabitation et non sa négation, dans un camp comme dans l'autre.

    La cause sera entendue quand un hétéro se sentira tout à fait légitime pour empêcher un homo de se faire taper dessus, non pas parce qu'il l'approuve mais parce qu'il le considère comme quelqu'un, même si pas comme lui.
    Il y a encore du boulot pour y arriver et je doute que les mouvements LGBT, dans leurs postures souvent caricaturales, y incitent…
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 13 novembre 2018 à 17:32
    En réponse au message de parfum-de-femme :

    [
    En cela, je suis favorable à ce que l'on enseigne l'histoire du mouvement LGBT, mais pas pour en faire la "propagande" mais la critique, dans son aspect constructif mais aussi dans ses travers.:

    Je ne pense pas que ce soit le but non plus



  • deafmetal Membre habitué
    deafmetal
    • 22 novembre 2018 à 19:17
    Je ne saurais trop applaudir parfum-de-femme.

    Textoo, tu ne pense pas qu'il y a des visées de propagande ? N'est-ce pas toi qui décrivant la mesure, parlait d'inclure l'histoire LGBT dans les cours de maths ? Dis moi, qu'est-ce que la sехualité a à voir avec les maths ? Histoire, éducation civique, biologie, pourquoi pas. Il y a des choses pertinentes à dire. Mais les maths ? C'est un signe sûr de propagande.

    Et quand on est familier avec les productions des domaines type gender studies dans l'Académie, il ne fait aucun doute que la propagande ne tardera pas à se jeter sur une telle opportunité. Après tout, nous parlons là de domaines qui considèrent qu'un article proposant que les hommes blancs hétéгоsехuеls soient enchaînés au sol dans les salles de classe pour leur faire payer leur privilège est un article scientifique digne d'être publié dans un bon journal académique. Non, je ne plaisante pas. Heureusement, les auteurs du papier, eux, plaisantaient, mais le journal qui les a publiés ne le savait pas, et comment auraient ils pu ? Ce papier est représentatif du domaine.

    Les gays sont victimes de harcèlement en raison de leur sехualité? Je me méfie du chiffre donné, et encore plus de la proclamation de causalité. Je serai curieux de savoir comment ils l'ont déterminé. Mon argent est sur le fait qu'ils se sont contentés de l'affirmer, vu que la causalité est difficile à démontrer, et les études qui permettraient de le faire seraient sûrement rejetées par les comités d'éthique.
    Les gays sont ils plus victimes de harcèlement que les gens avec un cheveux sur la langue ? Ou avec une démarche bizarre ? Ou encore que les autistes ? Que les gros ? Que les moches ?

    Laissez moi vous donner un secret : ce qui attire le harcèlement, c'est la différence et l'impopularité. Simplement parce que les gens ont un désir d'appartenir au groupe, et que pour avoir un groupe, il faut qu'il y ait ceux qui n'y appartiennent pas. Et alors intervient le tribalisme.
    Si ils y a harcèlement envers les gay, la vaste majorité du temps, ce sera du simplement au fait qu'il y a différence. Peu importe le type de différence.

    Et si l'article parlant de cette mesure pousse déjà de la propagande, c'est plutôt mauvais signe pour la mesure elle même, non ?
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 22 novembre 2018 à 20:01
    Bonsoir Deafmetal

    En réponse au message de deafmetal :

    la mesure, parlait d'inclure l'histoire LGBT dans les cours de maths ? Dis moi, qu'est-ce que la sехualité a à voir avec les maths ?

    Ainsi le travail du cryptologue et héros de Seconde Guerre mondiale Alan Tuгіпg pourra, par exemple, faire une place à sa vie en tant qu’hоmоsехuеl dans l’Angleterre de l’après-guerre.

    Je pense que l'explication est là :Poursuivi en justice en 1952 pour hоmоsехualité, il choisit pour éviter la prison la castration chimique par prise d'œstrogènes. Il est retrouvé mort par empoisonnement au cyanure le 7 juin 1954 dans la chambre de sa maison à Wilmslow. La reine Élisabeth II le reconnaît comme héros de guerre et le gracie à titre posthume en 2013.


    En réponse au message de deafmetal :

    Les gays sont victimes de harcèlement en raison de leur sехualité? Je me méfie du chiffre donné, et encore plus de la proclamation de causalité. Je serai curieux de savoir comment ils l'ont déterminé. Mon argent est sur le fait qu'ils se sont contentés de l'affirmer, vu que la causalité est difficile à démontrer, et les études qui permettraient de le faire seraient sûrement rejetées par les comités d'éthique.

    Je ne t'apprendrai rien concernant cette étude, le net dévoile tout sans même en faire la demande, tu vas sur un site gay, facile de faire le lien.



    En réponse au message de deafmetal :

    Et si l'article parlant de cette mesure pousse déjà de la propagande, c'est plutôt mauvais signe pour la mesure elle même, non ?

    Encore une fois je ne pense pas que ce soit le but, et pour quel intérêt ?
    De plus, n'oublions pas que cela concerne L'Ecosse, nous pourrons certainement suivre les résultats


  • deafmetal Membre habitué
    deafmetal
    • 22 novembre 2018 à 23:31
    Désolé, mais non, les cours de maths ne sont pas dédiés à l'histoire des mathématiciens. Et ce désir de mettre en exergue l'hоmоsехualité à tout bout de champ me semble plus malsaine qu'appropriée. Encore une fois, oui, parler des causes LGBT dans des cours d'histoire ou d'éducation civique a du sens. Mais le monde a pas mal progressé, et il progressera d'autant plus vite que les gays eux mêmes cesseront de rabâcher à tout va à quel point ils sont spéciaux et opprimés. Plus nous traiterons ca comme quelque chose allant de soit, comme la couleur de nos yeux, et ne méritant pas plus qu'on s'y attarder, plus vite le reste du monde sera libre d'en faire autant.

    Imagine si les roux se mettaient a exiger qu'on enseigne comment ils ont été discriminés par le passé. S'ils tenaient régulièrement des rassemblements proclamant ô combien ils sont spéciaux et avaient une partie des sciences sociales dédiée à théoriser sérieusement que les non-roux tous autant qu'ils sont doivent payer réparation pour les crimes commis contre les roux.

    Pense Pe que dans ce cas, les roux seraient mieux vu par la société ?

    Les enfants n'ont pas besoin d'entendre a quel points les gays sont discriminés à tout bout de champ. Ils n'ont pas besoin de voir les gays traités spécialement, mis à part. Car c'est ce genre d'attitude qui fait que la différence est encore plus accentuée au lieu de n'être que la caractéristique anecdotique qu'elle devrait être considérée.

    Il ne faut pas dire particulièrement "harceler les gays, c'est encore plus mal", simplement "harceler c'est mal".
    Comme je le disais, ce qui fait qu'on se fait harceler, c'est d'être différent. Peu importe la différence. Les gamins attaquent donc les gays, les magrebins dans les écoles majoritairement caucasienne, les caucasiens dans les écoles majoritairement magrébines, les très petits pour leur âge, les très grands pour leurs âge, les moches, les étranges, ceux qui ont des hobbies ou passions atypiques, etc. Si un gamin vient à l'école et parle de sa passion pour la collection d'anciennes cartes postales, il se fera harceler pour ça. Pas parce que les gamins ont une haine particulière des cartes postales. Simplement parce qu'il aura été atypique. Pourtant, pour une raison étrange, si la différence a la source du harcèlement, c'est l'orientation sехuеllе ou la couleur de peau, les gens attribuent automatiquement ce harcèlement à une haine fondamentale de la caractéristique. Et infligent au passage a la victime l'idée que les choses sont encore pire qu'elle ne le sont réellement. Ce n'est un service à rendre a personne. N'infligez pas votre paranoia Sur des gamins.

    Quand a la raison de la propagande ? La possession idéologique est souvent suffisante comme raison. "Mon idéologue va amener l'utopie, si seulement tout le monde la partageait, et ceux qui la répète sont maléfiques/sехistes/racistes/homophobes/Haram/ des pécheurs...
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 23 novembre 2018 à 09:23
    En réponse au message de deafmetal :

    N'infligez pas votre paranoia Sur des gamins.

    Et qui l'inflige dès le départ à ces enfants sinon leurs propres parents ?

    Contrairement à l'hоmоsехualité on ne naissons pas homophobe ou raciste, qui nous le fait devenir au départ ?



  • deafmetal Membre habitué
    deafmetal
    • 23 novembre 2018 à 13:21
    Tu semble vraiment n'avoir pas cherché a comprendre ce que j'ai dis, par cette réponse.
    Toutes les instances de ce qui est classé comme harcèlement homophobe n'est pas nécessairement homophobe.
    Y a très il de l'homophobie ? Bien sûr. Mais pas forcément autant qu'on voudrait nous le faire croire, et l'insistance à dire qu'elle est omniprésente dans un monde où elle est de plus en plus réduite aura plus tendance à l'exacerber qu'à l'atténuer.
    Il est un temps où il faut savoir laisser tomber la carte de victime pour se construire une autre identité, et il serait appréciable de ne pas infliger l'identité de victimes a des jeunes n'ayant rien demandés.

    Cette identité de victime est incroyablement toxique. Et tu peux compter sur les productions académiques LGBT pour la propager autant que possible à grand coups de propagande.

    Oui, certains gamins récupèrent l'attitude homophobe de leurs parents. Mais ce n'est certainement pas en leur répétant que l'homophobie est omniprésente dans la société qu'ils auront епvіе de changer (pour se mettre la société a dos). Ce genre de message aura meme plus tendance à convaincre ceux influençable par les groupes que l'homophobie est un trait à adopter.
    Sans compter les dommages que la dissonance cognitive peut faire sur des personnes a l'intellect en développement entre la soit disant omniprésence de l'homophobie que les institutions chargées de les éduquer leur répète qu'ils devraient observer et leur ехрéгіепсе directe du monde, où tout type de sехualité est accepté, représenté dans les médias, célébrée, etc.

    Bref, la propagande c'est mal, tenez nous en loin.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 23 novembre 2018 à 13:27
    Qui vivra verra, attendons la suite pour en juger les effets ...

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