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Hélas, passent, les images d'antan ! - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Hélas, passent, les images d'antan !
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 29 janvier 2023 à 15:21

    HELAS, PASSENT, LES IMAGES D'ANTAN!



    sonnet



    Ils dansent, les flocons, en gai tourbillon blanc,

    Chantant, le vent les berce embrassés par la bise.

    Mais ce coureur volage insolent les méprise

    Quand la terre les frôle en les échevelant.



    Ils flottent, les cheveux, qui valsent dans l'élan

    Du fol émoi des coeurs que la romance attise.

    Mais le temps les égare ou bien, quelle hantise,

    La neige a recouvert le blond étincelant.



    L'éphémère рlаіsіг de la fuite d'années,

    Dans la ronde infernale aux amours condamnées,

    Font succéder le glas aux carillons joyeux...



    S'ils brillent les grands vins, qu'elle est terne la lie!

    Leurs reflets sont givrés par l'âge dans nos yeux

    Et l'ivresse des sens n'est que mélancolie...

  • pifou Membre suprême
    pifou
    • 29 janvier 2023 à 18:13

    il est rare que je laisse un commentaire sur les poésies mais celle la est vraiment belle

  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 29 janvier 2023 à 18:38
    En réponse au message de pifou :

    il est rare que je laisse un commentaire sur les poésies mais celle la est vraiment belle


    Merci car ici j'ai voulu faire rêver le lecteur en suggérant des images pour que son cerveau les interprète en fonction de sa propre vie! Bon dimanche à toi!


  • psy_cat Membre habitué
    psy_cat
    • 31 janvier 2023 à 23:14
    En réponse au message de tres-calin :

    HELAS, PASSENT, LES IMAGES D'ANTAN!



    sonnet



    Ils dansent, les flocons, en gai tourbillon blanc,

    Chantant, le vent les berce embrassés par la bise.

    Mais ce coureur volage insolent les méprise

    Quand la terre les frôle en les échevelant.



    Ils flottent, les cheveux, qui valsent dans l'élan

    Du fol émoi des coeurs que la romance attise.

    Mais le temps les égare ou bien, quelle hantise,

    La neige a recouvert le blond étincelant.



    L'éphémère рlаіsіг de la fuite d'années,

    Dans la ronde infernale aux amours condamnées,

    Font succéder le glas aux carillons joyeux...



    S'ils brillent les grands vins, qu'elle est terne la lie!

    Leurs reflets sont givrés par l'âge dans nos yeux

    Et l'ivresse des sens n'est que mélancolie...


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