Immaculéé Conception (page 2) - Le "Blabla" bar

Y'en a qui n'ont pas attendu Noël pour mettre le petit Jésus à la crêche

Athée, je ne me délecte pas de cette histoire, hélas très emblématique de l'obscurantisme chrétien au quotidien. Quelle misère psychique, et comme le gosse va être perturbé si la mère persiste dans le déni du père physique de cet enfant ! "Dieu" ne peut être un père aidant, présent, visible. Ce fait-divers est bien triste.

Ce fait-divers est bien triste.

comme tu le dis
c'est un fait de saison.

Bien sur que c'est de ma part un clin d'oeil amusé pour les moralistes genre Boutin, pas une charge contre la religion, bien que j'ai souvent la dent dure pour les religions en général, quand elles se mêlent de moraliser l'assemblée.

Mais réveillé de bonne humeur il me fallait une histoire соuіllue.

Amusant, cette "Marie-couche-toi-là" portant le voile, qui se réfugie derrière une pseudo conception divine afin de dissimuler son aptitude à écarter les cuisses facilement devant le premier venu, les prétendants étant tellement nombreux qu'elle ne saurait mettre un nom sur celui qui l'a engrossée. Traînée !

Ayant vu passer cette histoire en faisant ma revue de presse, j'ai été saisi - une fois encore - par la malice des journalistes. Ils savent opportunément ne pas présenter les faits avec clarté, afin d'alimenter un débat qui n'a pas lieu d'être.

Cette religieuse n'a pas vu l'archange Gabriel lui faire son "annonce à Roxana" pour la simple et bonne raison que la conception du petit Francesco n'a rien d'immaculée, et que personne n'a jamais prétendu qu'elle l'était.

Comme cela arrive parfois, Roxana a sans doute eu des saignements épisodiques pouvant faire penser au cycle menstruel, d'où sa surprise lors de sa visite à l'hôpital. Personne ne se leurre ; pas même la mère supérieure qui constate amèrement : "non ha saputo resistere alle tentazioni". La brave nonne a donc rompu ses vœux, contrevenant à l'un des principes les plus élémentaires de la règle franciscaine, en vigueur dans son couvent. Elle ne le nie d'ailleurs pas. Un bref voyage dans son pays natal lui aura permis de fauter clandestinement - mais, je l'espère, gaiement - avec une vieille connaissance salvadorienne. Afin d'éviter au garçon l’opprobre d'une société très chrétienne (j'imagine qu'une bonne moitié est catholique, sans parler de la grosse flopée d'évangélistes), "del papà del piccolo Francesco Sandrino, la religiosa non ha ancora voluto parlare". C'est ce qu'indique pudiquement le Corriere della Sera. Il y a bien un papa - la nonne en est consciente - et celui-ci ne s'est sans doute pas fait tatouer "SAINT ESPRIT" sur le sехе (du moins, j'espère parce que ça doit faire vachement mal).

Roxana Rodriguez est heureuse d'avoir échangé l'austérité franciscaine contre les joies de la maternité, si bien que l'assistante sociale en charge du dossier note "non ha sensi di colpa"... Pour la nonne défroquées au sens propre comme au sens figuré, c'est bien un cadeau de la divine providence, dans la mesure où son bébé inattendu et sûrement furtivement conçu lui offre la possibilité d'abandonner une vocation peu épanouissante pour elle ; ledit polichinelle n'est en aucun cas le demi-frère de Jésus, même dans l'esprit de cette jeune mère.

Merci Ygg, d'avoir remis les pendules à l'heure, et bouuhhh à toi Metal de me donner des informations tronquées.

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Adieu, veau, vache, сосhоп, couvée ...