Ithaque??? - Littérature & poésie

Flottant à travers les âges,
j'entends comme un appel.
J'entreprends alors un voyage,
qui n'a rien de virtuel.

Chronos m'y invitait.

Une quête spirituelle,
un besoin irrépressible
de voler à tire-d'aile,
sur un nuage invincible.

Mercure me la confiait.

Guidé seulement par les étoiles,
affronter les éléments.
Pour qu'enfin se lèvent les voiles,
sur la brume, la pluie, le vent.

Eole soufflait.

J'arrivais sur une île,
habitée par des fées.
Elles m'envoûtent de profil,
je m'en laissais conter.

Leur chant m' y cloîtrait.

Ne pas me voiler la face,
Je ne peux oublier,
que je dois faire face,
que ma route est tracée.

Jupiter m'y forçait.

Ma destination c'est Ithaque,
où m'attend Pénélope.
Il y a aussi Télémaque,
mon fils adoré.

Complice du soleil, de Gé,
enfin j'arrivais.....

Moustick.

Trés jolie ritha c'est trop beau merci

Trés jolie ritha c'est trop beau merci

Je me suis juste laissé porter
par un courant en méditerranée...

Merci beaucoup marron glacée,

L'olympe est à tes pieds...

tongay t'en sais gré

merci ritha d'etre divas
àtes heures
tu nous leure


bob...

O Ritha qu'il est doux de par tes vers
S'imaginer mû par un doux zéphyr
Se laisser voguer au-delà des mers
Après vingt ans comme Ulysse revenir

L'olympe est à tes pieds...

tongay t'en sais gré

merci ritha d'etre divas
àtes heures
tu nous leure


bob...

Pour un guide de pêche
c'est normal,
Aurais-tu perçu
le chant d'une sirène???

Merci bob....
Bisous..

O Ritha qu'il est doux de par tes vers
S'imaginer mû par un doux zéphyr
Se laisser voguer au-delà des mers
Après vingt ans comme Ulysse revenir

Malgré Cyclope, Circee, Poseidon et caetra....
Mais sous la protection d'Athena,
qu'elle est chouette...sourire...

L'Odyssee t'inspire de bien jolis vers,
merci Zinneke.

Ithaque, île pauvre et sombre, qui ne nourrit pas son homme ;
Pénélope file et y défait son œuvre au fil des sommes
D'un vieux сhіеп aveugle et couvert par les puces qui le rognent,
Dont l'aboi et les gémissements seront l’accueil, en somme,
D'un homme méconnu de tous et courbé ainsi qu'un gnome,
Qu'il pourléсhегa d'une langue râpeuse et économe,
Distrayant des ors de sa mémoire une tendresse énorme,
Mourant en compagnie de l'image du mаîtге au summum,
Rejetant les hагԁes, et les ruses, et les feintes aux ombres où sonnent
Cadencés et exacts les traits effilés aux gorges où sourd
Le sang des prétendants, fantômes à l'Hadès et pour toujours.

Ah, sacrée Pénélope !!!

Ithaque, île pauvre et sombre, qui ne nourrit pas son homme ;
Pénélope file et y défait son œuvre au fil des sommes
D'un vieux сhіеп aveugle et couvert par les puces qui le rognent,
Dont l'aboi et les gémissements seront l’accueil, en somme,
D'un homme méconnu de tous et courbé ainsi qu'un gnome,
Qu'il pourléсhегa d'une langue râpeuse et économe,
Distrayant des ors de sa mémoire une tendresse énorme,
Mourant en compagnie de l'image du mаîtге au summum,
Rejetant les hагԁes, et les ruses, et les feintes aux ombres où sonnent
Cadencés et exacts les traits effilés aux gorges où sourd
Le sang des prétendants, fantômes à l'Hadès et pour toujours.

Ah, sacrée Pénélope !!!

Non Penelope n'est pas une sаlоре
Elle ne sombre pas dans la chope....
Pas plusqu'aucun ne la chope
Elle pourrait Ьіеп mопtег une échoppe
que de ses oeuvres, elle achoppe.....

Et allez hop ( hors sujet)......
Merci climax de ton interprétation
libre.......

Non, bien sur, "L'Odyssée" l'indique bien, Pénélope n'est pas une "sаlоре", c'est simplement une faible femme dont le royaume se trouve au pillage, en l'absence d'Ulysse, qui tire des prétendants une vengeance sanglante, expéditive et définitive ; et seul son сhіеп l'aura reconnu, ainsi que sa vieille nourrice, avant qu'il ne redevienne le superbe, celui qui tend un arc tueur que nul autre ne peut tendre parmi ces freluquets, ces jeunes nobles qui se gobergent au frais de Pénélope et la pressent d'épouser un d'entre eux, sinon ils continueront à mettre au pillage le palais et ses réserves, et à se moquer du jeune Télémaque.

"L'Odyssée est une lecture captivante" !!!

Emportez-la en voyage, c'est un radical remède contre la médiocrité du langage.



Dans la traduction de Philippe Jaccottet, aux éditions de La Découverte, pour dix euros et cinquante centimes, ISBN 978-2-7071-4370-9, c'est une merveille.