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Jésus-Christ : tuer son Père et comment ? - Religions & croyances diverses

Sujet de discussion : Jésus-Christ : tuer son Père et comment ?
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 9 mai 2016 à 03:07
    Jésus : la véritable histoire !

    Évangile apocryphe !

    Le petit Jésus a refusé, dès tout petit, que le charpentier, son père biologique, Joseph, ait pu fécondé sa mère, avant le mariage et, davantage qu'il puisse avoir été son progéniteur !

    Oui, quel père : une écrasante droiture, une frugalité de dromadaire, un dévouement jusqu'à l'effacement, une honnêteté à vous donner des leçons de morale, et un amour tгапsi pour Marie !

    Après quelques fugues adolescentes l'escamotant une dizaine d'années, il a fallu à Jésus une vie de guérison spirituelle par le délire théologique, pour laver l'affront de descendre d'un pareil Ostrogoth !

    Il est significatif que le premier acte public de Jésus ait été le changement d'eau en vin, aux noces de Canaa : Jésus, homme bourgeonnant et très incarné dans son corps, avait la phobie du marital - les ргоstіtués oui, les mariages heureux non ; il voulait soûler à mort le marié et le rendre mollasson sur le sеіп conjugal !

    Passons sur l'appel à la répudiation des liens familiaux, au cas où l'on entende devenir son disciple.

    Passons sur la froideur à l'égard de sa mère et de son père, lors du prêche au Temple.

    Glissons sur les hallucinations de son désir à l'égard d'un Père plus grand (universel), plus haut (spirituel), plus loin (situé partout jusqu'aux confins) !

    Et nous arrivons à l'épisode-clé, la crucifixion !

    Jésus avait porté sur les nerfs en pelote des Pontifes juifs détenant le monopole - sacerdotal et commercial - du Temple, et il avait été condamné à mort par un Sanhédrin, jaloux de la pureté dogmatique !

    Jésus avec sa grosse tête, laissant insinuer qu'il était le Fils de Dieu, et le Messie issu de David, en ces temps d'occupation romaine, était un mégalomane dangereux : les temps messiaпіԛuеs doivent être une espérance et non un événement présent !

    Arrêté, jugé, trimballé de responsables en autorités, Jésus fut cloué - enfin - sur du bois en forme de croix ; in extremis, Jésus fut ramené à la charpenterie et à la ferronnerie ! Douceur du foyer de la naissance !

    Haut perché, Jésus rend les tripes, l'eau, le sang ; le soleil a des palpitations cardiaques, le voile du Temple se déchire, la soleil se voile la face et la terre entre en convulsions !

    La folie des Grandeurs fait son office !

    Pour parachever la haine de Jésus à l'égard du père, ses sectateurs ont trouvé la formule du trois en un, Un Dieu en TROIS Personnes !

    "Papa, te voilà bien embrené, tu n'es le père qu'à égalité avec moi, oui trois personnes consubstantielles, et paf !!!" persiffle Jésus dans les Siècles des Siècles !

    Ne vous étonnez pas si le Père a des poussées de colère meurtrière et s'il envoie son Fils en mission spéciale sur toutes les planètes habitables : c'est le phénomène de l'Ubiquité Christique !


    -------------------------------------------------------------------------



    Tout cela rappelle le devenir du héros, tel qu'Otto Rank l'a établi ; le fils rêve toujours d'une haute filiation ; alors, pensez, Jésus avec sa tendance mystique ne pouvait être que le Fils de Dieu, et pour accomplir le Meurtre du Père être Dieu lui-même, en maintenant la fiction vengeresse d'un vieux père grabataire au-delà des mondes !


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  • jiminy Membre émérite
    jiminy
    • 9 mai 2016 à 06:12
    Salut Climax,

    Amusantes, ces lignes !

    Par contre, j'avais énormément apprécié

    le "Traité d'athéologie" de Michel Onfray -Grasset 2005-
    qui démonte tout d'une façon assez remarquable et logique, sorte de catalyse du merveilleux.

    Brefs aperçus :

    "Jésus concentre sous son nom l’aspiration messiaпіԛuе de l’époque. De la même manière il synthétise les topoï antiques utilisés pour parler de quelqu’un de merveilleux.
    - Car naître d’une mère vіегgе informée de sa chance par une figure céleste ou angélique,
    - accomplir des miracles,
    - disposer d’un charisme qui génère des disciples passionnés, - ressusciter des morts,
    voilà autant de lieux communs qui traversent la littérature de l’Antiquité. A l’évidence, considérer les textes évangéliques comme des textes sacrés dispense d’une étude comparative qui relativise le merveilleux testamentaire pour l’installer dans la logique du merveilleux antique, ni plus, ni moins.
    Le Jésus de Paul de Tarse obéit aux mêmes lois du genre que l’Ulysse d’Homère, l’Apollonios de Tyane de Philostrate ou l’Encolpe de Pétrone : un héros de peplum.""

    ""Ce que l’on peut dire, c’est que l’époque dans laquelle Jésus apparaît prétendument fourmille d’individus de son acabit, de furieux prophètes, de fous illuminés, d’hystériques convaincus de l’excellence de leurs vérités grotesques, d’annonciateurs d’apocalypses. […]""

    Tout lire est la meilleure des solutions pour en saisir toute l'essence.

    Tout est question de foi...
  • papyԁосіlе Membre élite
    papyԁосіlе
    • 9 mai 2016 à 11:41







  • papyԁосіlе Membre élite
    papyԁосіlе
    • 9 mai 2016 à 11:46
  • lessismore Membre suprême
    lessismore
    • 9 mai 2016 à 11:51
    Onfray
  • cactus_sss Membre suprême
    cactus_sss
    • 9 mai 2016 à 13:21
    NON !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 9 mai 2016 à 16:37
    Onfray ? Toutes proportions gardées, il prolonge une critique des textes bibliques qui commence avec Baruch de Spinoza.

    Par ailleurs, dans la Bible, le personnage de Simon le Magicien montre combien était commun le faiseur de miracles, branché sur le ciel.

    Jésus est un tissu fait

    d'événements sur le papier ;

    l'on peut raconter un récit,

    en introduisant des variations !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 9 mai 2016 à 16:38
    En réponse au message de cactus_sss :

    NON !

    A tout "non", il faut de quoi s'opposer !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 10 mai 2016 à 19:33
    Ce sujet n'est pas assez dogmatique !

    Il explore un monde parallèle : une possibilité de la vie de Jésus dit le Christ !

    Un peu de déraillement, un zeste de théologie bricolée, du respect (trop !), point d'affirmation d'un anti-credo, pas de haines inexpiables en vue.
  • universel Membre occasionnel
    universel
    • 6 novembre 2016 à 17:44
    Intéressante cette discussion,
    Jésus était un mystique juif, un génie de l'intelligence (voir les discussions avec les érudits ). Si pour Jésus c'est Jean le baptiseur qu'il fallait révérer, l'histoire le portera comme remettant en cause les traditions talmudiques, et donc considéré comme apostat par le sanhédrin.
    Malheureusement, on dispose de peu de choses sur lui étant donné que les informations le concernant n'ont été retenues que dans 4 évangiles (les autres étant apocryphes) + les écrits de St Paul ainsi que les actes des apôtres.
    C'est lors du Concile de Nicée que le dogme dit catholique est devenu officiel, complété par celui chacédoine et de Constantinople.
    Cependant, et après les découvertes des écrits de Khoumran, des informations se font jour sur ce qu'il a vécu, notamment sa relation avec Marie-Madeleine.

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