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L' Empirisme et l' homosexualité - Religions & croyances diverses

Sujet de discussion : L' Empirisme et l' homosexualité
  • yannboy95 Membre suprême
    yannboy95
    • 8 décembre 2020 à 23:30
    Empirisme et homosexualité

    L'empirisme désigne un ensemble de théories philosophiques qui font de l'expérience sensible l'origine de toute connaissance ou croyance et de tout рlаіsіг esthétique.
    Francis Bacon (1561-1626), John Locke (1632-1704) et David Hume (1711-1776) étaient des philosophes empiristes. L'empirisme s'oppose au rationalisme et à la théorie des idées innées dans notre esprit (innéisme).
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    la question essentielle est de savoir " d'ou vient la connaissance "

    Empirique veut dire qui vient de l’expérience, qui se fonde sur l’expérience, ou qui a trait à l'expérience.

    Par exemple, un savoir est qualifié de purement empirique s'il vient d’observations répétées, mais sans qu’on ait l’explication théorique de ce qui produit les phénomènes constatés. L'expression "d'un point de vue empirique" signifie que le propos concerne l'expérience et la réalité.

    L’empirisme philosophique suppose que la connaissance savante (philosophique ou scientifique) vient entièrement de l’expérience. Une telle attitude a été défendue principalement par John Locke, David Hume. Elle présente des variantes importantes selon la manière dont on conçoit l’expérience. L’expérience peut être considérée de deux manières : soit comme pure réception (attitude sепsuаliste), soit comme interactivité construisant ses objets (attitude constructiviste).

    Le sens du terme empirique varie aussi selon le domaine d'expérience concerné. L’expérience ordinaire et l’expérience scientifique n'ont pas du tout les mêmes caractéristiques. La première est immédiate et spontanée, la seconde est encadrée par une méthode qui peut être dans certains cas très sophistiquée.

    faisons nous l'experience de la connaissance de notre homosexualité ?

    Tout, en l’être humain, est influencé par la sехuаlіté : le rapport au monde, la relation à la vie, l’attachement à l’autre. Les pulsions sехuеllеs sont des pulsions vitales qui animent l’existence et qui, même lorsqu’elles sont refoulées ou sublimées, continuent à jouer un rôle central dans la façon que nous avons de mettre en place des relations avec les autres ou encore de nous rapporter à nous-mêmesC’est d’ailleurs par la sехuаlіté et par le désir que chaque individu est confronté non seulement à l’expérience de la dépendance – désirer quelqu’un signifie dépendre de lui et de la réponse qu’il va donner à notre désir – mais aussi à celle de l’autonomie. Même s’il dépend toujours d’autrui et de sa réponse, toutefois, l’être humain cherche aussi à maîtriser autrui par son désir et à le transformer en un objet, objet duquel il peut toujours se séparer sans par là même en subir un préjudice. Ainsi, dans une relation sехuеllе, chacun est « l’objet de l’autre »

    l'empirisme et l'homosexualité sont ils іпtіmеment liés ou pas ? ne faisons nous pas l'experience de notre sехuаlіté par l'experimentation


  • craig_lyner Dieu tout puissant
    craig_lyner
    • 9 décembre 2020 à 00:58
    j'ai ma propre philosophie face au monde qui nous entoure et rien à voir avec une orientation quelconque qui est complètement à part !!! c mon point de vue !


  • grosnounours06 Membre élite
    grosnounours06
    • 9 décembre 2020 à 01:36

    Bon sujet qui donne mal à la tête lol! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué lol! A mon avis l'homosexualité et la bisexualité sont né bien avant nos philosophes ! Deja nos ancêtres, les hommes des cavernes avaient des comportements hétéros, mais bisexuel et homosexuel aussi car souvent entre tribu ! Ils se battaient pour voler femme et enfants ! Disont que le besoin de sехе , n'avait pas de préjugés nis les tabous d'aujourd'hui ! A ce niveau disons qu'il était plus évolué que maintenant ! Après je ne sais pas si tout les partenaires étaient consentants, mais il se peut que certains en redemandait !

  • yannboy95 Membre suprême
    yannboy95
    • 9 décembre 2020 à 01:42

    Possible mais ça ne reste que supposition, dans la Grèce antique l'homosexualité était tout à fait tolérée entre le mаîtге et l'apprenant, souvent un jeune ephebe.

    Ce que he voulais dire dans ce sujet c'est que pour x raisons, nous faisons un apprentissage de la sехuаlіté par l'expérience pratique. Et que c'est en pratiquant qu'on s'améliore et qu'on confirme que nous avons réussi l'expérience par la pratique.

    Donc d'une certaine façon nous construisons notre sехuаlіté par l'apprentissage pratique.

  • grosnounours06 Membre élite
    grosnounours06
    • 9 décembre 2020 à 02:12

    Disons que l'homosexualité et la bisexualité étaient bannies voir interdit de notre éducation, disons que gamins a mon époque ( j'ai 61 an) j'ignorais que voulais dire gay, homo et bisexuel ! Maintenant ça c'est ouvert ( tant mieux) et tout les gamins actuels connaissent le sens ! Et savent que le sехе et l'amour , peuvent être différents que les rapports hétéro ! Certains de mon époque refusent cette état de fait , par la simple ignorance de la chose ! Imposé souvent par notre éducation et nos religions et les tabous ! Le monde évolue et ces tant mieux !

  • acis Membre élite
    acis
    • 9 décembre 2020 à 07:38

    Je ne vois pas de lien singulier entre "homosexualité" et "empirisme".


    Pour un empiriste comme Hume, les désirs n'appartiennent pas au monde des idées (statements of ideas) ; ils relèvent de celui des réalités (matters of facts). Les désirs provoqueraient chez les hommes qui les éprouvent des impressions, des mouvements intérieurs, qui - dès lors qu'ils sont nés - existent pour eux-mêmes et indépendamment des objets qui les font naître.

    En ce sens, pour les empiristes, l'attirance sехuеllе pourrait être un rameau sur la branche du relativisme des goûts : ce serait une pure impression sensible à l'égard d'un sехе plutôt qu'un autre ; pour telle caractéristique physique plutôt qu'une autre ; et plus singulièrement pour telle personne plutôt qu'une autre.

    Il appartient ensuite à chacun de faire l'expérience de ses désirs sехuеls homosexuels ou non ; des désirs sехuеls qui n'ont pas besoin d'être réalisés pour exister.

  • yannboy95 Membre suprême
    yannboy95
    • 9 décembre 2020 à 07:42

    J'ai juste jeté un cailloux dans la mare pour voir s'il flottait, mais non. Je m'attendais à un moment à une réponse approchant la tienne, pourtant mon raisonnement de base n'est pas si obso'ete que ça, tu trouve pas ?

  • acis Membre élite
    acis
    • 9 décembre 2020 à 08:14

    N'étant absolument pas spécialiste de ces questions, je n'ai pas dit que tu racontais des conneries : c'est simplement que je ne voyais pas le lien spécifique. Après tout, ce qui est valable pour l'attirance sехuеllе en général vaut sans doute pour l'attirance homosexuelle en particulier.

  • sim.s-heart Dieu tout puissant
    sim.s-heart
    • 9 décembre 2020 à 11:44
    En réponse au message de yannboy95 :

    Possible mais ça ne reste que supposition, dans la Grèce antique l'homosexualité était tout à fait tolérée entre le mаîtге et l'apprenant, souvent un jeune ephebe.

    Ce que he voulais dire dans ce sujet c'est que pour x raisons, nous faisons un apprentissage de la sехuаlіté par l'expérience pratique. Et que c'est en pratiquant qu'on s'améliore et qu'on confirme que nous avons réussi l'expérience par la pratique.

    Donc d'une certaine façon nous construisons notre sехuаlіté par l'apprentissage pratique.


    Comme pour toute "éducation" , mon yann la théorie nous donne les bases mais l'expérience s'acquiert par la pratiquesatisfied.pngstuck_out_tongue_winking_eye.pngkissing_heart.png

  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 9 décembre 2020 à 17:35
    En réponse au message de acis :

    Je ne vois pas de lien singulier entre "homosexualité" et "empirisme".


    Pour un empiriste comme Hume, les désirs n'appartiennent pas au monde des idées (statements of ideas) ; ils relèvent de celui des réalités (matters of facts). Les désirs provoqueraient chez les hommes qui les éprouvent des impressions, des mouvements intérieurs, qui - dès lors qu'ils sont nés - existent pour eux-mêmes et indépendamment des objets qui les font naître.

    En ce sens, pour les empiristes, l'attirance sехuеllе pourrait être un rameau sur la branche du relativisme des goûts : ce serait une pure impression sensible à l'égard d'un sехе plutôt qu'un autre ; pour telle caractéristique physique plutôt qu'une autre ; et plus singulièrement pour telle personne plutôt qu'une autre.

    Il appartient ensuite à chacun de faire l'expérience de ses désirs sехuеls homosexuels ou non ; des désirs sехuеls qui n'ont pas besoin d'être réalisés pour exister.


    Non mais c'est sur !

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