L . - Littérature & poésie

poème monophonique en guise de sonnet... ou de sonner le glas?...

Elle a toute la grâce au ciel d'une hirondelle

Elle offre, spontanée, un сhагmе naturel.

Elle émaille ses traits d'humour spirituel.

Elle a cette blondeur diaphane irréelle.

Elle étoile un regard dont l'iris se constelle

Elle exhale un parfum subtil sensoriel.

Elle égrène un sourire en ses perles de miel.

Elle est sans doute, et pour moi, unique et belle.

Elle eut pu, de bon gré, me conduire à l'autel.

Elle aurait pour toujours mon amour immortel.

Elle était pour l'époux la compagne modèle.

Elle espérait avant de répondre à l'Appel !

Elle n'eut pour cadeau qu'un bouquet d'asphodèle.

Elle est trop tôt partie au pays éternel !...

J’ai bien lu mais, pourtant, une question demeure

L’anaphore est là, mais, dis-moi qui est ce « elle » ?

En réponse au message de vinsang :

J’ai bien lu mais, pourtant, une question demeure

L’anaphore est là, mais, dis-moi qui est ce « elle » ?

Elle fut le rêve de ma jeunesse!...

Quelle pertinence dans la réponse, puisque la poésie est par essence ouverte à tous les possibles, d'où sa polysémie c'est a dire son interprétation plurielle parfaitement illustrée dans ton poème

En réponse au message de chaussette75 :

Quelle pertinence dans la réponse, puisque la poésie est par essence ouverte à tous les possibles, d'où sa polysémie c'est a dire son interprétation plurielle parfaitement illustrée dans ton poème

merci d'y voir l'intention constructive de vers qui commencent et finissent par le même son, tout en suivant le rythme des rimes masculines et féminines structurelles d'un sonnet

En réponse au message de tres-calin :

Elle fut le rêve de ma jeunesse!...

Cette elle était donc une femme ?

En réponse au message de yannboy2.0 :

Cette elle était donc une femme ?

oui ma mère

En réponse au message de tres-calin :

oui ma mère

L'ambiguïté est donc levée !