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La Boite à Frissons (page 6) - Petites annonces (gay ou non)

Sujet de discussion : La Boite à Frissons
  • zenith75 Membre expérimenté
    zenith75
    • 7 février 2024 à 23:00
    En réponse au message de ed1-9 :

    Le tango autre nom de la boîte à frissons est en effet dans le 3 eme arrdt de paris. Il y a bien longtemps que je ne suis pas retourné.

    Mais lors de mon dernier passage, j’ai réellement apprécié.


    C’est en effet « La Boite à Frissons » devenue « le Tango », un temple de la tolérance, G&L mais aussi friendly, un lieu où les danseurs s’en donnaient à cœur joie. En est-il encore de même ? Sans doute…

    Ça fait plus de dix ans que j’ai cessé d’y aller, comme je le faisais une fois par mois en moyenne, toujours un vendredi. J’y arrivais aux alentours de minuit et je pouvais y rester jusqu’à très tard ou plutôt très tôt le matin, sauf si…

    Je ne danse pas. Un des grands regrets de ma vie de sénior, c’est de n’avoir jamais appris à danser. Donc, plutôt que Tango, j’y allais pour les Frissons, toujours assis dans un coin tranquille, jamais très loin du bar. Autant le dire, j’y allais draguer, gentiment, discrètement, mais ostensiblement si l’епvіе d’une rencontre me picoter jusqu’à parfois sérieusement stimuler ma libido. Comme moi, des solitaires cherchaient, guettaient, non une proie mais celui (ou celle) qui n’était pas là pour une leçon de musette ou rock endiablé. J’attendais… J’attendais que s’installe celui qui oserait peut-être un « bonjour », mieux encore s’il était accompagné d’une main sur une cuisse. Peu éclairé, et si la main plaisait à ce qu’il n’est pas difficile d’imaginer quand elle était aventureuse, le coin banquette échappait aux curieux, aux regards de toute façon jamais inquisiteurs. Je choisissais généralement celui qui aurait peut-être ma préférence pour espérer aller plus loin avec une caresse plus épicée. Je choisissais essentiellement des partenaires aux âges en rapport avec le mien. Je savais repérer celui qui gagnerait à se faire entreprenant. Un échange de Ьаіsег m’assurait ou pas sur ses intentions s’il m’embrassait sans fougue excessive, avec сhаlеuг et passion, si nos mains pouvaient se chercher, se trouver, se lier, se délier pour explorer un peu mieux quels рlаіsігs nous avions à offrir. J’attendais alors, de Ьаіsег en Ьаіsег, le moment fatidique où l’un sonderait l’autre : « on va chez qui ? ». Rares étaient mes visites au Tango qui ne se prolongeaient pas par un dernier verre avant le taxi destination рlаіsіг. Si j’allais au Tango le vendredi, c’était surtout dans l’espoir que LA rencontre soit prometteuse d’un week-end de faveurs partagées, renouvelées, comme j’aime qu’elles soient sans complexes, sans prises de tête. Je ne me souviens pas de déceptions désespérantes, tout juste – peut-être – quelques aventures d’une nuit suffisante pour échapper à trop de banalité sous la couette. Hé !


    Je renouvelle donc ma demande initiale : aller au Tango accompagné si feeling après contact et échange ici. Un vendredi si possible ?.

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