Connexion :

La sarbacane (page 2) - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : La sarbacane
  • zongo Membre élite
    zongo
    • 28 avril 2008 à 11:52
    Non, pas toi derrick !
    Ta perte serait une atteinte au style que l'on ne retrouve que chez toi... Plus de belles citations... Plus de soutien au camp d'un français soutenu...
    Je pensais plutôt à lapider un membre de la secte des "je parle pour ne rien dire..." et je regrette plus souvent de comprendre ce que peuvent dire certains que de ne pas pouvoir comprendre ce que tu dis...
    Maxime
  • pinksou Membre élite
    pinksou
    • 28 avril 2008 à 13:13
    J'ai longtemps pratiqué ça au lycée... Sur ma Prof de Bio... Mais c'était pas drôle au final... Je m'emmerdais trop...
  • rami-gay Membre pionnier
    rami-gay
    • 28 avril 2008 à 15:01
    La sarbacane?? non je n'en sais rien
  • ghost Membre pionnier
    ghost
    • 28 avril 2008 à 15:56
    C'est la chanson de Cabrel???lol
    pffft

    gagné^^
  • eros69 Membre élite
    eros69
    • 28 avril 2008 à 15:59
    Tu as bien expliqué moquette ce que la sarbacane merci
  • eros69 Membre élite
    eros69
    • 28 avril 2008 à 16:03
    Oui et c aussi un sport airangel
  • eros69 Membre élite
    eros69
    • 28 avril 2008 à 16:06
    Ou tu souffle ds un tube plus ou moins long
  • eros69 Membre élite
    eros69
    • 28 avril 2008 à 16:10
    Et c une arme au fait qu'on chez les armureries
  • derrick14 Membre confirmé
    derrick14
    • 28 avril 2008 à 17:03
    On s'en servait beaucoup à la Cour de France, sous les derniers Valois, ou pour écouter aux portes et parler à travers, ou pour lancer plaisamment des projectiles. Ainsi Scarron, dans son Virgile tгаvеstі, introduit-il comme suit la consultation par Euripide de la Pythie de Delphes :

    "voici, par une sarbacane,
    ce que lui dit, en voix de cane,
    la prophétesse, après avoir,
    sur le trépied, fait son devoir,
    c'est-à-dire, nue en chemise,
    s'être longtemps tenue assise,
    ses deux jambes écarquillant :
    cela lui rend le sang bouillant
    et lui fait bien enfler la gorge
    tant le Dieu dont elle regorge
    lui rend le dedans confondu
    jusqu'à ce qu'elle l'ait rendu."

    Une anecdote fameuse, chez le poète et mémorialiste protestant Agrippa d'Aubigné, raconte comment l'un des favoris d'Henri III, celui des fils de Catherine de Médicis fameux pour son hоmоsехualité раssіvе ("l'autre fut mieux instruit à juger des atours / des рutаіпs de sa cour, et, plus propre aux amours, / avoir ras le menton, garder la face pale, / le geste efféminé, l'oeil d'un Sardanapale, / si bien qu'un jour des Rois ce douteux animal, / sans cervelle, sans front, parut tel en son bal, / de cordons emperlés sa chevelure pleine, / sous un bonnet sans bord fait à l'italienne, / faisait deux arcs voûtés ; son menton pinceté, / son visage de blanc et de rouge empâté, / son chef tout empoudré nous montrèrent ridée / en la place d'un Roy une рutаіп fardée. (...) Si qu'au premier abord chacun était en peine / s'il voyait un Roy femme ou bien un homme Reine" [d'Aubigné, Les Tragiques, II, v. 773-784 et 795-796]) -- l'un de ses favoris donc usa subrepticement d'une sarbacane de façon à lui adresser sa remontrance au sujet de cette inconduite : ledit courtisan introduisit le tube de bronze dans la ruelle du lit royal et admonesta Henri comme s'il était une voix divine, à la suite de quoi le roi réforma ses moeurs, avant d'être détrompé par un autre de ses familiers.

    Voilà, c'était la minute d'histoire littéraire.
  • c-leen Membre pionnier
    c-leen
    • 28 avril 2008 à 17:09
    J'en ai jamais fait mais souvent entendu parler... c'est pas mal a adapter aussi aux personnes handicapées, voilà, c'est peut être pour ça... t'en fais?

Pas encore inscrit(e) ? Créez votre profil en quelques clics seulement et profitez !