Les nouvelles violences morales - Associations

Elle avoue: " Moi qui avais lu tant d'articles sur le harcèlement moral dans la presse féminine, je me croyais armée. J'étais bien naïve..."


Benoît refuse obstinément de se confier? Marie en prend son parti. Et puis pense-t-elle, un homme qui sait garder ses secrets a le сhагmе ombrageux des grands romantiques. Au fil des mois, graduellement, Benoît va infliger à Marie une succession de violences muettes qui vont aller crescendo...

...

Marie est caractéristique de la femme sous emprise.

Benoît pratique l'agression раssіvе, dont la caractéristique et d'être invisible dans son mode opératoire. Celle-ci fonctionne sur le mode des retraits: retrait du toucher, des regards, des caresses, de l'écoute qui peuvent générer chez la victime une souffrance d'autant plus grande qu'elle renvoie à la peur originelle de l'aЬапԁon.


Premier stade des violences invisibles: L'absence de communication. On ne se parle pas. Le silence est un puissant signe de mépris: "Tu es moins que rien, je ne t'adresse donc pas la parole."

Dans le cas de Benoît, il affiche en permanence le masque de l'insatisfaction et de la détresse, il est le repentit des ses blessures passés. Il porte les stigmates du malheur.

Il va donc aimer puis désaimer Marie afin de l’emprisonner dans la раssivité, l'impuissance et la culpabilité, exemple:
"Je te fais la tête, car tu es impuissante à me faire du bien. Tu es donc la seule fautive."

Marie ce sent rejetée et c'est pour elle la pire des souffrances, elle se sent seule, moche, sale et inutile. C'était pour elle plus douloureux à supporter que des insultes, des humiliations.

*** Marie et Benoît sont des personnages réels, ses violences invisibles sont aussi bien subit par des hommes que par des femmes. D'ailleurs il est dit que les femmes utilisent plus ce genre de violences morales...

[article inspiré du livre "les maltraitance invisibles" de Jean-Baptiste Drouet]

La je capte pas un truc ... le silence marque d'agressivite раssіvе ? non faut arrete ..

apres je vois pas ou est la violence ?

Je peux te dire ceci : je travaille avec un collègue, auprès de qui je passe des journées entières ; il porte sur son visage la misère du monde, il ne se contient pas, il marmonne toute la journée et ainsi se déverse à côté de moi, il n'a aucun esprit de coopération pour le travail commun qui nous requiert dans notre établissement scolaire, il ne parle que de ses malheurs et de manière très projective nous accuse (nous sommes trois) de déverser sur lui nos récriminations.

Cet homme est du poison incarné ; il est insupportable ; il n'a pas le moindre égard pour la sensibilité des autres autour ; je ne le supporte plus, et deux mois après la rentrée scolaire, il m'aura épuisé.

Demain, je lui demande, première mesure, de cesser de se déverser par le moyen de ses ruminations tenues à voix haute ; je ne suis pas une poubelle ; s'il n'est pas capable de se contenir, je ne suis pas censé lui servir de limite.

Voilà un bel exemple de violence morale et de souffrance au travail, n'est-il pas ?

Essayez de penser et de travailler à côté de quelqu'un qui se déverse en grommelant toute la journée, vous verrez si ce n'est pas violent !!!

Par ailleurs, son indifférence et son silence sur le travail commun, son silence sur ce qui pourrait éventuellement affecter nos vies, cette indifférence - oui - est une grande violence : il ne considère pas qui travaille avec lui comme des individus, il n'est préoccupé que de ses soucis, qu'il demande aux autres de prendre en charge à travers sa continuelle rumination à voix haute.

Oui, le silence sur la tâche commune est une violence et sa rumination à voix haute est l'autre face de cette violence.

Ceci dit, je ne sais pas s'il s'agit de "nouvelles" violences morales.

Je ne suis pas non plus d'accord, pour qualifier le silence, de violence, pourquoi donc faire d'un manque de communication, une agression ? Certes pour en arriver là, mieux vaut se séparer, mais qualifier, cela de violence, revient à criminaliser quelqu'un qui ne sait, peut-être tout simplement pas dire que tout est fini.

Une seule arme avec un emmerdeur ou une emmerdeuse la séparation. Mieux vaut être seul que mal accompagné . J'ai donné mon opinion

Il est vrai que cela peut être énorme mais le silence est un facteur lié à la violence morale, c'est une infime partie du sujet.

Par exemple quant tu vis avec des membres de la même famille, et que à table personne ne t'adresse un mot parce que tu es exclus, parce qu'ils parlent entre eux, parce que tu es méprisé pour quelque chose... et que cela devient ton quotidien (pas qu'à table, ça peut-être à tout moment...), que tu vies sous le même toit de ta famille mais qu'enfin de compte tu es seule, délaissé, pris en quelque sorte pour le vilain petit canard et donc rejeté. L’ignorance et le fait qu'on ne t'adresse plus un seul mot, un seul regard... est une réelle souffrance, c'est comme-ci tu n'existait plus.

Il est vrai que cela peut être énorme mais le silence est un facteur lié à la violence morale, c'est une infime partie du sujet.

Par exemple quant tu vis avec des membres de la même famille, et que à table personne ne t'adresse un mot parce que tu es exclus, parce qu'ils parlent entre eux, parce que tu es méprisé pour quelque chose... et que cela devient ton quotidien (pas qu'à table, ça peut-être à tout moment...), que tu vies sous le même toit de ta famille mais qu'enfin de compte tu es seule, délaissé, pris en quelque sorte pour le vilain petit canard et donc rejeté. L’ignorance et le fait qu'on ne t'adresse plus un seul mot, un seul regard... est une réelle souffrance, c'est comme-ci tu n'existait plus.

+1

Ah tiens...c'est comme ça que mon ex se comportait avec moi...

Il est vrai que cela peut être énorme mais le silence est un facteur lié à la violence morale, c'est une infime partie du sujet.

Par exemple quant tu vis avec des membres de la même famille, et que à table personne ne t'adresse un mot parce que tu es exclus, parce qu'ils parlent entre eux, parce que tu es méprisé pour quelque chose... et que cela devient ton quotidien (pas qu'à table, ça peut-être à tout moment...), que tu vies sous le même toit de ta famille mais qu'enfin de compte tu es seule, délaissé, pris en quelque sorte pour le vilain petit canard et donc rejeté. L’ignorance et le fait qu'on ne t'adresse plus un seul mot, un seul regard... est une réelle souffrance, c'est comme-ci tu n'existait plus.

la je suis en parti d'accord mais si tu te sens pas a l'aise avec eux essaye de trouver un endroit ou tu te sens accepter et de trouver les personnes qui t'entoures et qui te redonneront un minimum d'estime en toi ...

apres tout depend aussi de la personalite de la personne ...

faut dire meme dans les moments les plus noir tu peux trouver l lumiere encore faut 'il le vouloir ...

mais tout ce que u dis laisse effectivement quelques marques ( si c'est repete ) ...

sans oublier aussi le fait que si c'est pas toi qui essaye de parler un minimum avec eux et que la personne fait son timide et les envoi boulé apres faut pas s'etone .. tout depend de la situation

Oui; tout dépend de la ou les situations, mais je voulais montrer que la communication est quand même primordial, que ce soit au sеіп d'un couple, d'une famille, au boulot, à l'école...