Ma vie - Présentez-vous donc !

Tant de mots

J’aurai tant a te dire
Sur ce qu’est une famille
Des parents et des enfants
De l’amour il y en a toujours eu
Mais comment le comprendre
Parfois trop de demande
Et surtout trop de dépendance
Aimé mes parents pas parce qu’ils sont mes parents
Mais parce qu’ils sont eux
On les choisit pas et j’ai eu la chance que ce soit eux
Même si par maladresse, méconnaissance
Ma mère est la source de presque toutes mes souffrances
Mon père a su m’apporter la gentillesse
Avoir des frères et sœur
Ce n’est pas toujours facile
Surtout quand heureusement ils sont tous différents
Il faut être adulte
Pour être capable un jour de se dire je t’aime
Et faire disparaitre toutes les peurs
Que par empathie ont a eu pour eux
Trop de symbiose
Coupe des autres
Mais maintenant nous avons créé nos vies
Nous nous sommes offerts notre cercle d’amis
Chacun à sa bulle
Mais sait que s’il en a besoin
Les autres sont là
Parce que cette union du hasard de la naissance
N’est pas qu’obligatoire
Mais elle est en nous
Et cela est une forme de petit miracle
Il arrive encore à ma mère de projeter ses mauvaises relations avec ses frères
Sur ses enfants, ne les comprenant pas
Maintenant elle sait pour moi que si je ne viens pas à Noel
Ce n’est pas parce que mon frère ainé est là
Mais parce que je ne supporte pas ce rituel
Sans mon père, il n’a pas de sens
On l’a un peu exclus de notre évolution
On se comprend sans mot
Et elle ne le perçoit pas
A l’inverse on se sent tous les quatre coupable
On ne sait pas de quoi
Mais dans sa façon de faire elle nous manipule
Comment en serait-il autrement
Elle qui devait devenir l’еsсlаvе de sa mère
Et non un jour voler de ses propres ailes
Il m’a fallu trop longtemps pour le comprendre
Pour pouvoir de mon coté grandir
Je l’aime même si je ne sais pas lui dire
Comme elle m’aime même si elle n’a pas su me le dire
Durant vingt ans j’ai refusé de vivre
De peur de la faire souffrir
Ce n’était pas la bonne solution
Mais elle n’a pas connu assez de joies
Pour que je la mette dans l’embarras
Face à moi, une enfant différente
D’une différence qui fait peur
Qui remet en question
Et peut apporter l’anathème
De ses proches
Le secret
Il fallait le garder de peur de ce que les gens dirait
Maintenant elle s’en fout
Et vivre je m’autorise
Jamais j’aurai pu lui mentir
Même si je savais qu’elle ne saurait le gérer
La confiance qu’ils m’ont toujours témoigner
Je l’a leur devait
Quitte a en souffrir
Je n’ai pas de regrets
Mes mots sont confus
Car ils rendent mon père toujours présent
Alors que seule ma mère est là
Et au jour d’aujourd’hui
Ses quatre enfants pour elle sont près a tout
Malgré cette culpabilité qu’ils ont analysé
Et dont-ils ne sont plus dupe
Lui rendre ce qu’elle nous a donné
Pour que sa vie aujourd’hui ne soit pas un souci
Pour que sa vieillesse ne soit pas l’ennui
Par le fait du hasard, elle ne sera pas grande mère
Et ne nous en fait pas le reproche
Elle est heureuse pour nous
Et comme une mère ne nous voit pas comme des adultes
Pour elle nous aurons éternellement 10 ans
Nous sommes ses enfants

Ce que tu veux savoir de moi
Là j’essaye de te dire
Ma joie d’avoir une famille
Ils ne sont pas une prison
Mais un socle sur le quel je me repose
Et je sais qu’ils peuvent
À tout instant s’ils venaient à partir
S’ils venaient à souffrir
M’entrainer avec eux
Car trop d’amour nous unis
On a traverser des épreuves
On en traversera encore
Mais ils sont là
Physiquement rare de part leur chemin
Mentalement présent
De part les souvenirs et les joies à venir
Voilà qui je suis dans le cercle de ma vie
L’enfant d’une fratrie
Qui peut s’enorgueillir
D’avoir une vie
Faite de souvenirs, de jeux, de folie
De petits bobos
Mais de présences immortelles

Très joli texte "médieval "

Merci pour ce partage Médiévale

Coucou Médiévale.... les écrits soignent, ils ont cette force de percer les silences de la voix...

respects pour cette mise en avant d'un bout de Toi....

Bisous voisins^^

Merci ! Et bonnes continuations !