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֍ Matière à réflexion ֍ (page 6) - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : ֍ Matière à réflexion ֍
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 3 avril 2020 à 16:31
    En réponse au message de textoo :

    Bonjour 50


    Faut rappeler que juste avant cette crise, la dette сumulée des états, entreprises et ménages sans oublier les banques représentent plus de 3.5 années du PIB mondial



    Tous les pays sont endettés et il est clair que cette épidémie ne va rien arranger, tout le monde va déguster


    La plus belle MATIERE à REFLEXION est le miroir...

    Regardez la galerie des glaces à Versailles elle mire tout et on l'admire!

  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 3 avril 2020 à 16:51

    Selon un sondage les Français ont des idées précises sur les changements nécessaires pour l’après crise, et ce ne sont pas celles que prônent les défenseurs du marché.


    Les personnes interrogées se prononcent pour la relocalisation en Europe des filières de production installées en Asie (84%) ; pour reprendre la construction européenne sur de nouvelles bases (70%) ; pour réduire l’influence des actionnaires et de la finance sur la vie des entreprises (70%) ; pour ralentir le productivisme et la course à la rentabilité (69%) ; pour nationaliser les secteurs stratégiques tels que le transport, l’énergie, l’eau (68%) ou la pharmacie (60%) ; pour instaurer un protectionnisme aux frontières de l’Europe (65%) et même à l’échelle de la France (54%). Enfin quand on leur demande s’il faut que l’Etat soutienne les entreprises nationales ou pas, les sondés répondent de manière positive (56%).

  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 3 avril 2020 à 17:07

    Depuis 40 ans quelque soit notre vote : c'est Attali qui gagne !


    « Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira »


    Tocqueville

  • acis Membre élite
    acis
    • 3 avril 2020 à 18:07

    L'heure n'est ni à l'angélisme ni à l'optimisme béat.

    De même, nous n'avons pas plus besoin des prophètes de malheurs que des Cassandre libérales ; celles-là mêmes qui - à l'instar de M. Sannat dans cette tribune - voient le monde à travers le seul prisme du marché et réduisent toute catastrophe à leur peur viscérale de la dette publique.


    On craint pour l'argent et personne ne se trouve pour rédiger de grands éditoriaux sur le lien social distendu depuis des années ; rien de consistant non plus sur les conséquences mortifères du confinement sur les individus confinés (augmentation des violences conjugales, des cas de maltraitance, des conflits violents de voisinages, des comportements suicidaires, des phénomènes de peur collective et leurs conséquences durables sur le regard porté à autrui).



    Par-delà la reconstruction de l'économie, nous aurons grand besoin de refonder la vie sociale ; de redéfinir ce que signifie « faire société ».

    Ce n’est pas à l'économie de donner le la de notre vie en société mais aux hommes en société d’adapter l’économie à leurs choix de vie.


    L'assignation générale à résidence, toute justifiée qu’elle est, m'a fait prendre conscience que nous avions laissé l'espace public et le lien social s’appauvrir, se dégrader, se désincarner.

    Cela fait des années, en réalité, que nous avons commencé à nous confiner ; petit à petite, de façon insidieuse.


    - Le cinéma s'invite à la maison avec les plateformes de streaming.


    - Les compagnies de théâtre crèvent.


    - Le restaurant dresse sa table dans notre salon avec Uber Eats, Delivroo, Just Eat, etc.


    - L'entreprise envahit le foyer : autoentrepreneurs du net, journées hebdomadaires normalisées de télétravail.


    - Les démarches administratives se dématérialisent au profit d'une bureaucratie numérique ; de plus en plus de cas sont et seront traités de façon déshumanisée par des algorithmes pour mieux alimenter avec les détails de nos vies privées des bases de données gigantesques propres à nous contrôler.


    - Le commerce se passe sur internet de façon à ce que le lien entre client et commerçant cesse d'être personnel : cela se ressent dans l'attitude du client dans les commerces physiques qui subsistent : des commerces qui ne sont plus des lieux de rencontre et sociabilisation.


    - La culture de la peur au nom de laquelle la santé doit l'emporter sur la convivialité (et par-delà la santé, l'économie puisqu'il faut bien baisser les dépenses d'assurance maladie) provoque une baisse de fréquentation des bars avec les lois contre le tabac et l'alcool et les campagnes publiques sur l’orthodoxie de l’assiette.


    - L'enseignement se fait de plus en plus à distance : certaines formations universitaires – elles ne sont pas rares – se dispensent sous un format totalement dématérialisé, si bien que l'étudiant peut ne plus jamais de son milieu social d'origine ; et cela au détriment de son ouverture à la société et au monde


    - Les réseaux dits « sociaux » et les sites internet nous font dialoguer, seuls devant un écran, avec des profils numériques dont on ne connaît que ce qu’ils veulent bien présenter d’eux-mêmes.


    Et puis, le coronavirus a fait son apparition.

    Il ne s’agit pas de contester les mesures de confinement qui ne me semblent pas aberrantes. Mais lorsqu’il a fallu les présenter, nous avons laissé, sans nous en offusquer, un exécutif utiliser une rhétorique guerrière – car une crise sanitaire n’est pas une guerre – pour restreindre nos libertés, et déployer un discours prompt à infantiliser les Français. Si le gouvernement n’a pas tort dans sa décision, l’apathie générale quant à la forme révèle bien un symptôme : celui du retrait des Français non pas seulement de leur espace public, mais aussi de la vie publique elle-même.

    Étions-nous à ce point déjà confinés pour ne pas en être heurtés ?

  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 3 avril 2020 à 18:16

    Bonsoir Acis,


    L'assignation générale à résidence, toute justifiée qu’elle est, m'a fait prendre conscience que nous avions laissé l'espace public et le lien social s’appauvrir, se dégrader, se désincarner.

    Cela fait des années, en réalité, que nous avons commencé à nous confiner ; petit à petite, de façon insidieuse.



    Et que sera demain ?

  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 3 avril 2020 à 18:40
    Tout est lié !
    L' oligarchie a interet à la désintégration sociale, et des institutions (Etat, education, justice, santé, famille, religion, politique, syndicale...) pour que l'individu se retrouve seul, seul face aux lois de marché des multinationales
    Macron en est le fruit

    avant on disait que l' on était breton, auvergnat, alsacien du Nord, de droite, de gauche... maintenant on se définit par rapport à sa religion, couleur de peau, orientation sехuеllе....
    Avant on prenait des photos du monde qui nous entoure maintenant on prend des selfies où on est au premier рlап
    L' individualisation de la societe son atomisation ouvre la porte au liberalisme
    le liberalisme societale va de paire avec le liberalisme economique




  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 3 avril 2020 à 18:54

    Ce confinement fait tout de même ressortir un besoin sociétal concret. Le virtuel est une chose mais il ne remplacera jamais et c'est heureux, le vrai contact humain. Le besoin de parler avec et en face de vraie personne est vital, on s'en aperçoit aujourd'hui chez les petits commerçants, un reportage le soulignait ce matin, certaine personne vont plusieurs fois par jour plus pour échanger qu'acheter.


  • yannboy95 Membre suprême
    yannboy95
    • 3 avril 2020 à 19:03
    En réponse au message de textoo :

    Ce confinement fait tout de même ressortir un besoin sociétal concret. Le virtuel est une chose mais il ne remplacera jamais et c'est heureux, le vrai contact humain. Le besoin de parler avec et en face de vraie personne est vital, on s'en aperçoit aujourd'hui chez les petits commerçants, un reportage le soulignait ce matin, certaine personne vont plusieurs fois par jour plus pour échanger qu'acheter.



    Tu m'étonnes, mon сhіеп n'a jamais été autant promener que depuis le confinement, tout est bon pour sortir et croiser des gens, juste dire bonjour, c'est déjà important,

    ET puis on fait des rencontres plus sympathique, quand on ballade de son dog les gens sont plus cool

  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 3 avril 2020 à 19:03

    C'est vrai que ce confinement est pénible, moi encore ca va je suis à la campagne mais ceux qui sont en ville dans un appartement...


    Macron qui disait qu il y avait 2 sortes de gens : ceux qui ont réussis et ceux qui sont rien :

    aujourd' hui ce sont ceux qui sont rien qui font que le pays ne s' écroule pas : les soignants, éboueurs, paysans, caissieres, routiers : la France de GILETS JAUNES !


  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 3 avril 2020 à 19:06
    En réponse au message de 50_nuances_de_bi :

    C'est vrai que ce confinement est pénible, moi encore ca va je suis à la campagne mais ceux qui sont en ville dans un appartement...


    Macron qui disait qu il y avait 2 sortes de gens : ceux qui ont réussis et ceux qui sont rien :

    aujourd' hui ce sont ceux qui sont rien qui font que le pays ne s' écroule pas : les soignants, éboueurs, paysans, caissieres, routiers : la France de GILETS JAUNES !



    Et prions pour qu'ils ne tombent pas malades ...

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