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Politiquement incorrect - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : Politiquement incorrect
  • roxas21 Membre confirmé
    roxas21
    • 15 février 2011 à 19:26
    Voici un autre texte, suite à celui que j'ai posté ici il y a quelques jours ("Société, je te hais").

    Donnez vos impressions, dites moi si cela correspond à vos pensées, ou pas !

    "Des propositions se font, se refont, s’éteignent sans avoir perçu la lumière, voient le jour, certaines sont bonnes, d’autres mauvaises, mais y en a-t-il une seule que le monde entier serait prêt à tolérer ? Honnêtement, je n’en sais rien. Je n’en sais pas plus que vous tous. Il y a tellement d’idées, d’esprits différents. La perception de la vie est tout autre pour chacun de nous. Mais certains veulent imposer, pour la joie ou pour les pleurs de leurs proches et moins proches, leur décision.
    Le monde n’est pas prêt à accepter les morts, ce qui est normal. Mais il est d’autant moins prêt à accepter le bonheur de tous. Certains recherchent le vertige, perchés au dernier barreau de l’échelle. Ils tentent de contrôler des choses qu’ils ne sont pas sûrs de pouvoir maîtriser de là où ils sont. Ils créent le désaccord, la peine, la douleur. Très peu s’entendent pour mettre chacun à la même hauteur, sans exceptions. Les êtres vivants, en particulier les humains, veulent avoir un pouvoir absolu sur ce qui leur est plus faibles.
    La comparaison est aimée, l’égalité, pas toujours. Les gens aisés aiment voir ceux qui le sont moins en difficulté, non pas parce qu’ils prennent рlаіsіг à admirer leurs souffrances –quoique pour certains, c’est le cas- mais parce qu’ils n’ont pas ces ennuis. Ils sont fiers d’être à leur place, et non à la place de ces personnes qu’ils étiquettent : « A problèmes ». Changer ce cycle les effraie, ils veulent continuer à se sentir forts. Ils veulent adopter cette chose qu’ils disent « autorité ». Ils ont besoin de ԁоmіпег. Ils apprécient considérablement le fait de contempler cette échelle qu’est la hiérarchie et leur position sur celle-ci. C’est compréhensible, dégoûtant, mais compréhensible.
    La concordance des êtres humains n’est, à mon avis, pas prête d’apparaître. Les contradictions fusent. Les guerres s’enchaînent, entraînant avec elles des millions de pertes. La question est : « Quand est-ce que l’homme ouvrira ses yeux ? ». Où est passé le célèbre «Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit » ? Nous avons oublié le réel sens de cette phrase.
    Il y a paradoxe dans ce que je dis : Oui, nous sommes libres, nous avons nos droits, notre dignité. Mais nous l’utilisons d’une mauvaise manière. Nous profitons de ces mots pour en faire quelque chose qui sonne faux, quelque chose qui n’était pas prévu au moment de leur conception.


    La politique a été créée afin de résoudre les problèmes. Elle est censé donner un point de vue générale à un peuple qui doit le respecter. Mais, à chaque fois, il y a dérapage. Les règles sont brûlées et le feu qui en émane se repend, dévorant tout ce qu’il trouve sur son passage. Un terrifiant incendie. A la fin, seules les braises demeurent. Des braises rougies par le sang, assaillies par l’odeur fétide de la peur, du désespoir. Oui, pour éviter cela, nous devons chérir ces règles. Brûlons, nous, pour elles. Elles qui représentent morale, humanité, aide et partage. Il ne faut pas confondre ces dernières avec d’autres. Celles de la société sont à abolir, il n’y a qu’à voir où cela nous mène. Ménageons celles de l’homme, celui qui aime et qui est aimé. Montrons que nous en sommes capables. Cherchons ensemble une unique idée pour laquelle toutes civilisations crieraient la permission. Une idée qui promettrait à tous un idéal, un avenir radieux, la sérénité et la paix. Une idée qui nous donnerait la possibilité d’être sur le même échelon. Une idée imposante qui effacerait la bêtise de l’homme, qui la ferait devenir un élément appartenant au passé.
    Comment procéder ? Je ne sais pas. Peut-être ais-je perdu ma foie envers les humains et ce qu’ils ont fait de la planète, de ses peuples. Mais je continue d’espérer qu’un jour, par n’importe quel moyen, la hiérarchie tyrannique et ses multiples complications soient abhorrés."
  • so18 Membre élite
    so18
    • 15 février 2011 à 19:49
    Pour la majorité du texte, je suis contre. En premier lieu, il n'est pas vrai qu'on aime sentir la faiblesse chez l'autre, que fais-tu des domaines comme le paramédical qui cherche encore et toujours à aider l'autre sans le ԁоmіпег? Que fais-tu des termes tels que "accompagner", qui signifie "сum": avec? Non pas "à la place", mais AVEC. Oui, il existe la soif de ԁоmіпег chez certains, bien entendu mais je ne pense pas que se soit la majorité ou alors mon travail comme celui des millions de gens n'a plus lieu d'être.
    Ensuite, ta phrase "les gens naissent libres et égaux", ça me fait rire car ce n'est pas vrai. Va dire au gosse qui naît d'une mère ԁгоguе, d'un père alcoolo et qui a comme voisin de chaise en maternelle un enfant choyé, de parents qui tendent à lui inculquer le savoir ou du moins l'intérêt du savoir, va lui dire qu'il est égal à l'autre. Non, ton texte est joli mais tellement surfait, c'est dommage parce que j'aime beaucoup le style.
    Ce n'est que mon avis hein, mais encore une fois, dans ce que tu dis, la généralité me dérange énormément.
  • lermontov73 Membre occasionnel
    lermontov73
    • 15 février 2011 à 20:31
    Dans ce que tu dis, la généralité me dérange énormément.
    bien dit: c'est même limite insupportable...
  • roxas21 Membre confirmé
    roxas21
    • 15 février 2011 à 21:36
    Pour la majorité du texte, je suis contre. En premier lieu, il n'est pas vrai qu'on aime sentir la faiblesse chez l'autre, que fais-tu des domaines comme le paramédical qui cherche encore et toujours à aider l'autre sans le ԁоmіпег? Que fais-tu des termes tels que "accompagner", qui signifie "сum": avec? Non pas "à la place", mais AVEC. Oui, il existe la soif de ԁоmіпег chez certains, bien entendu mais je ne pense pas que se soit la majorité ou alors mon travail comme celui des millions de gens n'a plus lieu d'être.
    Ensuite, ta phrase "les gens naissent libres et égaux", ça me fait rire car ce n'est pas vrai. Va dire au gosse qui naît d'une mère ԁгоguе, d'un père alcoolo et qui a comme voisin de chaise en maternelle un enfant choyé, de parents qui tendent à lui inculquer le savoir ou du moins l'intérêt du savoir, va lui dire qu'il est égal à l'autre. Non, ton texte est joli mais tellement surfait, c'est dommage parce que j'aime beaucoup le style.
    Ce n'est que mon avis hein, mais encore une fois, dans ce que tu dis, la généralité me dérange énormément.

    Avant tout, mon but n'est pas de te contredire, je respecte ton avis, j'vais juste donner mon point de vue^^

    - En premier lieu, tout être humain normalement constitué naît avec une part d'égoïsme en lui. Même le plus bon des hommes saura être égoiste. Quand je dis que "l'on aime voir la faiblesse chez l'autre", je parle justement de ce coté égoïste, je parle de l'Homme, de sa partie qui veut prende le pouvoir, non de l'être humain qui sommeille en lui.

    - En ce qui concerne la phrase "Les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droit", je ne fais que du plagia, étant donné qu'elle existe déjà. Bien entendu, on nait tous dans des milieux différents, on nous donne à tous une éducation différente, mais ça n'en change pas moins le fait que nous avons des droits. Il y a beaucoup trop de xénophobie dans ce monde. Beaucoup trop de différences, de limites que l'Homme s'inflige à lui-même, alors que, comme la phrase le dit, nous sommes tous pareils et naissont avec la même liberté, celle de l'être humain (qu'on lui enlève en partie par la suite : pression sociale)

    Mais sinon merci pour la critique, encore une fois !
    Même si celles-ci ne sont pas toujours positives, je les apprécie tout de même !
  • tommy94 Membre pionnier
    tommy94
    • 15 février 2011 à 22:10
    Dans ce que tu dis, la généralité me dérange énormément.

    bien dit: c'est même limite insupportable...
    Rien a redire ^^
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 février 2011 à 22:47
    ---- Je ne crois pas à l'Homme avec une majusсule, ce mot générique, qui efface les différences & les antagonismes sociaux, que même la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (issue de la Révolution française) n'emploie pas, elle qui a établi l'égalité civile des droits, et le caractère sacré de la propriété, alors que le capitalisme étouffait dans l'étroitesse des institutions féodales et des particularismes locaux, et qui avait besoin de citoyens pouvant "librement" contracter pour vепԁге leur force de travail (ce que ne peut pas un serf attaché à sa glèbe).
    Ton texte est atteint de généralisation aveugle.

    ---- Outre cela, comme il manque toute historicité à ta pensée, et que tu penses l'humanité comme un grand tout, comme l'Homme, tu en es réduit au rôle - facile - de contempteur, de donneur de leçons.

    Observe les derniers événements et tu verras que les avancées s'acquièrent à force de violences et de brutalités, de colères et de révolutions (que les possédants veulent maquiller en simple revendication de "La Démocratie), et qu'il y a là des affrontements sociaux.

    --- Et comme ton texte pense la société comme un tout, où le conflit est mauvais, où devraient s'entraider les "gens de bonne volonté", où la richesse est réduite à une position dans une hiérarchie et n'est pas liée à ce qui caractérise le mode de production social actuel, la propriété capitaliste, dont les Ben Ali et Moubarak donnent une image caricaturale mais tellement exemplaire, la pierre est équitablement jetée à tous à l'exemple d'un Mahatma Gandhi (que, pour ma part, je ne trouve pas admirable, en ce qu'il a conduit son peuple à bien des coups de bâton reçus avec complaisance).

    Voilà une critique qui est loin d'être exhaustive !!!

    Cordialement.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 février 2011 à 23:17
    --- Et je ne crois pas à une assomption finale de l'Histoire, qui dans ton texte, devient l'objet de ton désir, comme si il y avait jamais eu de nature humaine imolluée qu'a fait chuter l'histoire, comme si les hommes avaient jamais existé avant toute société, comme si "avant" l'histoire (qui est l'ensemble des processus qui constituent l'humanité dont nous faisons partie) il y avait eu une pureté qu'il faudrait restaurer, et comme si par un consensus tranchant de haut et désignant un Bien - alors que les absolus, les valeurs, les biens estimables, les morales plus ou moins constituées et explicites sont en pleine lutte, en désaccord, en compétition, en dissonance - pouvait émerger cette Liberté - curieusement le fruit d'un accord - qui nous rendrait à une condition idyllique, hors du temps et de l'espace.

    Pour tout dire : ce que je trouve irritant dans ce texte, que tu as le courage de nous donner à lire, comme un témoignage d'une de tes époques, est ta volonté délibérée de récuser que l'histoire humaine a lieu dans et par les conflits sociaux, lesquels ne sont pas des désaccords subjectifs.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 février 2011 à 23:18
    Lire "nature humaine impolluée" dans le texte précédent !!
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 février 2011 à 23:46
    --- Voilà le nœud du désaccord : je reconnais l'existence de la lutte des classes sociales, je reconnais l'existence - partant de là - d'intérêts antagonistes & de morales diverses & de conceptions variées du bien désirable ; je reconnais la positivité, oui LA POSITIVITÉ DU CONFLIT, j'en reconnais la nécessaire réalité et je prétends qu'une société humaine, globalisée comme la nôtre à l'échelle de la planète ne pourrait connaître la paix idyllique que par l'établissement d'un fascisme corporatiste, TEL QUE L'IMAGINA JACK LONDON DANS "LE TALON DE FER", détruisant tout parti politique et tout syndicat de travailleurs salariés, ce qui serait non pas la fin de l'histoire, mais le début de contradictions majeures entre les couches sociales (l'expression "classe sociale" ayant été abolie) et le début de luttes sourdes et clandestines ; bref, "Tout coule", rien n'est stable (même pas les rêves), tout est digne de mourir dès lors qu'il est au monde, il n'y aura pas de fin, et c'est cet infini socio-historique qui me prête à penser, à imaginer. Que vaut mon pessimisme face à cela ? Que vaut MON HUMEUR CHAFRINE face à cette béance des avenirs possibles ?
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 février 2011 à 23:59
    --- Il va de soi que, déployant ainsi toute une artillerie, je n'ai pas l'intention d'ensevelir notre auteur sous les ruines de son texte, que j'aurais concassé.

    Qu'il ne voit pas à cette fougue que je déploie un acharnement ou une malveillance, simplement - c'est un des leitmotivs de ma petite annonce !!! - le goût, non pas de la discorde mais de la DISCUSSION .

    Et, qu'il ne m'en veuille pas pas si je suis comme ça (tiens, on dirait Khaled !), mais lorsqu'un texte est offert à la discussion, il faut que je le dépiaute, et je perds la MESURE.

    Et que Roxas soit remercié de l'opportunité offerte à la discussion : c'est tellement rare sur ce site !!! ET C'EST COURAGEUX de sa part que de soumettre un de ses textes à la critique !!

    Merci à lui.

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