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RÊve ou realite?... - Littérature & poésie

Sujet de discussion : RÊve ou realite?...
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 26 septembre 2021 à 16:11

    RÊVE OU REALITE ?


    un très long poème pour en arriver à la conclusion, dont je vous propose les début de trois pages...

    Si vous en souhaitez la fin de la rencontre, elle ferait l'objet d'un autre envoi d'une même capacité... Merci!


    PROLOQUE


    C'était par une fin d'après midi d'été.

    Des rayons du soleil la terre exacerbée,

    Laissait la roche à nu, séchée et désherbée,

    L'animal assoiffé, hagard, comme hébété.


    L'Astre allait décliner, alors que musardant

    Sur la plage de l'île en Méditerranée,

    Perle rare, joyau de beauté surannée,

    Je guettais pour saisir l'ultime éclat ardant,


    Tous les sens en éveil et voir tomber la nuit.

    Apercevoir enfin l'illusion d'optique

    Privilégiant ceux dont l'âme est poétique !

    Insolite rappel d'un jour heureux enfui !...


    Plus " entendre tomber " que regarder la nuit

    Je ne soupçonnais pas l'avenir plein d'ennuis...


    Mes contemplations aux souvenirs liées

    Faisaient revivre en moi cet agréable instant

    De soirée en Sologne, assis près de l'étang:

    Sur la digue invitépour humer ralliées


    En un subtil concert, les effluves autour.

    La bonde près de là haussait sa silhouette

    Son ossature telle une hirsute chouette

    Sur le feuillage épars, immense et sans contour.


    Pour ne pas déranger l'ambiance propice,

    Silencieux muet, attendant le concert,

    Je retenais mon souffle attendant le dessert

    Promis après le bruit qui n'est que la prémisse.


    En l'absence du chef, l'accord des violons

    Par les musiciens c'est la cacophonie.

    Loin des partitions , loin de la symphonie

    Toutes cordes ou hautbois nous disent: "miaulons" !


    La même impression s'imposait à l'écoute

    De tous ces bruits ces sons multiples et fêlés,

    Créant une musique en airs tous emmêlés

    D'invisible présence ou de foule en déroute.


    Dans l'attente admirons le cadre et le décor.

    Lourde et moite ambiance en prélude d'automne,

    Empourprée de couleurs, le camaïeu foisonne.

    Bientôt avec le brame on ouïra le cor !...


    A nos pieds s'étendait le miroir glauque et calme

    Que des souffles légers à chaque instant frisaient...

    De rares bulles d'air, la surface brisaient...

    Concentriques les ronds élargissaient leur palme,


    Dans un ralentendo !... progressif, attestant

    Que la vie aquatique accueille tout un monde

    Invisible et pourtant, très agité dans l'onde

    Qui nourrit toute flore et faune y demeurant.


    La superbe et gracile oblongue libellule

    Dont la lumière irise aussi, le transparent

    De son aile, esquissait un ballet apparent.

    En cadence elle danse en son tutu de tulle !...


    Une carpe sautait dans l'espace en troublant

    Cette sérénité, pour happer quelque insecte

    Attardé, puis plongeait pour regagner sa secte,

    Son élément, bien vite incluse en ce flou blanc.


    La végétation, étreignait la vibrante

    Surface, reflétant ses multiples couleurs,

    L'anguille frétillait comme en prise aux douleurs.

    L'automne saupoudrait cette image mouvante


    De dégradés subtils. La palette irisait

    Sans cesse les couleurs du pinceau d'aquarelle,

    Ses ors, ses roux, ses feux, brillantes étincelles,

    Sur fonds de jade glauque en saphirs l'imposait.


    Au miroir, les ajoncs semblaient être in mirage.

    Les végétaux ayant envahi, de ces eaux

    Le domaine, crevaient l'onde. Tous les roseaux

    Confondaient, fluctuants, le flou, l'objet, l'image,


    Matière avec reflets, rêve et réalité?...

    Et par dessus tout cela, le bleu d'azur immense,

    Strié de vaporeuse écharpe blanche, intense

    S'embrasait du soleil feu de l'éternité.


    Les reliefs esquissés dans l'ombre évanescente,

    Sur la nue arboraient - mais indéfiniment

    Au gré de ce fantasque éclair du firmament -

    Le dessin, la couleur f'une fête naissante.


    Aiguisés, nos cinq sens étaient sollicités:

    Senteurs, exhalaisons de l'eau, des fleurs, de l'herbe

    Et de la terre humide, arôme offert en gerbe,

    Tout cela nous plongeait dans les félicités


    Et, progressivement, silencieusement

    Lentement, souveraine, elle majestueuse

    Dur la scène, la nuit, s'annonçait fastueuse.

    Commandant au soleil, de graduellement


    Diminuer l'intensité d'éclat de sa lumière

    Et d'aller décliner au loin, à l'horizon.

    Obéissant, ԁосіlе à cette injonction,

    Le luminaire dut effacer la matière.










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