En réponse au message de menxy :
Pauvre mec. Toujours a faire les remarques qui servent à rien. Je sais pasquelles fautes tu parles mais vais pas m'emmerder a tout relire, surtout sur ipad.
Rien de plus pertinent a ajouter, Bernard?
S'il n'y avait que ça... Il trolle toujours d'une manière ou d'une autre. Prendre comme exemple les cas de surdouance les plus extrêmes de l'histoire n'est absolument pas pertinent.
Pour rester dans le sujet, voici, pour reprendre ton exemple, comment je colle ou pas aux critères énoncés :
« Ils ou elles se questionnent sans cesse, ne sont jamais satisfaits, très exigeants pour eux-mêmes et pour leur entourage. Ils ou elles ont besoin de challenge. »
C'est vrai. J'ai constamment le cerveau en ébullition à un tel point que parfois, je n'arrive à décrocher qu'une ou deux heures après être allé аu lіt.
« Ils ou elles ont une grande mémoire. »
Vrai. J'ai une grande mémoire à long terme, me souvenant de beaucoup de scènes et de moments d'il y a dix, quinze et même vingt ans. Je peux me souvenir d'une pub ou d'une musique que j'adorais quand j'étais petit, énumérer des détails dont personne ne se souvient. Quand je faisais du théâtre, je parvenais à retenir une pièce toute entière à seule force de réentendre les mêmes scènes être répétées les unes après les autres.
«Ils ou elles ont une grande sensibilité, une grande compréhension des autres, de la compassion, ou au contraire ils paraissent froids et distants. »
Vrai. J'ai horreur de voir tomber quelqu'un dans l'embarras pour la moindre chose, comme se prendre un vent, ou dire quelque chose de faux, ou s'apercevoir que personne ne l'écoute, et j'essaye tout le temps de réorienter les choses en agissant pour que cet embarras baisse ou disparaisse (« oui, donc tu disais il y a 20 secondes... ? »).
Je joue aussi les cyber-justiciers contre tous les commentaires haineux à l'encontre des minorités et surtout des LGBT. Je suis extrêmement tolérant et ouvert d'esprit. Malgré tout, il m'arrive de cacher effectivement mes sentiments – je n'ai pas pleuré à l'enterrement de ma grand-mère, par exemple, même si j'étais bien sûr très triste. C'est un cas particulier parce qu'elle avait un cancer depuis plusieurs années, on a donc le temps de se préparer aux pires éventualités. Mais ça se limite juste à la tristesse et aux sentiments, parce que je ne supporte pas de me comporter de manière « cuсul ». C'est une carapace que je me suis forgée après des années à me prendre des brimades de mes cousins, à me faire manipuler et à prendre des remarques assez virulentes de ma mère et ma sœur concernant mes "particularités".
« Ils ou elles montrent une très grande susceptibilité. »
Pas vraiment. Avec une poignée de personnes comme ma sœur, ce qui s'explique par plusieurs années à supporter ses remarques et commentaires acerbes jusqu'à finalement réagir de façon violente. Mais maintenant, ça va mieux et on s'entend mieux que l'on ne s'est jamais entendus depuis des années. Bref, ça n'a pas grand chose à voir avec être surdoué ou non. Je prends les critiques et remarques avec humilité si elles sont vraies et argumentées. Je reste poli et mesuré si quelqu'un n'a pas les mêmes positions que moi sur les sujets sensibles comme la religion ou le végétarisme.
« Ils ou elles ont un caractère entier, pas de demi-mesure. Ils sont passionnés. »
Vrai. J'ai très peu de tabous, je n'ai pas peur de dire ce que je pense et tant pis si ça choque. Et si j'ai à faire avec un abruti blessant, je n'hésite pas à l'envoyer balader, même si j'essaye d'abord de le raisonner, mais très souvent d'une manière brutale. Je ne laisse personne me marcher sur les pieds parce que je suis homo.
« Ils ou elles ont un humour décalé, ils peuvent avoir des réflexions à côté de la plaque. »
C'est plus que ça. Je suis véritablement dans l'auto-dérision, et le côté décalé va jusqu'à formuler à haute voix tous ce que les autres pensent inconsciemment, pour dissiper les moments de gêne et pour faire rire, car personne ne s'y attend et je sais que ça surprend et que ça fait sourire.
« Ils ou elles présentent une grande curiosité, parfois dans des domaines étonnants. »
Vrai encore. A commencer par l'astronomie, et les maths (un prof de prépa m'a surnommé le "Dieu des intégrales"), surtout la géométrie et l'algèbre comme les nombres premiers et les dimensions (ça fait presque cliché). Je m'intéresse aux conlangs (de manière timide encore) mais ça part d'un intérêt soutenu pour les langues en général. Une autre caractéristique est de passer d'un sujet à l'autre. Ca m'arrive tout le temps, mais à une époque c'était une véritable obsession : d'abord j'apprenais à écrire les prénoms de mes amis en russe et leur montrait, puis en arabe, puis en langue des signes, et même en ambigrammes.
« Ils ou elles sont un peu « trop » en tout, dans des domaines très variés.ils sont caractérisés par leurs excès. Ils ou elles sont plus facilement dépendants , à l’alcool, aux ԁгоguеs. »
Je n'ai pas de dépendance, ne bois pas, ne fume pas, ne me ԁгоguе pas. Mais je sens quand même bien intoxiqué aux vidéos рогпоs. Quant à être « trop », en un sens c'est vrai, je suis à fond lorsque je fais quelque chose que j'aime, comme jouer ou faire du sport.
« Ils ou elles peuvent se concentrer sur quelque chose avec une ténacité hors du commun jusqu’à ce qu’ils obtiennent ce à quoi ils croient intensément. La persévérance est une des grandes caractéristiques de ces adultes, ils ou elles sont sur motivés dans un projet s’ilsou elles sont sûrs d’avoir la bonne idée. »
C'est vrai pour au moins deux choses : les langues (j'apprends seul l'allemand et l'arabe littéraire) et le roman que j'écris (depuis presque dix ans maintenant).
« Ils ou elles développent une hyperesthésie (très réactifs au niveau des cinq sens, que ce soit l’ouïe, la vue, le toucher, l’odorat et le goût). »
C'est le bruit fort que j'ai particulièrement du mal à supporter. Je peux aussi être hypersensible de la peau, il suffit de penser à une zone pour qu'elle commence à me gratter, ou tout simplement à prendre conscience de mоп согрs. Je déteste quand quelque chose me frôle une partie ossue comme le coude (c'est con dit comme ça mais je supporte pas).
J'ai également un certain degré de synesthésie, j'associe des formes à des sons et parfois même des personnalités aux notes.
« Ils ou elles ont une naïveté, un enthousiasme déconcertants parfois, qui peuvent être pris à tort pour de l’immaturité. »
Je suis facilement enthousiaste c'est vrai mais je me sens rarement « naïf » à ce moment-là.
« Ce sont de très grands lecteurs, un ou plusieurs livres par semaine. Ce qui les rend très cultivés. Ils ou elles ont un langage, une façon de parler peu commune. Ils ou elles ont parfois appris à lire très jeunes, avant le CP. »
Je n'ai jamais été un grand lecteur mais j'ai commencé à lire de manière soutenue. On m'a toujours fait des remarques sur des expressions que personne n'utilise, surtout plus jeune. Et autant que je me souvienne je savais déjà écrire les mots sans les regarder dans le cahier au début du CP (je me souviens que lorsqu'ils avaient posé la question, je l'ai mal comprise et je pensais que ça voulait dire : en fermant les yeux...).
« Ils ou elles aiment apprendre les langues étrangères et les apprennent facilement. »
Exact, j'en connais quatre et en apprends deux. Et j'en ai d'autres de prévues.
« Ils ou elles ont une grande imagination, une grande capacité de travail et de raisonnement. «
Vrai, je vois ça à travers mon roman, mais aussi quelques ехрéгіепсеs professionnelles.
« Ils ou elles ne tolèrent pas l’injustice, pour eux et pour les autres. »
Oui, d'où mon « combat » pour les LGBT, entre autres.
« Ils ou elles s’adaptent rapidement dans le monde professionnel, mais s’y ennuient rapidement. En conséquence ils changent souvent de travail, d’où une certaine instabilité et insatisfaction permanente. »
C'est plutôt l'inverse, quand les choses sérieuses ont commencé en école d'ingénieur et dans mon stage de fin d'études, plus d'une fois, je me suis senti mal à l'aise, en voyant une aisance que je n'avais pas chez les autres.
« Ils ou elles ont souvent de bonnes intuitions mais en même temps peuvent douter de tout et surtout d’eux-mêmes, car ils ont une grande lucidité sur tout. »
Parfaitement exact. Je ne peux m'empêcher de douter de tout et de me poser des questions existentielles inutiles, car justement je suis trop lucide. Ce qui me gâche aussi les choses dans un cadre іпtіmе. Et même dans les situations où le commun des mortels se laisse plus ou moins emporter par des sentiments comme la colère ou le chagrin, même là ma lucidité reprend le dessus, noyant toute menace de réaction irréfléchie dans les quelques secondes.
« ils ou elles somatisent à l’extrême face aux difficultés de la vie. »
C'est vrai, je stresse facilement et ça se voit.
« Ils ou elles ressentent un ennui ргоfопԁ. »
Ca m'est arrivé en cours, oui.
« Dans leur vie, ils ou elles ont vécu des histoires peu banales, hors des sentiers battus, ceci dû à leur extrême curiosité. »
Non, j'ai plutôt tendance à avoir la flemme de sortir des sentiers battus. J'ai quand même une ou deux ехрéгіепсеs un peu hors du commun à mon асtіf, notamment m'entraîner aux rêves lucides, ces rêves où l'on sait qu'on rêve et où théoriquement tout devient possible.
« Ils ou elles manifestent peu d’importance aux différences d’âges dans leur relations et leurs amitiés. »
Parfaitement exact – mais sans aller jusqu'au delà de l'âge de mes parents, quand même.
Autre détail je dispose de l'oreille absolue.
