Tintin (page 2) - Loisirs & passions

A chaque page Wikipédia de chaque album il y a un lien qui où on peu lire l'album lors de sa sortie, les plus anciens sont en noir en blanc, les plus récents en couleurs

Bsr
difficile de choisir
les bijoux de la Castafiore , j'adores le coté vieille folle
mais tintin au tibet aussi ,
oui difficile

Je n'ai pas d'album préféré, je les relis régulièrement, des Soviets à l'Alph-Art, en passant par les oranges bleues, le lac aux requins et la toison d'or

Je suis actuellement en train de lire un pavé sur le musée Hergé de Louvain-la-Neuve. Va falloir que je prévoie une excursion en Belgique un de ces jours.

Comme Vincent, j'ai vu l'ensemble des épisodes de la série d'animation "Citel" (je crois qu'il y en a eu plusieurs), soit 21 films (le Congo n'y figure pas, jugé trop raciste pour l'éditeur).

Et comme Intheair, j'ai été très déçu de ce qu'en a fait Spielberg... Par l'histoire, mais aussi par le battage qui a été fait sur la distribution : Jamie Bell est Tintin, Gad Elmaleh ne se sentait plus uгіпег d'incarner Omar Ben Salaad (que vient-il faire dans cette histoire, d'ailleurs ? c'est un tгапsfuge du crabe aux pinces d'or !), Et alors ??? Pour de la motion capture, il aurait tout aussi bien pu prendre son boucher et le bibliothécaire du coin !

Les 7 boules de cristal en dessin animé

Tout d'abord, je dois dire que Tintin est - à mes yeux - l'un des héros les plus mièvres de la BD. Bravache, sans peurs ni failles, il est pour moi si lisse que je ne suis jamais parvenu à l'accrocher à lui, ni à éprouver de la sympathie. La sympathie à son égard m'est impossible car Tintin ne souffre pas, ne connaît pas de passions. Il n'est jamais amoureux ; il n'est pas gourmand ; il n'est curieux que lorsque la connaissance acquise peut être utilisée à noble fin ; il n'a pas d'égo ; il est dynamique, altruiste etc. Dieu que ce garçon - garçon ou homme ? Je ne saurais d'ailleurs trancher - est ennuyeux !!

J'ai toutefois pu trouver quelque рlаіsіг à parcourir ses aventures : il faut ici rendre grâce aux personnages secondaires, adjuvants ou opposants. Haddock est un alcoolique grossier ; Bianca Castafiore est narcissique, vénale et un peu nympho sur les bords ; Tournesol fait un peu Professeur Nimbus, etc.

Les trois premiers albums sont plus intéressants que les autres, car Tintin est peu ou prou le vecteur d'une idéologie dont on peut s'amuser à retrouver les contours. Mais, si je devais choisir un album, ce serait Tintin et le Lotus bleu, album par lequel Hergé entame son processus - un processus tronqué - de rédemption idéologique, après plusieurs albums détestables, pétris de prétentions politiques, de préjugés doctrinaux, et de clichés raciaux. On découvre enfin un Tintin ouvert à une autre culture ; qui ne fait plus de son modèle sociétal le seul qui vaille. C'est le seul album dans lequel Hergé s'engage vraiment dans un travail précis et précisément documenté. Les moindres détails sonnent juste, font sens.

Je suis surpris que Tintin soit encore lu et par des jeunes.
Le décalage dans le temps de son écriture le rends désuet.
Hergé n'a jamais voyagé que dans sa tête, et avec les connaissances un peu restreintes de l'époque.
La religion d'Hergé se ressent dans ses albums.

Je ne critique pas puisque je remet les choses dans le contexte de sa réalisation et les souvenirs de sa lecture me fait рlаіsіг.

La critique avec le recul et les connaissances et évolutions du temps passant est assez aisé.

Je ne critique pas puisque je remet les choses dans le contexte de sa réalisation et les souvenirs de sa lecture me fait рlаіsіг.

La critique avec le recul et les connaissances et évolutions du temps passant est assez aisé.

Au contraire, il est beaucoup plus facile de ne pas critiquer en se disant "c'était l'époque, c'est normal", tout en se complaisant dans les idées fausses que l'on se fait souvent au sujet des années 20/30. Justement, je remets les albums de Tintin dans leur contexte, et je critique. Par exemple, Tintin au Congo avait la vocation éditoriale de lutter - auprès de la jeunesse - contre la montée des thèses anticolonialistes ; de critiquer "en creux" les recommandations de la SDN ; de contrer les décisions du voisin français au sujet des constitutions au Liban ou en Syrie, pour mieux préserver le Congo en mobilisant les jeunes Belges. Tintin au pays des Soviets était aussi un brûlot politique, déjà réactionnaire, à destination des enfants. C'était aussi ça l'époque ; il est important de contextualiser avec précision, au lieu de rêver un contexte approximatif.

Je parle juste avec mes ressentis, je ne vais pas rechercher les articles de critiques du film sur le net afin d'en faire une synthèse,
chacun son truc, moi je parle avec mon cœur mes sensations.
Je ne recherche pas du littéraire ni à bluffer mon monde.

Alors ce Tintin ciné m'a plu, juste la rapidité stroboscopique qui m'a un peu "stressé" un peu trop rapide pour moi.
Les spectres des vrais acteurs comme Jamie Bell ma bcp plu, je l'ai reconnu sans le savoir, plutôt parce que Jamie à un bouger bien à lui.

Tintin manque de relief en ce qui me concerne avec mon regard actuel, ce qui me séduisait n'en a plus la magie.
Normal je vis avec mon temps

Pour le personnage de Tintin dans la BD, une chose m'avait fasciné c'est l'aisance du mouvement, à l'époque chacun était engoncé dans l'épaisseur des vêtements, le port du chapeau généralisé pour les hommes adultes et le manque de couleur pour lequel Tintin est passé outre.
Il a à été pour moi une révélation, que j'ai retrouvé dans l'interprétation de J.B également ressenti dans billy Elliot avec sa liberté dans le mouvement dans le monde Irlandais des années 80.

La Castafiore si réaliste de la Diva d'opérette que seule Cécilia Bartoli à su me sortir du cliché ancré en moi, et en même temps le rossignol milanais je l'ai retrouvé en Cécilia
Les Dupont et Dupond, c'est Pierre Richard qui m'en rapproche le plus, mais ils étaient pour moi insupportables.
On me dit que je suis une synthèse de P.R, pas terrible ça!!

Haddock quand à lui, est un amusant alcoolique tel que l'on peut en croiser dans des bars des années 60 80 peut être encore maintenant ..
son nom est quand même celui d'un aiglefin truand donc et morue qui laisse perplexe, car ni morue ni truand, mais c'est vrai une odeur de poisson mariné devait effluver.

Tous sont clichés, mais c'est ce qui en fait la caricature de la société.

En effet, beaucoup de clichés dans les aventures de Tintin, et c'est aussi ce qui en fait son attrait.

Pour ma part:

Objectif Lune
Vol 714 pour Sydney
Le Trésor de Rackham le Rouge

Par contre, je trouve que Spielberg a loupé son adaptation de Tintin au ciné : il a zappé les frères Loiseau, il a fait de Sakharine le méchant alors que ce n'est pas du tout ça dans la BD ... Et puis Sakharine qui est le descendant de Rackham Le Rouge ... Hum hum fantaisiste ...
Je m'attendais à mieux de Spielberg, moi qui suis plutôt fan de plusieurs de ses films. Mais là, déçu, déçu, déçu.

Spielberg a avant tout essayé de condenser plusieurs épisodes de Tintin en un film qui se veut aussi et surtout "photogénique" pour les spectateurs Américains...C'est ce qu'il est venu dire à Bruxelles lors de sa présentation du film.A ce sujet, il avait mis en garde la presse Européenne et donc justifié ses grandes libertés par rapport à l'oeuvre d'Hergé. Le film a quand même mieux fonctionné en Europe, parait-il. Cependant, Spielberg serait sur la réalisation d'autres épisodes de Tintin. Maintenant le style graphique de la ligne claire schématisée contribue fortement à l'atmosphère "tintin" et est difficilement adaptable au cinéma.