Avouer mon hоmоsехualité, étape 1 = ok (page 3) - Homosexualité

En réponse au message de bliwip95 :

J'implore votre pardon pour avoir employé ce mot, mille pardons

T'as pas a t'excuser !

En réponse au message de hilde :

En réponse au message de bliwip95 :

J'implore votre pardon pour avoir employé ce mot, mille pardons

T'as pas a t'excuser !

Bonsoir Biliwip et Hilde,

Je suis complètement d'accord avec Hilde, t'as pas à t'excuser d'avoir utiliser ce verbe, et puis quoi encore ?

Si tu le sentais comme ça, c'est bien parce que tu as tes raisons et cela ne regarde que toi.

Comme beaucoup ici je pense, j'ai dû aussi cacher mes attirances à un certain moment de ma vie. Depuis toujours je suis attiré par les mecs, alors tu imagines bien que quand on est gamin on sent l'interdit et il faut composer avec. On ne montre rien pour ne pas s'exposer. Du coup, forcément, la première fois qu'on en parle, on a l'impression de passer aux aveux C'est comme cela que je l'ai vécu.

Tu as eu raison d'aborder le sujet avec ta fille aussi honnêtement. J'imagine que c'était l'heure pour elle de l'entendre. Je dis cela, parce que je ne crois pas aux coïncidences. Si elle t'a lancée sur le sujet c'est peut-être qu'inconsciemment elle avait besoin de l'aborder. Pour se rassurer sur une éventuelle attirance ou avoir une confirmation de ce qu'elle ressentait sur les tiennes, ou pour autre chose... en fait peut importe la raison.

Si elle se sent effectivement attirée par les femmes, au moins elle saura qu'elle pourra t'en parler sans avoir à appréhender ta réaction. Malheureusement, tous les enfants n'ont pas cette chance.

Et puis peut-être qu'un jour (et je te le souhaite) tu lui présenteras une femme sans avoir à passer par le pourquoi du comment de cette attirance. Une bonne prise de tête en moins.

Si c'est juste une passade pour ta fille... et bah on s'en fout. L'important c'est que son bonheur ne soit pas la cause d'un mal-être, qu'elle puisse grandir en s'épanouissant sans avoir à craindre quoi que ce soit du fait de son orientation.

En tout cas, voilà au moins une bonne chose de faite : je pense que maintenant ta fille et toi vous savez l'une comme l'autre que vous pouvez vous parler de pas mal de choses, et ça je pense que ça va sacrément renforcer votre lien.

Merci à tous pour vos commentaires

Il y a, mine de rien, une attribution abusive de sens au rêve d'une petite fille : je ne suis navré de vous apprendre que toutes les petites filles connaissent une époque où elles préfèrent les petites filles à ces drôles d'engins de garçons (qui eux-mêmes évoluent en groupes bien serrés pour raffermir leur virilité).

Il n'y a dans le rêve de la petite fille nulle érotisation géпіtаlе (d'ailleurs le rêve ne nous est pas raconté), c'est la mère qui saisit son occasion pour lâcher tout à trac et coller son aveu d'une honte sur le rêve de sa fille : qu'elle préfère sехuеllеment les femmes.

Oui, je rejoins Parfum de Femme : un rêve ne préjuge pas d'une orientation sехuеllе. Retenons la belle formule de S. Freud sur l'enfant "un регvегs polymorphe" : je rappelle qu'en psychanalyse, le mot "регvегs" n'a aucune connotation de jugement moral & n'est pas équivalent au "регvегs" du langage commun.

Je pense que la petite fille se contrefiche de l'orientation sехuеllе de sa maman, mais qu'il lui importe de voir son papa souvent.

Je ne dis pas que ma fille ai déjà une orientation sехuеllе, elle a encore le temps. Nous avons eu l'occasion de discuter d'hоmоsехualité en septembre car elle m'a dit que 2 petits garçons de son école avait 2 mamans mais voilà sans plus. Je n'ai jamais parlé de moi, elle m'a raconté ce rêve car ça lui a fait bizarre, c'est le mot qu'elle a employé et personnellement j'aurais aimé avoir quelqu'un à qui parler de mes rêves qui m'intriguaient.
En ce qui concerne sont père elle le voit autant que moi c'est une garde partagée donc pas plus de manque envers lui qu'envers moi

Nan, mais tkt pas climax, a toujours la méme obséssion savoir si on ne prive pas nos enfants de leur papa!

PS: te voilà rassurer mon cher Clicli

Parfait, une mère raisonnable, une enfant entendue, une saine proximité, pas de confusion de ta part, un père qui n'est pas éliminée de l'horizon, et une petite fille qui rêve et raconte ses rêves, c'est bien !

En réponse au message de nyke41 :

Nan, mais tkt pas climax, a toujours la méme obséssion savoir si on ne prive pas nos enfants de leur papa!

PS: te voilà rassurer mon cher Clicli

Cette obsession, comme tu nommes mon souci, a un fondement tout simple : j'ai eu des parents divorcés, si ma mère n'avait pas pris la fuite en catimini il y aurait eu un mort (mon père ou ma mère) ; dans ces conditions, ma mère n'a jamais valorisé mon père, ils ne se seront jamais concertés à mon propos, j'avais un lien avec mon père tous les quinze jours et un autre avec ma mère chaque jour, je n'avais pas de lien avec des parents s'entendant malgré leur divorce.

De plus, je n'ai pas eu de père de "rattrapage" en quelque sorte" : ma mère choisissait des аmапts mais non des hommes capables d'être responsables de moi, Nyke41 !

Aussi suis-je attentif à ce qui arrive aux mômes dans les histoires des adultes ! Inévitablement.

Je te comprend climax, mon ex mari a été très absent pour son fils issu d'un premier mariage c'est moi qui organisais ses venues car il vivait chez sa mère à 900km de chez nous et ce pauvre gosse en a beaucoup souffert. Je refuse que ma fille souffre de l'absence d'un de ses parents elle n'est pas responsable de notre séparation voilà pourquoi je vis à 5 min de chez lui. Un enfant a autant besoin de sa mère que de son père

Bonjour , ^^

C'est intéressant ce que vous évoquez là . Pourtant , la déresponsabilisation en matière d'enfants n'est pas le seul fait des hommes . On assiste aussi à ça dans les ruptures de couples homos .
C'est assez difficile de maintenir et préserver un lien affectif contre la volonté de l'autre qui préférera se préserver d'abord , ajoutant de la peine supplémentaire à ce qui est déjà douloureux .