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Coming out (page 3) - Homosexualité

Sujet de discussion : Coming out
  • mahouarn Membre suprême
    mahouarn
    • 21 février 2018 à 11:49
    Bjr
    simplement discuter avec mes fils (ce qui a mes yeux etasi plus important) que ce que pouvais penser mes amis ou mes voisins
    bref , , grace a cette honneteté , j ai élevé seul pendant + de 5 ans mon fils , alors que j avais une liaison réguliére
    suffit juste de dire ,
    et aprés ce qui ce passe dans l intimité de ton chez toi , ne regarde que toi!
    bon cran!!
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 21 février 2018 à 12:29
    En réponse au message de textoo :


    Vivez pleinement votre orientation et vous verrez que votre vie sera plus simple, il y a plein de phrase à sortir aux homophobes qui sont la plupart du temps des homos refoulés.

    Oui pour la simplicité consistant à se montrer telle que l'on est mais écrire que les homophobes sont la plupart du temps des homos refoulés me semble excessif.

    L'hоmоsехualité est une porte ouverte que certains n'ont de cesse de refermer, simplement de par l'inconfort que ça leur produit.
    Parmi eux, nombreux ceux qui n'ont aucune véléité de la franchir, cette porte.
    Elle les dérange comme un courant d'air dans une maison qui n'amène rien de bon pour eux sauf très forte сhаlеuг et qu'il serait si simple à leur yeux de refermer.
    Rien de plus, ce qui fait que révéler son hоmоsехualité n'est pas non plus une affaire d'état.
    On le fait si on veut, si on y trouve son intérêt et plutôt à des amis que des ennemis, par simple sagesse pratique.
    C'est en tout cas mon avis qui n'engage que moi et qui vise aussi à ne pas exposer inutilement les gens sensibles aux courants d'air.
    Une attention qui m'a déjà été retourné sous la forme d'une conivence muette quand à mon orientation, sans que personne ne soit dupe.
    La question n'étant pas tant une opération vérité car la vie s'en charge pour nous si on a la sagesse d'être qui on est.
    Ensuite, l'affirmer haut est fort ou pas est presque de l'ordre du détail: Ce n'est plus qu'un renseignement à donner à qui on veut et quand on veut.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 21 février 2018 à 13:07
    Bonjour Parfum
    En réponse au message de parfum-de-femme :


    écrire que les homophobes sont la plupart du temps des homos refoulés me semble excessif.

    ( Pour info )

    Une étude a été mené sur ce sujet par test pléthysmographie pénien sur des homophobes hétéгоsехuеls convaincus et déclarés, à qui l'on a diffusé un film рогпо gay ...

    Résultat sans ambiguïté de l'ordre de 80% ...


  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 21 février 2018 à 13:24
    Sauf que celle-ci a depuis été infirmée…
    Une entreprise visant entre autre à définir une hоmоsехualité génétique qui a fait flop avec l'avancée des neurosciences.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 21 février 2018 à 13:40
    En réponse au message de parfum-de-femme :

    l'avancée des neurosciences.

    La crédibilité des neurosciences n'est pas assurée dans tout les domaines non plus, enfin ce n'est pas le sujet ici.
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 21 février 2018 à 17:27
    Ce sont des domaines fragiles où la croyance ou l'intention l'emporte facilement sur les éléments tangibles.

    Mais, être ехсіté par un рогпо gay est-il une marque d'hоmоsехualité ou de résistance à un conditionnement sociétal
    Nous, les filles, on est en général moins branchée рогпо.
    Mais, coté mecs, je trouve plus normal qu'un mec Ьапԁе en voyant une Ьіtе en éгесtіоп que le contraire.
    Mais cela ne fait pas de lui un pédé, refoulé ou pas.

    Des garçons et des filles qui ne font jamais l'amour sont aussi homo, donc réduire l'hоmоsехualité à une histoire de сul est à mon sens passer à coté de choses importantes sur le sujet.

    Ce qui me parait évident par contre, c'est que des parents qui sont conscient de la difficulté d'être heureux dans une configuration classique voient l'hоmоsехualité comme une difficulté supplémentaire.
    Tu ajoutes à cela l'idée générale du nomadisme sехuеl (surtout chez les hommes), le traumatisme sida, l'éloignement de la perspective d'être grand-parents, le fait qu'ils se sentiront autant à l'aise qu'en présence de quelqu'un en fauteuil…
    Bref, je prends le sujet sur un angle d'attaque particulier mais il montre que la contrainte principale n'est pas l'hоmоsехualité refoulée mais la peur.
    La peur d'un coté de s'afficher telle qu'on est.
    La peur de l'autre coté de difficultées et malheurs supplémentaires vis à vis de gens qui, souvent, comptent aux yeux de ceux qui s'opposent, souvent avec la maladresse de ceux qui aiment.
    Cette peur, cette angoisse est ensuite projetée à destination d'inconnus qui vont en "profiter".

    J'ai eu un problème avec un voisin qui a une peur maladive des сhіепs.
    Mon berger allemand a fait quelques mètre devant chez lui en suivant sa femme et sa fille alors que j'étais à cinq mêtres en train de bricoler.
    Il m'a dit que la prochaine fois serait l'arrêt de mort de mon berger, sans aucune marque d'aggressité de ma bête pourtant.

    Pourquoi je te raconte cela ?
    Parce que mon voisin rêve d'un monde sans сhіеп, puisqu'ils lui font peur.
    Je pense que beaucoup de nos opposants rêvent d'un monde sans homos.
    Ils ont peur de quelque chose dont ils ne ressentent pas le besoin tout en percevant un danger potentiel pour leur entourage.

    Tout cela, je pense que c'est essentiel de le percevoir dans la question du coming out.
    C'est la peur l'ennemie, pas les gens qui ont peur.
    Les gens que l'on parvient à rassurer comprennent, ceux qui restent dans leur peur s'opposent.
    C'est la constante que j'ai observé par chez moi, mis à part quelques imbéciles et quelques éléments de la ԛuеuе de comête cléricale moralisatrice d'un traditionnalisme en perdition.
    Mais pour eux, il n'y a pas de solution…
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 21 février 2018 à 17:38
    Je ne partage pas ton point de vue, je le vois aussi en tant que mec, ton analyse féminine fait surement la différence, mais chacun son avis et sa vision, bref encore une fois ce n'est pas le sujet qui est le coming-out..

  • trams Membre pionnier
    trams
    • 21 février 2018 à 18:10
    Pour revenir au sujet, ' sortir du guet' si j'ose dire, ça dépend de ton entourage.

    Je comprends les camarades qui disent ne pas comprendre la nécessité de dire à voix haute nos inclinations. Cependant la majorité est hétéro, projette sur les autres son modèle (enfant, mariage, crédit, weekend au foot avec Kevin) sans penser que d'autres ne pensent pas comme eux.

    Certes les homos peuvent se marier, faire des enfants ou adopter ( même si ça reste un parcours du combattant) mais ça reste loin d'être la norme ou des habitudes ancrées dans la population.

    La meilleure des réponses, c'est de le faire quand tu le sens. Si tu as besoin de le dire déjà. Si trop de questions t'agacent, si tu sens le besoin de te libérer.
    Y'a pas de bonne façon, ni de mauvaise, comme de bon ou mauvais moment. Perso, je l'ai fait un soir de Noël à 19 ans quand mes vieux m'agaçaient devant leur sempiternelle télé et que mon père devenait lourd... C'était il y a presque 20 ans.

    C'est toi qui voit, les choses ont évolué depuis et seul toi a la réponse!

    Courage!
  • vinsang Membre suprême
    vinsang
    • 22 février 2018 à 10:28
    En réponse au message de spikeman :


    C'est comme un départ à la retraite un coming out? On doit faire un apéro avec Ьапԁегolle et serpentins?

    C'est une idée ! C'est le seul vrai intérêt qu'il y aurait à faire un coming-out en tout cas !
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 22 février 2018 à 10:44
    Mais, enfin, il ne s'agit pas de dire, de déclarer à la cantonade.
    Il s'agit d'être soi.

    Personne n'est obligé de déclarer quoi que ce soit : il n'y a pas de douane de la vie !

    Par contre tout le monde est obligé de ne pas se suicider & de ne pas tuer qui il est : ne pas dire à son enfant que l'on est homo est se tuer comme père dans l'esprit de son gamin (et Mahouarn a bien fait, en disant) ; comme moi, quand mon compagnon est mort, ne pas déclarer que c'est "un de mes meilleurs amis" qui est mort, a été salutaire ; ou, comme Pourunbeaumec, en tranchant bien net, face aux bœufs avec des œillères, se donne le droit de vivre.

    Le cominnegaoute est la vie quotidienne assumée, avec les désirs que l'on a : une vie qui se donne le droit de vivre..

    Des années de dissimulation, me cantonnant à la clandestinité, m'ont conduit au malheur, à être invisible aux yeux de mes collègues, et à me limiter moi-même.

    Je me suis discriminé moi-même.



    Tendance, ,

    Serge.

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