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Comment faites-vous votre coming out au boulot? (page 9) - Homosexualité

Sujet de discussion : Comment faites-vous votre coming out au boulot?
  • paroles56 Membre élite
    paroles56
    • 18 février 2018 à 18:13
    Je crois bien même que le mariage pour tous est arrivé comme un tsunami dans nos vies , tellement ...
  • trams Membre pionnier
    trams
    • 18 février 2018 à 18:16
    Disons qu'après avoir milité pour le droit à la différence , l'étape suivante est le droit à l'indifférence ...^^

    Effectivement...comme si tu annonçais que tu préférais ton café sans sucre.

    Je pense qu'on est encore avec des générations qui ont du mal avec ce schéma de société. Les réseaux sociaux ont catalysé la haine de certains qui se diffuse mieux qu'avant.

    Mais je suis assez optimiste, les jeunes générations sont plus ouvertes. Pour bosser avec des ados,ça passe mieux même si pour certains la découverte de leur hоmоsехualité les perturbent car ça touche à leur intimité et les jeunes sont parfois cruels entre eux.

    Une génération passera et je doute qu'on remette en cause le PACS ou même le mariage pour tous...

    Après comme le rappelle Pégase, faut se méfier. La fin de la ségrégation et les droits civiques n'ont pas mis fin au racisme de facto aux USA par exemple....
  • hilde Membre élite
    hilde
    • 18 février 2018 à 18:22
    Rien n'est immuable, tout est mouvant.

    La société change, mais les postulats restent.

    En fait, je viens de me contredire en deux phrases, mais elles reflètent tellement bien ce que notre société représente... D'un côté les individus changent, mais d'un autre, les idées anciennes restent et forment notre société.

    ... C'est comme l'hégémonie hétéгоsехuеllе, bien présente... Elle sera toujours là, mais elle sera aux côtés des hоmоsехuеls, alors qu'avant ce n'était pas le cas...

    Je ne sais pas si je me fais comprendre xD
  • trams Membre pionnier
    trams
    • 18 février 2018 à 18:51
    Non ton propos est clair: il y a certes un modèle majoritaire ( par le nombre individus et non ԁоmіпапt) et des modèles alternatifs. Avant, il n'y en avait qu'un, maintenant les modes de vie sont multiples.

  • mechanika Membre occasionnel
    mechanika
    • 18 février 2018 à 18:51
    Sachant que la plupart des gens n'aiment rien tant que de parler d'eux, j'utilise la méthode de la question en guise de réponse (gniark! )
  • hilde Membre élite
    hilde
    • 18 février 2018 à 18:52
    En réponse au message de sunchaser83 :

    Non ton propos est clair: il y a certes un modèle majoritaire ( par le nombre individus et non ԁоmіпапt) et des modèles alternatifs. Avant, il n'y en avait qu'un, maintenant les modes de vie sont multiples.


    Ok, nous sommes sociologues
  • sехy49 Membre pionnier
    sехy49
    • 18 février 2018 à 22:18
    Si on te demandes si tu as un copain, réponds tout simplement :" Moi ce serait plutôt une copine "
    En général ils ou elles comprennent.
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 18 février 2018 à 22:19
    Hilde, quand mon compagnon est mort, le 13 décembre 2013, j'ai eu une seule occasion d'aller le voir à la morgue pour le veiller deux heures et demie, un mardi 17 décembre 2013.

    Étant professeur certifié documentaliste, il me fallait remplir une demande d'absence, j'ai décidé de ne pas tricher avec la réalité : j'ai donc indiqué "Je vais voir à la morgue mon compagnon décédé. Absent toute la journée" Et j'ai vu une dernière fois le corps de mon compagnon, avant qu'il ne soit scellé dans un cercueil et enterré, sans ma présence, au Portugal, à Loulé.

    Ensuite, mon chagrin a tourné à la mélancolie, et j'ai voulu me laisser mourir ; puis durant le début 2016, hospitalisé, j'ai écrit une lettre à l'Amicale des Personnels du Lycée, qui a un panneau d'affichage en salle des personnels.

    J'écrivais, notamment, au dos d'une rigide carte postale : "De fait, depuis la mort de mon compagnon, je ne vais pas bien du tout, et je ne m'en sors pas ; je me soigne, grâce à un lieu (...) C'est grâce à des morts, et à nos faiblesse devant elles, que l'on s'avise que l'on existe.".

    Le "coming-out" est resté affiché jusqu'à cette rentrée de 2017 !
    Ben oui, pas de naissances, pas de décès, ma carte est restée affichée deux années.

    Deux années de coming-out sur un panneau en plein centre d'une salle fréquentée par deux cents professeurs, et les personnels ouvriers, et d'intendance, et de secrétariat.

    Enfin, je devenais visible aux yeux de mes collègues, qui me prenaient pour un fantôme, à force que je taise ma vie.


    Voilà, Hilde, un récit & point de conseils, bien à toi !

    Si, un seul conseil : n'attends pas comme moi lâchement une mort qui te mette au pied du mur ; je ne voulais pas tuer mon compagnon une deuxième fois par mon silence sur ma peine, c'était éthiquement insoutenable pour moi !
  • hilde Membre élite
    hilde
    • 18 février 2018 à 22:29
    En réponse au message de sехy49 :

    Si on te demandes si tu as un copain, réponds tout simplement :" Moi ce serait plutôt une copine "
    En général ils ou elles comprennent.

    C'est ce que je fais, et ça fait mouche hélé

    Climax... Je suis peinée en lisant ton histoire, et je comprends la nécessité de faire le coming out au boulot maintenant ^^
  • sехy49 Membre pionnier
    sехy49
    • 18 février 2018 à 22:33
    Je viens de te lire Climax et ton récit me bouleverse...
    Je ne suis pas triste à tes mots , j'en suis très ému.
    On a tous à un moment donné plus ou moins peur de dire ce qui anime notre cœur...on ne devrait pas...

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