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Il fait froid dans mon coeur comme il fait froid.. (page 2) - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Il fait froid dans mon coeur comme il fait froid..
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 30 novembre 2013 à 22:54
    Nan mais faut pas le prendre mal Clicli, je pensais que tu ne t'en souvenais plus, ça partait d'un bon sentiment . xD

    ça ... ça veut dire que tu ne fais plus partie de mon fan-club ?
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 30 novembre 2013 à 23:01
    Le contenu de ce message a été masqué pour cause de non-respect du règlement du forum de discussion.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 30 novembre 2013 à 23:03
    Il ne manquerait plus que cela, que je ne le prenne pas mal.

    Je n'en attendais pas moins de toi, je suis un homme de dialogue, ргоfопԁément socialiste, un homme de compromis, aussi je te tends la main ... my friend !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 30 novembre 2013 à 23:42
    Oui tu as raison, heureuse que tu l'écrives.
    J'ai écris en alexandrins pour faire bonne école. Mon Dieu quel ennuis... enfin bref sans m'étaler là-dessus, j'écris à présent hors des convenance., je change le rythme à ma guise, ainsi que l'ordre des rimes. Le résultat me contente, souvent plus proche d'une prose (en apparence) mais toujours avec l'accord musical..
    J'utilise aussi pas mal de mots détournés et refondus...
    Cela plaît ou pas, mais comme disais ferré je n'écris pas comme Perse ou comme de Gaulle, je gueule comme un сhіеп.
    Un poète ça sent des pieds, on lave pas la poésie, ça se défenestre et ça crie aux gens perdus des mots fériés des mots comme le nouveau monde, des mots venus de l'autre côté de la rive, des mots tranquilles comme mon сhіеп qui dort, des mots chargés des lèvres constellées dans le dictionnaire des constellations de mots et c'est le bonnet noir que nous mettrons sur le vocabulaire. Nous ferons un séminaire particulier avec des grammairiens particuliers, et chargés de mettre des perruques aux vieilles pouffiasses littéromanes......................

    L'alexandrin conduit vers cette pente fatale, d'être empesé, engoncé, et dépossédé de son langage avant même d'avoir écrit, car il pèse sur ce vers une tradition de respectabilité qui le rend souvent impropre à ce jaillissement fécond, qui au moins ne pétrifie pas les mots avant qu'ils n'adviennent.

    Saint-John Perse est un écrivain admirable, qui a du rythme, et ses longues laisses poétiques ont du сhіеп, il faut lire "Vents", c'est beau, mais il est exact que c'est léсhé, travaillé, retravaillé ; quand tu lis ce que la Fondation Saint-John Perse a publié de ses brouillons, et des divers états de son écrit pour aboutir à un texte, tu t'aperçois que cet homme, à chaque fois, reprenait son souffle, et tentait de se libérer de l'avant ; bref, Saint-John Perse était bien loin de l'écriture dite "automatique".

    Quant à Charles De Gaulle, seul son rôle politique a fait de ses écrits des choses lues, car son style est bouffi ; Jean-François Revel avait bien cerné le style et le personnage dans ce livre "Le style du général", écrit en 1959. Une fine analyse du langage gaullien !

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    --- Oui, pour écrire, il faut nous mettre à l'écoute de ce qui reste hors des normes, hors du temps civil, hors de ce qui est révéré, à l'écoute de nos pulsions.
  • alison-emma Membre pionnier
    alison-emma
    • 30 novembre 2013 à 23:55
    Le contenu de ce message a été masqué pour cause de non-respect du règlement du forum de discussion.
  • jiminy Membre émérite
    jiminy
    • 1 décembre 2013 à 00:01
    Climax,

    Intéressant ton poème.

    Fait-il à ce point froid dans ton coeur ?
    Permets-moi d'en douter quand je vois que Micka32, après avoir voulu nous unir Alison-Emma et moi, dans un bonheur indicible, te remplace si rapidement et aisément dans le coeur de la belle, où sa verve réchauffe et change agréablement des pauvres mots que tu es contraint de lire ici !

    Il me souvient avoir lu récemment que son "réacteur à conneries", en ébullition permanente, ne refroidit apparemment jamais…

    Reste au dessus de ces avatars, n'en prends pas ombrage, carapace ta sensibilité.
  • alison-emma Membre pionnier
    alison-emma
    • 1 décembre 2013 à 00:18
    Climax,

    Intéressant ton poème.

    Fait-il à ce point froid dans ton coeur ?
    Permets-moi d'en douter quand je vois que Micka32, après avoir voulu nous unir Alison-Emma et moi, dans un bonheur indicible, te remplace si rapidement et aisément dans le coeur de la belle, où sa verve réchauffe et change agréablement des pauvres mots que tu es contraint de lire ici !

    Il me souvient avoir lu récemment que son "réacteur à conneries", en ébullition permanente, ne refroidit apparemment jamais…

    Reste au dessus de ces avatars, n'en prends pas ombrage, carapace ta sensibilité.

    Non ce serait vraiment dommage de mettre une carapace sur sa sensibilité, tout ce qui est authentique est beau et digne d'être proclamé.
    Laissons les manipulateurs регvегs à leur magma incendiaire. Même les plus virulentes montagnes de feu finissent par s'éteindrent faute de souffre...

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