Connexion :

Macron au salon (page 2) - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : Macron au salon
  • didmic83 Membre expérimenté
    didmic83
    • 25 février 2018 à 15:57
    Que Monsieur 20% reste droit dans ses bottes , ce n’est pas mon affaire !
    Sans être Mme Soleil , je devine que certains français et non des moindres vont finir par battre le pavé ... quand le vase des promesses « réalistes » non tenues va deborder ! Enfin j’espère ... Le général disait « les français sont des veaux » .... il a eu son mai 1968 ! Patience Climax
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 25 février 2018 à 16:28
    Mais, moi, je suis très patient, Didmi, et je ne prédis rien des rythmes : j'observe des tendances sociales, je note des exaspérations, ...

    Je relève qu'un régime politique français use de son instrument extrême (les ordonnances) : cela met la violence de l’État à nu et exacerbe les antagonismes sociaux.

    Je note que des syndiqués et des non-syndiqués vont s'unir dans la grève le 22 mars contre la concertation tranquille et sur des revendications clairement énoncées, sans la CFDT (Confédération Démocratique du Travail) qui acte les faits et gestes gouvernementaux (cependant même la CFDT a des limites, si elle entend ne pas se saborder comme "syndicat").

    J'observe que le patronat est mécontent de ce que le gouvernement n'accepte pas le compromis conclu avec les syndicats de salariés à propos de l'assurance chômage (ah, un Macron Bonaparte est inflexible aux exploiteurs qu'il défend et il leur échappe).

    Je vois trois cents milliards de loi de programmation militaire pour administrer des morts & quelques petits milliards de "tгоu" de la Sécurité sociale (SS) pour sauver des vies (comptons les exonération de "charges" qui grèvent le budget de la SS plus ajoutons les éternels impayés des ministères, et la Sécurité sociale est à l'équilibre).

    Je relie tout cela. Ce patchwork. Ces faits disparates. Je mène une vie solitaire par ailleurs et je ne m'exagère pas mon importance.

    Ce sont les capitalistes - dont le MEDEF est la partie émergée, ne comportant pas la part immergée des capitaux spéculatifs - qui sont impatients de détruire pour engranger encore davantage.

    Alors, le Chef de l’État, Emmanuel Macron, discutant "franchement", au Salon de l’Agriculture, est leur fer de lance, leur grand communiquant, leur face de celui "qui en a", l'interface humaine : par son interventionnisme le mettant en première ligne, il met en péril la fonction présidentielle, censée planer au-dessus des quidams - encore un élément montrant que le régime institutionnel est déstructuré !


    Bien à toi, Didmi. En toute patience

    Serge


    J'ai cependant appris que les indignations

    se convertissent en programmes politiques

    qui s'emparent des esprits exaspérés

    qui s'incarnent en des êtres vivants

    qui agissent et, au final, font l'Histoire,

    bien qu'on les ignore, et avec modestie.
  • trams Membre pionnier
    trams
    • 25 février 2018 à 16:49
    Je rejoins là encore Climax sur les promesses déçues et la montée de la grogne qui s'organise sans que les médias en parlent forcément.

    Il a eu son état de grâce et a bénéficié dans une autre branche du vote de beaucoup de profs déçus du PS et effrayés par Mélanchon. Il a fait de beaux effets d'annonces ( détricotage des réformes Vallaud-Belkacem, dédoublements en CP, retour du latin, bilangues) mais les financements ne suivent pas.

    On a beaucoup entendu parler cette semaine des ' cartes scolaires' mais c'est la partie visible de l'iceberg. Latin, Bilangue ne sont pas financés et des classes ferment. Des villages sont en péril.

    Les parents se joignent à la grogne, ce qui est nouveau. Des écoles et des bahuts sont bloqués localement mais on en parle peu. Mais ça monte.
    Le ministre de l'EN ne rêve que de privatiser et de concevoir les écoles comme des entreprises avec recrutement/notation par le chef d'établissement. Comme si l'école devait être rentable. Cela favorisera les quartiers aisés où les parents et les élus mettront la pression.

    Cela parle peu à l'échelon national mais localement les grognes montent et s'organisent.

    Etre jeune et cultivé ne suffit plus
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 25 février 2018 à 17:27
    Bonjour Climax
    En réponse au message de climax007 :

    J'ai lu attentivement et avec intérêt.

    J'observe que les gouvernements européens appartenant à l'Union européenne ont tous abdiqué de la souveraineté démocratique, car un peuple gêne quel qu'il soit, et s'en sont remis à la techno-structure de l'U.E., pour coordonner leur adhésion totale et volontaire au "libre-échange". L'U.E. est un déversoir des impérialismes économiques : c'est sa fonction.

    C'est bien la question car on se demande à quoi sert cette Europe, il y a aussi des producteurs dans la zone, alors pourquoi ne pas les faire travailler en priorité plutôt qu'enrichir les "hors union" ? Les capitaux resteraient au moins plus proche .

    Parfois du mal à comprendre cette Europe

    1653.gif
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 25 février 2018 à 17:32
    Bonjour Didmi
    En réponse au message de didmic83 :


    Mais bon , fidèle à l’Europe ( et à la mondialisation ) , ses franches , belles et quelque peu rassurantes déclarations , me font penser ... que les agriculteurs vont encore аvаlег des couleuvres !

    On voudrait achever nos producteurs que l'on ne s'y prendrait pas autrement !




  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 25 février 2018 à 17:38
    Bonjour 50
    En réponse au message de 50.nuances.de.bi :


    Pour info la viande qui vient de Nouvelle Zélande c'est à dire à lopposé du globe terrestre de la France coûte moins cher que la viande produite en France

    Le cout des conformités et des normes européennes imposées gonfle sensiblement aussi la facture



  • pifou Membre suprême
    pifou
    • 25 février 2018 à 18:06
    En réponse au message de textoo :

    Bonjour Climax
    En réponse au message de climax007 :

    J'ai lu attentivement et avec intérêt.

    J'observe que les gouvernements européens appartenant à l'Union européenne ont tous abdiqué de la souveraineté démocratique, car un peuple gêne quel qu'il soit, et s'en sont remis à la techno-structure de l'U.E., pour coordonner leur adhésion totale et volontaire au "libre-échange". L'U.E. est un déversoir des impérialismes économiques : c'est sa fonction.

    C'est bien la question car on se demande à quoi sert cette Europe, il y a aussi des producteurs dans la zone, alors pourquoi ne pas les faire travailler en priorité plutôt qu'enrichir les "hors union" ? Les capitaux resteraient au moins plus proche .

    Parfois du mal à comprendre cette Europe

    1653.gif

    demande aux céréaliers, ils vепԁеnt le blé stocke au prix fort a la chine et en achète a l'Ukraine pour nos besoins nationaux alors l'Europe je veux bien qu'on lui mette tout sur le dos mais ce sont d'abord les agriculteurs qui se sont foutu dedans pour gagner des fortunes en fixant les règles.
    maintenant je suis d'accord avec ce qui a été dit l'Europe doit être rendue aux européens en tant que peuple et non un marche mondial sans protection
  • didmic83 Membre expérimenté
    didmic83
    • 25 février 2018 à 18:08
    « J'ai cependant appris que les indignations

    se convertissent en programmes

    qui s'emparent des esprits

    qui s'incarnent en des êtres

    qui agissent et, au final, font l'Histoire,

    en toute ignorance et modestie. »

    Comme j’aimerais te croire Serge !
    C’est vrai , les Krivine , Laguiller et Besancenot ( les plus connus ) ont eu un temps leurs heures de gloire ... pour être peu à peu « cannibalisés » par Mélenchon ( bien connu pour sa modestie !!!! ) et qui a su profiter de l’effondrement du PS .
    Macron s’est construit un grand parti LREM mais il va finir par fédérer les oppositions et on verra bien ...

    Les espoirs peuvent être déçus , l’espérance demeure !

    Bien à toi Serge

    Michel
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 25 février 2018 à 18:11
    Bonjour Pifou
    En réponse au message de pifou :


    maintenant je suis d'accord avec ce qui a été dit l'Europe doit être rendue aux européens en tant que peuple et non un marche mondial sans protection

    Oui et s'occuper de l'uniformité ce serait un grand pas, déjà pas fichu de rouler à la même vitesse ...
    L'UE aurait pu être une chance pour notre agriculture, mais au lieu de ça, l'UE l'a enfoncée et contribue à la détruire.


  • fred600 Membre émérite
    fred600
    • 25 février 2018 à 18:14
    En réponse au message de climax007 :

    Mais, moi, je suis très patient, Didmi, et je ne prédis rien des rythmes : j'observe des tendances sociales, je note des exaspérations, ...

    Je relève qu'un régime politique français use de son instrument extrême (les ordonnances) : cela met la violence de l’État à nu et exacerbe les antagonismes sociaux.

    Je note que des syndiqués et des non-syndiqués vont s'unir dans la grève le 22 mars contre la concertation tranquille et sur des revendications clairement énoncées, sans la CFDT (Confédération Démocratique du Travail) qui acte les faits et gestes gouvernementaux (cependant même la CFDT a des limites, si elle entend ne pas se saborder comme "syndicat").

    J'observe que le patronat est mécontent de ce que le gouvernement n'accepte pas le compromis conclu avec les syndicats de salariés à propos de l'assurance chômage (ah, un Macron Bonaparte est inflexible aux exploiteurs qu'il défend et il leur échappe).

    Je vois trois cents milliards de loi de programmation militaire pour administrer des morts & quelques petits milliards de "tгоu" de la Sécurité sociale (SS) pour sauver des vies (comptons les exonération de "charges" qui grèvent le budget de la SS plus ajoutons les éternels impayés des ministères, et la Sécurité sociale est à l'équilibre).

    Je relie tout cela. Ce patchwork. Ces faits disparates. Je mène une vie solitaire par ailleurs et je ne m'exagère pas mon importance.

    Ce sont les capitalistes - dont le MEDEF est la partie émergée, ne comportant pas la part immergée des capitaux spéculatifs - qui sont impatients de détruire pour engranger encore davantage.

    Alors, le Chef de l’État, Emmanuel Macron, discutant "franchement", au Salon de l’Agriculture, est leur fer de lance, leur grand communiquant, leur face de celui "qui en a", l'interface humaine : par son interventionnisme le mettant en première ligne, il met en péril la fonction présidentielle, censée planer au-dessus des quidams - encore un élément montrant que le régime institutionnel est déstructuré !


    Bien à toi, Didmi. En toute patience

    Serge


    J'ai cependant appris que les indignations

    se convertissent en programmes politiques

    qui s'emparent des esprits exaspérés

    qui s'incarnent en des êtres vivants

    qui agissent et, au final, font l'Histoire,

    bien qu'on les ignore, et avec modestie.

Pas encore inscrit(e) ? Créez votre profil en quelques clics seulement et profitez !