Je ne sais si cest une question de "réformite aiguë" ou pas, mais qu'on augmente ou qu'on diminue, tout le monde râle autant.
Le Français est un être très difficile et n'aime pas changer ses habitudes et son petit confort. Entreprendre la moindre réforme est un redoutable casse-tête qui fait faire des pas en arrière plutôt qu'en avant.
De mon temps, et je vous vois sourire, (c'est Papy qui parle..) la petite tête blonde que j'étais et ses condisciples travaillaient 5 jours, oui, je dis bien CINQ... : Lun, Mar, Mer, Ven et Sam, ,
Et de 08:00 à 12/00 et de 13:30 à 16h30/17:00.
Et nous portions déjà de lourds cartables, et personne ne rouspétait.
Personne n'en est mort ni n'était particulièrement exténué.
C'était normal, et les programmes étaient ainsi correctement assurés.
Elèves et parents avançaient sans se plaindre.
Depuis quelques années maintenant, tout prend des proportions inappropriées, dirai-je, et invraisemblables.
De mon temps, on partait en retraite à 65 ans, jusqu'à ce que Mimi (Mitterand) baisse de cinq ans d'un coup ce départ à 60.
On a crié "au génie", et quand, 30 ans plus tard, pour cause d'énormes déficits en partie dus à cette réforme, il est proposé d'allonger d'un an, puis de 2, et éventuellement plus, et c'est un concert de pleurs, tant est si bien qu'on se croirait au mur des lamentations en permanence, alors que, tôt ou tard, on sera obligé d'y revenir, question de logique inévitable.
Quand la droite propose ce genre de réforme, la gauche est contre. Puis quand la gauche reprend à son compte cette même réforme, c'est la droite qui est contre...
Quelle cacophonie et quel manque de logique, pouahhh...
Quels drôles de politiques-politiciens avons-nous en permanence !!!!!!!