Merci pour cette page d'histoire et de littérature au travers de cette figure emblématique du Portugal qu'est António Vieira et que je découvre.
Pas de quoi ; et tu as bien raison d'écrire António Vieira ; moi, je l'ai écrit à l'ancienne, Antônio, pour faire plus rapide, mais il s'agit bien d'un "o" ouvert, que note le signe diacritique, cet accent..

Je suis ravi de voir qu'il y a des amateurs, hommes et femmes, cultivés, curieux, ouverts, et de pouvoir communiquer ne serait-ce qu'un aperçu de ce grand homme.
C'est le seul Jésuite qui ait gagné mon cœur d'athée anticlérical ; il est d'une telle stature que je ne peux que m'incliner ; et s'il n'avait composé que des sermons à la Bossuet, il ne m'aurait pas conquis, certes. Mais dois-je dire que ses sermons possèdent un tel souffle qu'ils excèdent, en tout, la littérature édifiante de son époque et de toute l'Europe chrétienne (catholique ou réformée ou calviniste) ?
En cherchant avec un simple moteur de recherche sur le site d'une grande chaîne de librairie, je m'aperçois que de Vieira, outre "Le Sermon de Saint-Antoine aux Poissons", chez Chandeigne, il y a aussi trois autres volumes, dont un qui s'intitule "Le Salut en clair-obscur. Sermons baroques", aux éditions Ad Solem, pour onze euros.
Pour ceux qui lisent le portugais, ses sermons et ses lettres sont en cours de parution au Portugal, à l'Imprensa Nacional-Casa da Moeda, dans une édition critique.