Après de longues recherches documentaires, laissez-moi vous livrer l'histoire de cet étrange pot de fleurs. Après avoir lu ce qui suit, vous saurait tout sur les origines (et le nom !) de cet objet pour le moins curieux !
"Vers la fin du XVIIIe siècle, le botaniste Charles-Brandon de Gouges militait déjà pour une société plus écologiste. En août 1789, il rédigea la «Déclaration du droit de l’arbre et du romarin» (en référence à ses origines méditerranéennes, peuchère !).
Mais à l’époque, les citoyens se moquaient de ses avertissements apocalyptiques sur une planète qui serait bientôt invivable. Pour le dire clairement, le respect de l’environnement, tout le monde s’en tapait le coquillard.
Las de prêcher dans le vide, de Gouges tenta un coup d’éclat (un buzz dirait-on aujourd’hui): il proposa de raser le château de Versailles et de planter une forêt à la place. Les réactions ne se firent pas attendre. Autant décapiter le roi ne posait pas de problème, autant détruire le patrimoine, ça, non! Dans cette période de mesure et de bon sens, on jugea équitablement Charles-Brandon de Gouges et on le condamna (oh surprise) à la guillotine. Aussitôt dit aussitôt fait.
Après l’exécution, tandis que le public se retirait en déplorant l’air de déjà-vu du spectacle, une femme se faufila jusqu’à l’échafaud et emporta la tête coupée. Les gazettes de l’époque la nommèrent Marie-Chantal, bien que son identité ne fut jamais formellement établie. Cette Marie-Chantal donc, psychopathe à ses heures perdues, mangea le cerveau du botaniste et planta un pied de romarin dans le crâne évidé. Un bien bel hommage!
Cependant le vol de la tête fut vite découvert. Les enquêteurs, très malins, suivirent les traces de sang qui les guidèrent jusqu’au domicile de Marie-Chantal. Elle fut arrêtée et couicée à son tour.
Ce fait divers aurait pu en rester là si, récemment, un fabricant de jouets japonais féru d’histoire ne s’était pas amusé à éplucher les vieilles gazettes et à y découvrir l’affaire. Sentant le filon, il eut le bon goût de commercialiser des pots de fleurs en forme de tête coupée qu’il appela: playmobulbizarre."